Etape 2 : activité 4 Cours : L’album de LJ : genre et iconotexte. 3 objectifs :

Etape 2 : activité 4 Cours : L’album de LJ : genre et iconotexte. 3 objectifs :  Définir ce qu’est l’album.  Etudier les composantes iconotextuelles dans l’album (lecture de l’image + lecture album ; typologie et paradoxes des articulation du texte et des images)  Présenter la thèse : album = forme littéraire post moderne. I. Définition de l’album. Convergences dans ces 3 citations : principe du double : double page, double encodage (par texte et image), double narration (par le texte et par l’image).  Album constitue un supporte pour la litt plus complexe et plus riche que beaucoup de livre pour adulte, dont l’unité est réduite au texte, texte linéaire, n’offre pas ou peu de jeu. 1. Album est-il un genre ou une forme ? Divergence : genre ou une forme ? Sophie van der Linden : album n’est pas un genre car recouvre pls genre qui appartiennent aux catégorie de la littérature générale : Album conte (petit chaperon rouge) Album policier (touchez pas au roquefort) Album poème (au jardin des plantes, Victor Hugo).  Parle de forme litt, prend place dans la liste : théâtre, roman, conte, bande dessinée. Catherine Renaut : catégorie littéraire. D’autre = genre car caractéristiques qui font qu’on l’identifie facilement, mais surtout caract. formelle (double page, narration, variété technique et format). D’autres album = support qui autorise tous les genres et prend ≠ forme litt et non litt (album documentaire par exemple). Est-ce vraiment important ? 2. L’album : un iconotexte. Les albums ne sont pas les autres iconotextes (BD, publicités). Conséquence didactique de cette définition sont soulignées par Catherine Tauveron, pour qui l’album permet à l’enfant de montrer ce qu’est la littérature et comment la lire. Lecture d’album = initiation à la lecture de littérature. Lire un texte avec un mode de lecture litt permet de faire accéder ce texte au statut de texte littéraire. II. Un iconotexte : Texte-image dans l’album. Ajd, aboutis à une prédominance de l’image. Entre dans la LJ par l’illustration, amène le texte hors du livre. Considérer l’album et tout ce qui fait sens dans album (texte, images, format, cadrage, typographie, etc)  Système cohérent, langage global. Pays anglo-saxons : écoles d’illustrateurs, pas en France. Associer texte/image pour devenir une œuvre de fiction. Illustration intervient dans le traitement du texte. Considérer une grammaire de l’image, relation texte image, qu’est-ce qui se joue ? 4 codes de la double page : Linguistiques Littéraires Iconiques Plastiques : repérer les contrastes (couleurs chaudes et froides) et travailler la grammaire de l’image, composition de l’image (lignes, formes émergentes, profondeurs, points de vue, perspectives, etc) interaction, polarité. Texte littéraire combine 2 niveau de signification : langage, les aspects linguistiques ET comment on utilise le langage, les aspect littéraires. L’image combinent 2 codes forts : les codes iconiques qui reproduisent la réalité, en jouant sur la représentation ET les codes plastiques, les signes plastiques, qui relèvent d’un travail sur les couleurs, la représentation, la texture.  Sur une double page on retrouve ces 4 codes. Imagiers repose sur axes iconiques et linguistiques. Les albums novateurs articulent les codes plastiques et littéraires. Tout un monde (imagier) chaque image a un lien avec la suivante  questionnement plastique. Album de la jeunesse peut participer au développement de la sensibilité artistique.  Mise en place d’une méthodologie pour lire des illustrations. 1. Outils, supports et matériaux de l’illustrateur. a. Les outils de l’illustrateur Crayon à mine graphite ou à mine de plomb (Chris Van Allsburg, Les mystères de Harris Burdick) Crayon de couleurs, crayon à mine sépia (Léo Lionni, Un poisson est un poisson) Battonet de fusain, de pastel sec ou gras (Thierry Dedieu, Yakouba) La craie de couleurs (noir, blanc, terre), pastels (Chris Van Allsburg, l’épave du Zéphir) Des feutres, aérographe, bambou, pinceau, doigts. b. Les supports de l’illustrateur Les plus plasticiens des illustrateur : dimension physique de l’album est au centre de leur préoccupation.  