N°3439 DU 23 SEPTEMBRE 2020 www.rivarol.com L 14240 - 3439 - F: 4,00 € Hervé Ry

N°3439 DU 23 SEPTEMBRE 2020 www.rivarol.com L 14240 - 3439 - F: 4,00 € Hervé Ryssen en prison pour 17 mois ! Affaire Freeze Corleone : les forces et les limites de la Shoahnoïa La tyrannie sanitaire, dernier exemple de la domestication des peuples occidentaux La résistance passe aussi par le refus du port obligatoire du masque (Dessin de Chard) A LORS QUE se déroule actuel- lement le procès de l’attentat contre Charlie-Hebdo et que tous les grands médias n’ont que les mots de liberté d’expression à la bouche, qu’Emmanuel Macron a encore vanté récemment « le droit au blasphème » en République, nous avons appris il y a quelques jours l’incarcération de l’écri- vain Hervé Ryssen pour 17 mois à la pri- son de Fleury-Mérogis. Convoqué par le Brigade d’Exécution des Décisions de Justice (BEDJ) le jeudi 17 septembre, Hervé Ryssen a été présenté le même jour à un magistrat en vue de l’exé- cution de trois condamnations à des peines d’emprisonnement pour des propos et des écrits jugés antisémites. Cette incarcération d’Hervé Ryssen s’ajoute à l’arrestation en pleine rue à Paris et à la garde à vue fin juillet d’Alain Soral. Le président d’Egalité et Réconciliation vient par ailleurs d’être condamné à nouveau le 18 septembre par la XVIIe chambre du tribunal cor- rectionnel de Paris à un total de 260 jours de prison ou à verser 14 800 eu- ros d’amende, plus 22 500 euros de remboursement des frais d’avocats des parties adverses, soit la somme de 37 300 euros et il doit de plus faire face à une plainte de la ville de Lausanne en Suisse où il réside actuellement car, se- lon la municipalité, il aurait contrevenu sur les réseaux sociaux à la loi helvé- tique punissant le racisme, l’antisémi- tisme et le révisionnisme. On le voit, la situation ne cesse de s’aggraver. Après la suppression des comptes Facebook, VK, Instagram, Twitter, après la fermeture des chaînes YouTube, un saut qualitatif est franchi : on embastille un écrivain dont les ou- vrages déplaisent au lobby juif. Ce n’est certes pas la première fois qu’on empri- sonne une personnalité pour ses écrits sous la Ve République. Alain Guionnet, directeur du mensuel Révision, a fait deux séjours en prison, de plusieurs mois chacun, en 1993, pour avoir contrevenu à la loi Gayssot punissant le révisionnisme historique. Vincent Reynouard a lui passé neuf mois der- rière les barreaux, d’abord à Bruxelles, puis à Valenciennes, du 10 juillet 2010 au 5 avril 2011, pour avoir écrit, édité et distribué une brochure de seize pages intitulée « Holocauste : ce que l’on vous cache ». M AIS L’ON sent bien que les vents sont de plus en plus mauvais et que la répression s’aggrave. Ce n’est plus seulement le révisionnisme qui conduit en prison (car Hervé Ryssen ne s’est ja- mais spécialement intéressé au sujet), ce sont tous les écrits, les constats, les considérations qui irritent un lobby ju- déo-sioniste qui se croit tout permis, ré- clame des têtes (certains sites commu- nautaires s’en sont fait une spécialité, comme le très vulgaire et analphabète Balance ton antisémite), se félicite des victoires qu’il obtient (comme Frédéric Haziza), tance ceux qui condamnent l’emprisonnement de Ryssen. C’est ain- si que la LICRA a posté plusieurs tweets pour se scandaliser de la prise de posi- tion courageuse de Bruno Gollnisch qui, seul pour l’instant dans la classe poli- tique, a clairement condamné l’embas- tillement d’un écrivain : « M. Hervé Rys- sen emprisonné pour délit d’opinion. Il y a donc des prisonniers d’opinion en France aujourd’hui. M. Dupont-Moretti ignore- t-il le vibrant plaidoyer de M. Macron en faveur du “droit au blasphème”. Ou bien ce droit ne fonctionne-t-il que dans un sens ? ». La Ligue de Défense juive traite, quant à elle, Gollnisch d’« anti-juif », pas moins. Dès qu’on ne passe pas to- talement sous les fourches caudines du lobby, dès qu’on refuse de se taire face à sa tyrannie, son arbitraire, ou dès qu’on dénonce les crimes de l’entité sioniste, on est immanquablement qualifié d’an- ti-juif et d’antisémite. Mais qu’importe ces sobriquets, l’essentiel est de faire son devoir et de dire la vérité si l’on veut vivre debout. On peut momentanément priver un homme de sa liberté. On peut le sépa- rer physiquement de sa famille, mais on n’éteint pas une pensée, on ne sup- prime pas une analyse, on ne peut em- pêcher la vérité de se faire jour et d’ir- radier, quels que soient les obstacles que l’on y met. Ryssen est condamné et incarcéré pour l’œuvre magistrale qu’il a écrite sur la question juive, et qui re- pose pour l’essentiel