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Digitized by the Internet Archive in 2010 witli funding from University of Ottawa littp://www.arcli ive.org/details/lamusiqueetloreiOOdani L. DAN ION Chevalier de la Légion (î'ti^nnêur La Musique et rOreille Bases rationnelles de la Musique Le faux pas de l'Art nouveau ou -= Musique dite de l'Avenir == PARIS LIBRAIRIE FISGHBAGHER (SOCIÉTÉ ANONYME) 33, RUR UB SBINË, 33 1907 M f-'. •^.>. :"' y HARASZTI EMj^ ^^^ L. bANSV"* ' Chevalier deTa LégTon d'honneur La Musique et l'Oreille Bases rationnelles de la Musique (')/) Le faux pas de l'Art nouveau ou =^ Musique dite de l'Avenir = /y ^^ PARIS LIBRAIRIE FISCIIBACHER ISOCIÉTÉ ANONYxME) 33, RUE DE ÏEI.\E, 33 1907 3 NOMENCLATURE DES SUJETS TRAITES Avant-Propos Ià4 Définition de quelques expressions usitées et inusitées qui figurent dans cet ouvrage 5 à 8 CHAPITRE I LES PREMIERS PA 5 DE LA MUSIQUE Méthode de recherches. — Coup d'œil préhistorique. — Raisons pour lesquelles la musique a été exclu- sivement uniphonique et mélodique jusqu'au ix« siè- cle 9 à 38 CHAPITRE n LES PREMIERS PAS DE l'haRMONIE Genre de notation usitée à l'époque de l'apparition de l'harmonie sous forme de biphonie. — Des harmo- niques particulièrement dans leurs rapports avec l'harmonie — Raisous pour lesquelles la quarte et la quinle aj'rès avoir servi logiquement d'assises à l'harmonie l'ont consti lue e seules pendant cinq siècles consécutifs. Quelques mois sur les quintes défen- dues 39 à 71 CHAPITRE III LA CROISSANCE DE L'hAKMONIE Quelques mots sur le Déchant. — Adam de Halle. — Apparition de la tierce, de la sixte et de l'accord VI NOMENCLATURE DBS SUJETS TRAITÉS parfait. — Une question à propos des haimonii[ues envisagées comme source de l'harmonie. — Pales- trina et Vittoria.— Du triton. — Mécanisme de son opposition à l'avènement de l'harmonie dissonante. — Mc.iieverde 72 à 97 CHAPITRE IV DE l'accommodation DE l'oUÏE Définition et démonstration de l'accommodation. — Parallèle entre l'accommodation de l'œil et celle de l'oreille. — Du siège de l'accommodation audi- tive. — Son rùle et ses conséquences en mu- sique 98 à 135 CHAPITRE V DU RYTHME MUSICAL Définition du rythme musical. — De son origine, examen critique des origines pulmonaire et cardia- que. — Mécanisme de sa formation. — Parallèle entre le rythme musical et les rythmes verbal et poétique. — Quelques mots sur les rapports du rythme avec la danse. — De l'origine du temps lort. — Des raisons qui donnent au rythme musical son charme tout particulier. — Existe-t-il un centre nerveux rythmique général ? 136 à 184 CHAPITRE VI LA DANSE DANS l'aNTIQUITÉ Ses rapports avec le rythme musical. — Les canaux demi-circulaires envisagés comme trait d'union entre le rythme et la danse et comme centre rythmique. — De la transfiguration physique de l'homme opérée par la danse 185 à 204 CHAPITRE VII CONCEPTION MUSICALE ET AUDITION MENTALE N.-B, — Quelques mots sur la lecture mentale de la musique 205 à 225 NOMENCLATURB DES SUJETS TRAITÉS VU CHAPITRE VIII MONOPHONIE ET MÉLODIE. — HARMONIE. — SYMPHONIE ET POLYPHONIE Origine de la mélodie, importance de son rAIe en musique. — Rivalité du mélodisme et du syrapho- nisme. — Quelques mots sur Wagner. — Du rôle de la mélodie dans les enchaînements d'accords. — Le sens harmonique, les chants harmoniques . . 226 à 260 CHAPITRE IX DE LA DISSONANCE Son origine. — Examen critique de la théorie de M. Helmholtz 261 à 285 CHAPITRE X UN GROUPE DE QUKSTIONS AYANT UNE GRANDE IMPORTANCE KN MUSIQUE Mémoire musicale et réfraction auditive. — Influence des tonalités et des sonorités les unes sur les autres. — Influence du tempérament. — Des redites musi- cales. — De l'improvisation musicale . . . 286 à 327 CHAPITRE XI OAMME MAJEURE (MECANISME DE SA FORMATION). — CONTRE- POINT ET FUGUE. — MUSIQUE ANCIENNE Raison de son adoption universelle. — Gammes mi- neure et chromatique. — Quelques mots sur le con- trepoint et la fugue. — Coup d'œil sur la musique ancienne (temps d'arrêt, silences, barres de mesure, musique mesurée). — Nouvelle preuve de l'origine verbale de la musique 328 à 356 CHAPITRE XII l'art musical NOUVEAU. — REVUE SYNTHÉTIQUE ET CONCLUSION Raison et logique artistiques. — Audition active et audition passive. — Le faux pas de l'art nouveau ou VIII NOMENCLATURE DES SUJETS TRAITÉS musique de l'avenir. — Son avenir. — Coup d'œil rétrospectif et synthétique 357 à 4U4 Note I 405 à 4UG Note II 407 fi 417 N. B. — Mes lecteurs trouveront dans l'Index bibliogra- phique qui figure à la fin de ce volume, le détail à peu près complet des questions qui y sont examinées et je crois qu'ils ne pourront que très uliletnent le