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Cours de Mme A.M. Vanwelkehuysen Artbracadabra Mai 2011-2012 El jelali Asmae Ta

Cours de Mme A.M. Vanwelkehuysen Artbracadabra Mai 2011-2012 El jelali Asmae Table des matières 1. La ligne du temps.....................................................................................................2 2. Chronologie des grands courants picturaux..........................................................3 2.1. Le XIXe siècle : la couleur dans la peinture ...................................................3 2.2. Le XXe siècle : la révolution dans la peinture................................................4 3. C'est quoi regarder une œuvre d'arts plastiques ? ...............................................4 4. Préparations de leçons dans l'ordre chronologique des courants artistiques....12 4.1. Le nabisme ......................................................................................................12 4.2. L'impressionisme............................................................................................22 4.3. Le pointillisme.................................................................................................32 4.4. Le surréalisme.................................................................................................41 4.5. Le cubisme.......................................................................................................51 4.6. Le POP ART....................................................................................................52 1. La ligne du temps 2. Chronologie des grands courants picturaux 2.1. Le XIXe siècle : la couleur dans la peinture À cette époque, il y a un gros changement à cause de l’arrivée de la photographie et du cinéma. De ce fait, deux courants se confrontent : le baroque qui exprime le mouvement et le classique qui est « très carré ». Jusqu’à l’invention de la photographie, le but du peintre était de représenter le réel, d’avoir un rapport au réel. À l’arrivée de la photographie, il n’y a plus besoin de peintres puisque la photo représente le réel. Du coup, la peinture évolue. Avec l’industrialisation, les peintres ont pu commencer à sortir de leurs ateliers et varier les teintes des couleurs. Les sujets changent et le public aussi. La peinture se désacralise et la lumière arrive au centre de la peinture comme on peut le voir dans les peintures de Renoir et Manet (impressionnisme). Le mystère et la passion sont plus présents dans le synthétisme, courant mené par Gauguin. La palette de couleurs est beaucoup plus claire. Ce courant initie les nabis. Ceux-ci perdent la complexité de l’impressionnisme et simplifient l’image et la réalité. 2.2. Le XXe siècle : la révolution dans la peinture Après la Première Guerre mondiale, l'Art abstrait et le Cubisme partagent la scène de l'art avec de nouvelles tendances. En Allemagne, le Bahaus de Walter Gropius, rassemble des architectes (Gropius lui-même), des sculpteurs et des peintres (Kandinsky, Klee) et pose la problématique des relations entre les différents arts. De leur côté, le Dadaïsme puis le Surréalisme (Arp, Duchamp, Dali, Magritte, etc.), dont le champ dépasse les arts proprement dits en touchant également la littérature (Breton, par exemple), installent le concept d'antiart et définissent durablement l'art comme un instrument de contestation sociale, mais aussi comme un territoire d'expérimentation. Alors que le cubisme et le surréalisme continuent de représenter des composantes notables de l'art au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, on assiste aussi à un essor considérable de l'art abstrait. C'est, aux États-Unis, qu'apparaît l'Expressionnisme abstrait d'un Jackson Pollock (Action painting) ou d'un Mark Rothko (Color Field painting). Une mutation se produit dans les années 1960, avec le franchissement désormais systématique et assumé des frontières entre les différents arts. L'Art cinétique est ainsi représenté par Calder et ses mobiles, par Vasarely, etc.; l'art optique ou Op'art, le prolonge à partir de la fin des années 1960. A la même époque on commence à entendre parler, en vrac, du Land art, de l'Art pauvre, ainsi que du Pop'Art, de l'Art conceptuel, du Minimalisme, du Happening, du Performance art, etc. 3. C'est quoi regarder une œuvre d'art plastique ? Fiche de préparation d'une activité d'apprentissage L'observation et l'imitation d'une œuvre d'art Sujet : L'observation et l'imitation d'une œuvre d'art. Cycle : cycle 3-4 Objectif : Au terme de cette leçon, l'élève sera rendu capable de reproduire une œuvre d'art en identifiant les formes et les couleurs de celle-ci. Prérequis : Compétence ciblée : EAP.3.1. Imiter un style, appliquer un genre. Compétences sollicitées : EAP.1. Exprimer une émotion. PAP.2. Percevoir des modes d'expression et des L’utilisation à bon escient du pinceau. La palette et le mélange de couleurs. techniques d'exécution. PAP.3. Percevoir le sujet, le genre et le style. PAP.4. Percevoir le langage plastique. RAP.1. : Réagir face à sa production et face à celle des autres. Analyse matière  Comment lire une oeuvre d'art ?  