PARIS SOS RACISME EMPREINTES URBAINES lundi 30 mai 2011 EMPREINTES URBAINES AU

PARIS SOS RACISME EMPREINTES URBAINES lundi 30 mai 2011 EMPREINTES URBAINES AU PROFIT DE SOS RACISME VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES PARIS Pierre Bergé & associés DATE DE LA VENTE Lundi 30 mai 2011 - 19 heures LIEU DE VENTE Palais d’Iéna 9 place d’Iéna 75016, Paris EXPERTS Tags et graffitis : Alain Dominique Gallizia Pochoirs et techniques mixtes : Véronique Mesnager ContactS vente Fabien Béjan-Leibenson +33 (0)1 49 49 90 32 - fbejean@pba-auctions.com Wilfrid Vacher +33 (0)1 49 49 90 16 - wvacher@pba-auctions.com EXPOSITION PUBLIQUE Palais d’Iéna - 9 place d’Iéna, 75016 Paris Samedi 28 et dimanche 29 mai 2011 de 11 heures à 21 heures Lundi 30 mai 2011 de 11 heures à 14 heures Commmissaire dE L’exposition Catherine Delannoy TÉLÉPHONE PENDANT L'EXPOSITION PUBLIQUE ET LA VENTE T. +33 (0)6 22 38 10 06 PERRE BERGÉ & ASSOCIÉS PRÉCISE QU’IL N’Y A AUCUN FRAIS ACHETEUR SUR LE MONTANT ADJUGÉ Les trois quarts de la vente seront reversés au profit de SOS Racisme et un quart aux artistes Les œuvres seront à retirer sur place ou avant le vendredi 10 juin 2011 contre preuve d’achat à la société Catherine Delannoy et Associés : Catherine Delannoy ou Christine Breugnon, 12 rue de Chatillon, 75014 Paris. Tel : 01 42 65 20 95. De 10 heures à 17 heures. CATALOGUE EN LIGNE : WWW.PBA-AUCTIONS.COM - WWW.SOSRACISME.COM - www.lecese.fr 2 PIERRE BERGÉ AU COURS DES ANNÉES, L’ART DU TAG A PRIS PLACE AU RANG DE LA CRÉATION. DE FAIT, COMMENT AU SIÈCLE DE MARCEL DUCHAMP QUI EXPOSA UN PORTE BOUTEILLE ET UN URINOIR, AU SIÈCLE DE L’ART PREMIER QUI OCCUPE UNE PLACE MÉRITÉE, NE PAS RECONNAÎTRE LE TAG ? LE XXE SIÈCLE L’A FAIT ET NOUS NE POUVONS QUE NOUS EN RÉJOUIR. LA VENTE QUI A LIEU AU PROFIT DE SOS RACISME MONTRERA DANS TOUTE SA VÉRITÉ QUE NOUS AVONS AFFAIRE À DE VRAIS ARTISTES. DES ARTISTES QUI VIENNENT DE PARTOUT, AUX NOMS ÉTRANGES, VOLONTAIREMENT FABRIQUÉS. CES TAGS, CES GRAFFITIS, CES CRÉATEURS DE TOUTES ORIGINES, N’EST-CE PAS CE QUE SOS RACISME A TOUJOURS DÉFENDU ? 3 « L’empreinte d’un homme sur un autre est Éternelle, aucun destin n’a traversÉ le nÔtre impunÉment ? » FranÇois Mauriac LE « street arT », dont les plus Éminents reprÉsentants se retrouveront À l’occasion de cette seconde exposition-vente organisÉe au profit de SOS Racisme, participe depuis plusieurs dÉcennies aux empreintes dont la ville recÈle. Cet art, longtemps regardÉ avec dÉdain, S’est imposÉ par son inventivitÉ explosive, sa jeunesse sans cesse renouvelÉe et sa capacitÉ À incarner dans l’espace urbain la volontÉ de dÉpasser les frontiÈres mentales ou physiques. Devenu le manifeste parfois angoissÉ mais toujours tournÉ vers l’avenir de plusieurs gÉnÉrations, le « street arT » symbolise ce besoin de transgression, de circulation et d’existence. Un besoin que la civilisation urbaine, dans sa dynamique alliant la tendance À la sÉgrÉgation et l’ouverture inÉdite des possibilitÉs de rencontres et de recompositions, permet de rÉaliser tout en y mettant des obstacles. « Les empreintes urbaines » que reprÉsentent chacune des Œuvres ici prÉsentÉes tÉmoignent finalement de cette lutte incessante pour que la ville donne d’elle le meilleur. C’est ainsi que les « soldiers du street art » transforment les murs, remettent la beautÉ lÀ oÙ elle a ÉtÉ interdite, crÉant le lien au-delÀ des appartenances sociales et culturelles. Emancipateur et tournÉ vers la recherche de l’Épanouissement, cet art entre ainsi parfaitement en rÉsonance avec les combats de SOS Racisme. C’est ainsi que les fonds perçus lors de la vente aux enchÈres de l’annÉe derniÈre ont permis À l’association de financer des interventions en milieu scolaire, d’organiser des initiatives culturelles, de sensibiliser la sociÉTÉ au flÉau des discriminations ainsi que d’engager une dÉmarche associative au niveau europÉen afin de contribuer À construire une sociÉtÉ civile À l’Échelle du continent sans quoi le rÊve d’Europe restera en rade. Comme vous le voyez, tout comme les artistes du « street arT », les militants de SOS Racisme Ouvrent au quotidien pour briser les barriÈres de l’intolÉrance et de l’Évitement qui nous limitent toutes et tous. En participant À cette vente aux enchÈres, vous contribuerez grandement À nous permettre de poursuivre notre action pour que notre pays offre son plus beau visage : celui d’une France fraternelle, mÉtissÉe et laïque. DOMINIQUE SOPO, PRÉSIDENT DE SOS RACISME 4 Le mot italien graffiti dérive du grec - graphein - qui signifie écrire ou peindre. Très tôt la recherche de la plus belle forme d’écriture transforme les simples écrivains en peintres calligraphes, carnet de croquis à la main, travaillant chaque jour à inventer leur lettrage, leur propre