1 7 j a n vi e r 2 0 2 3 Introduction L’observation de l’infiniment petit attir

1 7 j a n vi e r 2 0 2 3 Introduction L’observation de l’infiniment petit attire les enfants tout autant que l’exploration des grands espaces. Les enfants sont curieux du monde du vivant. Ils se précipitent pour cueillir des plantes ou pour toucher les petites bêtes du jardin sans vraiment les connaître, ce qui les pousse parfois à leur faire quelques misères, à ne pas les respecter, à les manipuler sans précautions ou à en avoir peur. Et si la pratique de la classe dehors leur permettait d’identifier des petites bêtes et des végétaux, d’en connaître les caractéristiques, les cycles de vie et d’apprendre à respecter le vivant et l’environnement en général ? Domaine d’apprentissages : Explorer le monde « Et si on découvrait le monde “grandeur nature” ? Observons les petites bêtes, observons ce qui pousse ! » Reservé aux adhérents de l’AGEEM avec abonnement Démarche : 1.  Le temps de la rencontre Au fil des séances en classe dehors, en fonction des saisons et de la région où ils se trouvent, les élèves vont rencontrer des petites bêtes ou des plantes qui leur sont plus ou moins connues. Ils les découvrent avec beaucoup d’enthousiasme, les observent, font connaissance, interpellent leurs camarades et les adultes afin de montrer leurs trouvailles. 2.  Le temps des questions Comment les nommer ? Que font-elles ? Devons-nous en avoir peur ? Pouvons-nous les prendre dans nos mains ? 3.  Le temps de l’observation Prendre le temps de regarder les petites bêtes bouger, se déplacer, se cacher, y en a-t-il une ou plusieurs ? Prendre le temps de détailler les différentes caractéristiques du végétal et de l’animal : formes, couleurs, textures, motifs, tailles. Laisser les élèves émettre des hypothèses, les noter, discuter, utiliser des loupes, des boîtes à insectes, le zoom de l’appareil-photo pour mieux les voir, mieux les décrire. Prévoir des traces (photographier, dessiner) ou des prélèvements raisonnés et respectueux de la nature pour une observation sur le long terme. 4.  Le temps pour apprendre et mieux connaître Faire des recherches en classe, rencontrer des experts, aborder la notion de biodiversité et comprendre le rôle de ces petites bêtes dans un monde si grand ! 2 Dès la petite section > Comptines, chansons - Dire, chanter à l’occasion des découvertes. -  Créer des chansons à partir d’une comptine en adaptant les paroles à partir des plantes et animaux rencontrés. “Une petite coccinelle s’est posée dessus ma main” —> Varier les noms “La fourmi m’a piqué la main, la coquine, la coquine…”—> Varier le nom des parties du corps “Petit escargot porte sur son dos sa maisonnette…”—> Varier le nom des animaux “Pomme de pin, pomme de pin, quel temps fera-t-il demain?” “J’ai descendu dans mon jardin pour y cueillir…” —> Varier le nom des plantes “Vole, vole papillon au-dessus de mon école …” —> Changer les noms de lieu - Lire des histoires, fabriquer des maisons à insectes, activités de modelage. >  Créer des petites bêtes en format géant en utilisant des éléments naturels… >  Réaliser et installer des guirlandes végétales en créant du volume. >  Installer des espaces dans la classe dehors en lien avec le monde animal et végétal un espace de lecture, un espace documentaire de référence avec des photos, une tablette, un espace créatif, un espace de jeu avec figurines de petites bêtes. 3 Un peu plus pour les plus grands > Dessiner les petites bêtes ou les plantes. > Réaliser des empreintes de feuilles, d’écorce en frottant avec des craies. Ces activités conduiront les élèves à observer les différentes parties. Ils pourront ainsi les comparer, les trier, les classer et rechercher leurs spécificités. Une recherche dans la classification traditionnelle des êtres vivants pourra être ensuite réalisée. - Regarder à l’aide de loupes afin d’obtenir une observation plus fine et des dessins plus précis de retour en classe. L’utilisation de cet instrument permettra aux élèves de partir à la découverte des choses qu’ils ne peuvent voir à l’œil nu. - S’interroger sur la présence ou l’absence de petites bêtes, sur des traces qu’elles ont laissées (sur les feuilles, les écorces, le sol…). 4 De la classe dehors à la classe dedans <-> de la classe dedans à la classe dehors >  Créer un coin de référence qui voyage (documentaires, représentations de petites bêtes ou de végétaux, photos) qui s’installe sur une table découverte dans le coin sciences de la classe ou dans un espace dédié à l’extérieur. >  Les photos et les descriptions des petites bêtes et des plantes réalisées seront utilisées pour créer des jeux de devinettes, d’intrus, de mémory, de loto afin d’enrichir et de consolider les apprentissages langagiers. Ces découvertes pourront servir de support à la production d’écrit. >  Approfondir les recherches documentaires (sur internet ou dans des livres…) pour créer le livre des petites bêtes, des fleurs, des plantes de la classe. Enrichir l’abécédaire de la classe du dehors. > Rencontrer des professionnels tels que un apiculteur, un héliciculteur, un botaniste … >  Rencontrer des œuvres artistiques autour de la thématique des petites bêtes et des plantes (planches de dessin, street art, peinture, sculpture, collage, photographies…) au musée, dans des catalogues d’exposition (“ Jardins” catalogue de l’exposition au Grand Palais -2017), des livres d’art… “L’araignée” de Louise Bourgeois - “L’araignée” de Calder - “Les nymphéas de Monet - oeuvres de David Hockney > Créer des plantes, des petites bêtes avec divers matériaux. 5 uploads/s3/ le-7-janvier-2023-ageem.pdf

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