L'observation: toute une démarche. Questions clés à se poser pour orienter le regard : - Ou commencez – vous à poser vos yeux dans l’image? Où se trouve la porte d’entrée? - Comment le regard circule -t-il ? Quel chemin le regard fait-il? - Est – ce que l’image est centrée? - Est – ce que l’image évoque un mouvement? - Trouvons – nous des pleins et des vides? - Est – ce que l’image est rythmée? - Voit -on de la profondeur dans l’image? - Où sont les lignes de forces? - Quelle est l’atmosphère générale de cette image? - Cette image est – elle ouverte (image fragmentée, évoquant une scène qui se prolonge hors du cadrage du tableau) ou fermée (image montrant entièrement une scène) ? Identification du genre de peinture : - Mythologie - Allégorie - Histoire - Portrait - Paysage. XIVe siècle. - Scène de genre. - Nature morte - Abstraite (Xxème siècle) Fiche d'analyse d’œuvre d'art : Henri Rousseau  L'œuvre : L'enfant à la poupée Henri-Julien Félix ROUSSEAU, dit Le Douanier (1844 – 1910) vers 1892 ? vers 1904 - 1905 ?  Technique plastique : peinture à l'huile sur toile  Contexte : Rousseau voulait que ses voisins le reconnaissent en tant qu'artiste. Il était très demandé, car ces portraits une sorte de substitut de la photographie. Cet homme était apparemment une sorte de naïf forcené très simple et amateur.  Formulation plastique, technique : Rousseau n'a reçu aucune formation dans l'art et a appris la peinture tout seul en recopiant les chefs-d’œuvre des grands maitres. C'est pourtant tant grâce à ses lacunes que sa peinture tire toute sa force, le manque de métier. Il a développé un style extrêmement personnel, dit naïf, d'où tout réalisme est banni, mais où les couleurs explosent littéralement.  Rapport de l'image au titre et au sujet : Le peintre représente une petite fille en robe qui tient dans ses bras une poupée. Donc le titre se rapporte très bien au thème de la toile.  Rapport au réel : Dans la réalité, toutes les petites filles possèdent une poupée. En général, les petites achètent de belles poupées, mais celle du portrait n'est pas du tout jolie à regarder.  Démarche artistique : Les personnages sont figés, le visage souvent inexpressif. Ils sont représentés juxtaposés, ils paraissent massifs, gigantesques en comparaison avec les éléments du décor, mais cela me semble être une conséquence de fait que le peintre ne maitrise pas la représentation des perspectives.  Influences exercées et apport artistique : L'œuvre de Rousseau a momentanément freiné la progression des recherches artistiques menées par les peintres futuristes italiens, qui sont revenus à une peinture naïve pendant une courte période précédant celle des « polymatière».  Iconographie de cinq œuvres majeures (reproductions et références) : Moi-meme, portrait-paysage, 1890 La tour Eiffel, 1898 Bords de l'Oise, 1908 La bohémienne endormie, 1897 Les Farceurs, 1906 Fiche d'analyse d’œuvre d'art : Leonard de Vinci  L'œuvre : Sainte Anne , la vierge et l'enfant Jésus, 1500-jamais achevé, Paris, Leonardo de Vinci (1445-1519)  Technique plastique : peinture à l'huile sur panneau  Contexte : Le thème de Sainte-Anne a longtemps intéressé de Vinci dans sa carrière. Il fait des recherches sur cette Sainte et le musée du Louvre et celui de Londres National Gallery possèdent les ébauches et préparatoires. Il existe plusieurs copies de ce tableau, fait dans son atelier et permettant ainsi de voir les progrès et l'évolution du dessin. L'œuvre est regrettablement inachevée, le paysage est plus au moins fini que les portraits des personnages, mais ce délaissement est peut-être volontaire.  Formulation plastique, technique : Le tableau est fait sur plusieurs planches de peuplier chevillées. C sa préparation est à base de colle animale et de sulfate de calcium. Il existe des traces de report d'un dessin préparatoire, fines perforations esquissant quelques points et des traces de repentirs. Léonardo de Vinci utilise six couleurs dans son œuvre, le bleu, le blanc, le brin, le rouge, le vert et le jaune.  Rapport de l'image au titre et au sujet : Ce tableau a connu une longue histoire, car de Vinci s'est longuement intéressé à la Sainte-Anne. Il a été l'objet d'une incessante quête de perfectionnement pour l'artiste, mais reste inachevé. Le thème de cette œuvre est celui de la Sainte-Anne trinitaire où voisine Sainte Anne, la vierge Marie et le petit Jésus. Ce tableau réunit trois générations, car la sainte meurt avant la naissance Jésus.  Rapport au réel : Les personnages qui figurent sur le tableau sont des personnes célèbres de la Bible. La Vierge est la mère de l'enfant Jésus et donc la Sainte Anna serait apparemment la mère de Marie et donc la grand- mère de Jésus.  Démarche artistique : Les trois personnes et l'animal forment sur la toile une pyramide avec une idée de spirale. Ce détail, qui forme une composition géométrique dynamique est important aux yeux de de Vinci. Puis, les têtes des quatre personnages sont alignées en une diagonale tombant vers la droite. L'artiste joue aussi uploads/s3/ art-plastique.pdf