style sous pression. Pression de la bombe Principal instrument de peinture, la bombe aérosol est extrêmement difficile à maîtriser. C’est la distance, la vitesse, l’inclinaison de la bombe et la pression sur sa capsule qui détermine la largeur et la densité du trait. Pression des artistes. Regroupés au sein d’une confrerie ou crew, les artistes doivent réaliser un exploit pour être adoubés par leurs pairs et établir un rang. De ces joutes artistiques désintéressées naissent sur tous supports des peinturesaux styles variés, du Figuratif au Wild Style. Pression de la ville. Phénomène sociologique, le Graffiti permet la reconnaissance de son nom au coeur d’une ville impersonnelle. L’ Art du Graffiti n’est pas un mouvement de protestation mais d’identification, individuelle et collective. L’incitation est forte de réaliser les plus grandes oeuvres d’art sur des supports urbains, véritables défis à l’échelle de leur talent. Pression du public. Ces artistes exposent dès 1972 leurs tableaux dans les galeries de New-York grâce à l’UGA (Union des Artistes de Graffiti). Cependant, la reconnaissance des musées n’est pas au rendez-vous et le grand public, conforté dans son jugement par la pression des critiques officielles et l’absence du Graffiti dans les foires d’art contemporain, les dénigre. ALAIN DOMINIQUE GALLIZIA, EXPERT DE LA VENTE 5 © Katrin Baumann Le Conseil économique, social et environnemental, haut lieu du dialogue social et du débat entre l’Etat, le patronat, les syndicats et les associations … est une caisse de résonance lorsque la rue s’exprime … Il est moins habitué à voir et entendre « cette autre rue » C’est avec grand plaisir que nous lui ouvrons les portes du Palais d’Iéna et avec grande hâte que nous découvrirons son art. Une architecture empreinte de modernité, œuvre d’Auguste Perret, Le Palais d’Iéna fascine, l’émerveillement n’est pourtant pas produit par un luxe édifiant mais par le talent des hommes qui l’ont pensé et construit en donnant à la prouesse technique l’impression de la simplicité et l’illusion de la facilité. Le Palais résume, à lui seul, toutes les innovations architecturales et techniques de Perret montrant qu’en combinant des volumes simples (rectangle, triangle, cercle), on peut aboutir à des formes élégantes et nouvelles. Toutes les œuvres de Perret s’inspirent, et c’est particulièrement le cas pour le Palais d’Iéna, de la notion « d’ abri souverain » qui est selon Perret « un ensemble de nobles façades destinées à défier les changements et les modes, derrière lesquelles peuvent être aménagées, au cours des ans, toutes les dispositions que l’on voudra selon les nécessités du moment ». Le Palais d’Iéna a été construit entre 1937 et 1946. Il a successivement accueilli le Musée des Travaux Publics (de 1939 à 1956), puis l’Assemblée de l’Union française et enfin le CESE (conseil économique, social et environnemental) depuis 1959. Il est classé monument historique depuis juillet 1993. Le Palais d’Iéna héberge de nombreuses œuvres : mosaïques et sculptures de Martial Raysse, tapisseries d’Aubusson et des Gobelins, fresques de Jean Souverbie... JEAN PAUL DELEVOYE, PRÉSIDENT DU CONSEIL ECONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL 6 1 Alex MAC In the jungle, 2009 Aérosol et encres H_195 cm L_130 cm 3 000 / 3 500 € Né en 1973 à Paris où il réside encore aujourd’hui, Alex débute sa carrière d’artiste en 1987. Adolescent, il est attiré par le dessin, la culture hip hop de l’époque, le rap, ses héros graffeurs new-yorkais. Depuis, il a su imposer son style de peinture figurative, notamment au sein du collectif graffiti « MAC ». Depuis quelques années, Alex a développé son travail sur des toiles, en plus des fresques murales lesquelles restent toujours la référence du graff. Sur celles-ci s’ajoutent ainsi d’autres techniques et instruments que l’aérosol, pour une recherche artistique et créative autonome, visant principalement l’émotion. 7 2 Antoine Stevens We need beautiful things Acrylique et aérosol sur toile H_80 cm L_80 cm 500 / 800 € Antoine Stevens, a.k.a Twan87, jeune peintre lillois de 23 ans, découvre l’art de la rue et se passionne plus précisément pour le pochoir en 2003. Avec un style résolument moderne, inspiré de la culture contemporaine et du Street Art, il développe une technique mêlant le pochoir, la bombe aérosol et la peinture acrylique. Après une longue série axée principalement sur le portrait, il s’oriente désormais vers une peinture plus dynamique, mettant davantage en avant l’expression, le sentiment et le mouvement. 8 3 Artof Popof Paris Sillons, 2010 Acrylique, huile et feuilles d’or sur toile H_100 cm L_81 cm 2 uploads/s3/ pierre-berge-paris-30-05-2011.pdf

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