sur la reproduction et l’analyse de citations intégrales et authentiques de personnalités juives, et non des moindres, citations qui per- mettent de mieux comprendre la vision de l’homme, du monde et de la vie por- tée par le judaïsme, son projet politique, sa vision eschatologique. Et ce sont ces vérités que l’on veut cacher, ces analyses que l’on veut occulter parce qu’on est incapable de les discuter, de les réfuter. Elles font mal parce qu’elles disent vrai. Ce sont les menteurs inquiets qui persé- cutent les écrivains. La vérité ne craint pas les insinuations. Lorsque l’on n’a rien à cacher, pourquoi refuser le débat, la confrontation des points de vue, le choc des arguments ? Cette répression est un aveu de faiblesse. Et une preuve de mauvaise foi. Ils sont d’autant plus mé- chants qu’ils se savent démasqués, d’au- tant plus cruels qu’ils ont été mis à nu. D ANS SA captivité Hervé Ryssen ne pourra pas compter sur le soutien des partis politiques ni des congré- gations religieuses ni sur l’appui des masses lobotomisées et se résignant au bâillon physique et mental. Il ne pourra pas compter non plus sur l’appui de la plupart des personnalités du camp na- tional soumis, par écœurante lâcheté, aux puissants du jour, et qui n’ont qu’une crainte au monde, non pas celle d’offen- ser Notre-Seigneur, comme chantaient les Vendéens, mais de contrarier la sy- nagogue et d’être taxées d’antisémite. Hervé ne pourra pas compter non plus sur le soutien d’un Eric Zemmour qu’il a pourtant si souvent encensé à notre grand étonnement, ni sur celui d’une Marine Le Pen qu’il avait pourtant sou- tenue, ô surprise, en vue de la prochaine présidentielle mais qui n’est qu’une traî- tresse judéoservile. Mais il pourra comp- ter en revanche sur tous les hommes libres, qu’ils soient ou non anonymes, et qui ont compris que la délivrance de la France, de l’Europe et de l’Occident ne peut s’accomplir sans le combat réso- lu et hardi contre ce qu’un Mitterrand moribond et qui n’avait alors plus rien à perdre avait appelé « l’influence puis- sante et nocive du lobby juif ». “Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir” HEBDOMADAIRE DE L’OPPOSITION NATIONALE ET EUROPÉENNE N°3439 23/09/2020 RIVAROL RIVAROL, <jeromebourbon@yahoo.fr>. N°3439 — 23 SEPTEMBRE 2020 — RIVAROL 2 l De Charles GALTIER : “TANT QU’ON SE TROMPERA DE DIAGNOSTIC, ON SE TROMPERA DE TRAITEMENT” Eric Zemmour (dans Valeurs actuelles 4367-68) a raison dans ce qu’il dit sur les effets mais se tait sur les causes. Tant que nous n’aurons pas compris comment nous avons pu en arriver là, si bas, nous ne sau- rons pas le traitement à appliquer. Mais lui- même, comme beaucoup d’autres, ne s’in- terrogent pas afin de comprendre comment nous pouvons en arriver à ne plus pouvoir établir un diagnostic juste basé sur l’ob- servation du réel. En effet, qu’on le veuille ou non, qu’on s’en réjouisse ou qu’on s’en désole, les moyens d’information jouent un grand rôle et contribuent majoritairement à déformer, former ou créer l’opinion popu- laire et influencer l’« élite dirigeante » par les informations qu’ils montent en épingle, minimisent ou censurent, surtout comme c’est le cas, quand ils sont uniformisés. Il y a une piste pour commencer à com- prendre comment nous en sommes arrivés là. Pourquoi politiquement correct, media uniformisés, mondialisation, immigration et grand remplacement, avortements léga- lisés et remboursés, théorie du genre, ma- riage homosexuel, etc., sont devenus notre lot quotidien dans l’information ? Parce que, depuis août 1944, De Gaulle qui prit le pouvoir grâce à son alliance avec les Moscoutaires livra tous les moyens d’in- formation à la gauche, pour la plus grande partie et à une fausse droite, une petite pous- sière ! En effet, à la veille de la guerre en 1939, la Droite contrôlait près de 50 % de la Presse, les communistes et les socialistes 10 %, le reste étant plutôt neutre. A la “Libération”, par une nationalisation qui était en fait une confiscation, comme les usines Renault, la Presse de Droite (la fausse droite) ne représente plus qu’un peu plus de 10 % et les socialo-communistes 48 %. Les communistes disposaient alors de 52 quotidiens régionaux et nationaux (5 avant guerre). La fausse droite n’influençait plus aucune radio, tandis que la vraie droite avait disparu. En outre, Gaston Deferre, ministre de l’Information, nommé par De Gaulle, faisait voter une uploads/S4/ rivarol-3439-pdf.pdf

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  • Publié le Dec 02, 2022
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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