consulter. AVANT-PROPOS ]\(es lecteurs trouveront dans cet opuscule une foule de questions et d'ide'es nouvelles. Ils y trouveront également des problèmes soulevés pour la première fois. Je m'estimerai très heureux, si j'ai pu attirer sur eux l'attention, si le « grelot » que j'ai at- taché, fait assez de bruit pour être entendu, sur- tout de quelques-uns des artistes qui illustrent notre époque, de quelques-uns des Maîtres^ ou des musiciens haut placés dans la hiérarchie artistique. Je serais particulièrement heureux si je pou- vais les convaincre que le développement et la grandeur de l'art musical sont étroitement liés à quelques-uns des principes que je me suis efforcé de mettre en lumière. ' Le premier de ces principes, que je présente après d'autres mais avec des considérations et un point de vue différent, veut que la musique soit (( Fille du Verbe ». L'examen approfondi de son origine montre, sans discussion pos- sible, qu'elle a été créée par lui ; et que c'est au « phonétisme » verbal qu'il faut demander par- ticulièrement le secret de sa naissance. 2 AVAM-PROPOS ' C'est bien en effet le « plionélisnie verbal » qui a engendré le « pbonélisme cantal if » ou i « cantateur » (mots dont je m'excuse puisqu'ils ne sont pas français mais sans avoir d'équiva- lents), de même que c'est bien de ce dernier ] phonétisnie qu'est né le (( Verbe musical », le- | quel fient toute la musique sous sa dépendance. J'ai à peine besoin d'ajouter que la mélodie est la plus haute expression du « Verbe mu- sical ». D'où il suit qu'elle est deux fois Heine de la musique ; une première fois parce qu'elle en personnifie la beauté, la magniiicence, la splendeur ; une deuxième fois parce qu'elle en personnifie le sens, parce que sans elle la mu- sique ne serait qu'un assemblage de sonorités merveilleuses assurément, mais sans vie, sans tête, sans âme, puisqu'elle n'aurait aucun sens, puisque à l'égal du verbe « oral » (pléonasme dont je m'excuse à nouveau) le verbe « mu- sical » n'est intelligible ou n'a de sens, ce qui est identique, qu'à la condition formelle de former une succession de notes encliainées les unes aux autres, qu'à la condition, en un mot, 1 j de former un « chapelet phonétique ». Lorsque j'aurai ajouté que le mécanisme des intonations musicales est identique au méca- nisme des intonations verbales, et que la prédis- position naturelle qui en résulte a pour résultat d'entrainer malgré eux, t3'Tanniquement, les musiciens à chercher un sens mélodique à tout ce qu'ils entendent, à en réclamer un, n'y enl | eut-il pas, de les entraîner à fuir toute musique il AVANT-PROPOS 3 dont le « Verbe » est absent, ou même simple- ment obscur; j'aurai indiqué quelques-uns des points qui caractérisent un des principes aux- quels je voudrais intéresser les Seigneurs et les Grands Maitres de la musique. N'arriverai-je à attirer leur attention que sur celui-là que je m'estimerai déjà très heureux, car il a, au point de vue de l'art, des conséquences de tout pre- mier ordre. Cependant il est une autre question à laquelle j'ai un désir presque aussi grand de les voir s'intéresser. C'est celle qui vise le fonctionne- ment de notre entendement vis-à-vis les sono- rités synthétiques, c'est-à-ilire les accords, ou vis-à-vis les sonorités polyphoniques vibrant simultanément. J'ai présenté cette question sous forme à''ai{dltio)i mentale, et c'est en examinant et en approfondissant de nombreuses particula- rités auditives, et un grand nombre de phéno- mènes épisodiques que je suis arrivé à cette conclusion : que l'audition mentale polypho- nique n'existe pas ; que cette audition est li- mitée exclusivement à la monophonie, à la mé- lodie, et s arrête de la manière la plus absolue au seuil de l'harmonie. Et sans apporter le moindre tempérament à cette conclusion, je la considère comme absolument inébranlable, comme absolument inattaquable. Quant à ses conséquences, nos lecteurs peuvent aisément envisager leur importance. Telle est la nouvelle conclusion sur laquelle je désire attirer l'atten- tion des Maîtres de l'art. 4 AVA>T-PROPOS Et pourquoi, demandera-t-on, « Les Maîtres » de préférence? Simplement, parce que j'estime que les vérités, fussent-elles éblouissantes de clarté, ont le plus souvent besoin, pour se (c mettre en marche », pour pénétrer les masses, d'être prônées par ceux qui détiennent l'autorité soit artistique, soit scientifique. Elles ont en tous cas d'autant plus de uploads/s3/ la-musique-et-lore-i-00-dani.pdf
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- Publié le Dec 11, 2022
- Catégorie Creative Arts / Ar...
- Langue French
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