Grande variété de papier utilisé : papier, fin, fort, aquarelle, papier déchiré (1er à procédé comme ça : Léo Lionni, Petit bleu et petit jaune) Sara : papier kraft, mâché, papier pour la gravure. Effet de matière créé par l’épaisseur de peinture, tissu, papier, coton collés. Collages = technique utilisée par Wolf Erbruch L’ogresse en pleurs. Photographie = Petits bleus dans Paris, Joëlle Leblond et Véronique Willemin, ou Sarah Moon, Chaperon rouge.  Mise en évidence de la signification de ce compte : perte de virginité de la jeune fille pubert. c. Les matériaux de l’illustrateur Très grande diversité des techniques graphiques, enrichis par toutes les techniques. Qlq exemples : Peinture à l’huile ou aquarelle (Georges Lemoine, Batelier du Nil) La gouache (Nadja, l’enfant des sables ; Chien bleu) explosion de couleurs vives ou pastels selon l’histoire, matières l’emporte (eau, sable) Acryliques, encres (Colin Thompson, le livre disparu) 2. Les éléments constitutifs d’une illustration Les ≠ éléments participent à l’interprétation de l’histoire. a. Dimension, forme et cadre de l’illustration. Dimension des illustrations peuvent changer au sein d’un même album (peut y avoir un jeu pour rendre compte du rythme de l’histoire). Question du réel et de l’imaginaire. Dernière illustration peu montrer la fin, utiliser la pleine page (peut avoir un sens). Grandes illustrations : magistrale, accentue les effets (dramatiques par exemples). Forme : illustrations peuvent prendre formes géométriques ou non, certains ont la même frome des illustrations, mais peuvent aussi varier (album d’Ivan Pommeau). Varient selon el sujet représentés, ou exploiter pour leu valeur expressive (forme ronde = pour la dernière illustration des albums. Cadre fait partie de la mise en page, fond blanc peut être considéré comme page de texte et page de dessin (exemple : Babar, pas encadré). Allen Say (généralement illustration encadré par marge blanche, blanc tournant. Crée un effet de tableau, scène avec effet d’éloignement, distance, univers délimité (album de Ponti). Présence ou absence n’est pas sans signification. Cadre concentre le contenu de l’image, pour le lecteur est sécurisant mais peut avoir alternance cadre. Illustration pleine page, texte sur l’image, (illustration à bord perdu) très utilisé depuis les années 90. (Nadja). Peut avoir un effet déroutant. Le sur-cadrage est un effet de cadre dans le cadre. (Représentation d’une porte, d’une fenêtre, lecteur s’interroge sur ce que ressent le personnage). Norme en littérature est de placer surjet au centre, décadrage, trouver le motif principal, effet de mouvement, effet de surprise. b. Styles graphiques et couleurs des illustrations Peu d’illustrations abstraites. Style graphique : couleurs pastels, formes rondes (pour les tous petits); réalisme poétique, importance au traitement de la lumière) fauvisme, expressionnisme ; nuances (Elzbieta, Jean Claverie, Gabrielle Vincent) ; style proche de la caricature (Pef, Tony Ross, Quentin Blake, Babette Cole : humour au rendez-vous) ; dessin appuyé, plus stylisé, graphisme simplifie les formes et exagère des parties ; monde étrange. Usage des couleurs est +/_ réaliste selon le style graphique de l’auteur. c. Plans et points de vue des illustrations ≠ Plans Angle de vue principal : endroit à partir du quel on observe la scène (où est placée la caméra). Vue de dos (souvent à fin, vers de nouvelles aventures) Vue de ¾ (complicité avec le lecteur) (Yakouba) d. La composition. Structure de la narration s’appréhender par le biais de la narration. Comparer image début/fin  constate évolution de l’histoire. Album est conçu comme un tout, globalité signifiante. 3. La mise en page. a. Les petits héritages. Tension entre livre illustré et BD. Chaque image est liée aux images qui l’entourent. L’affiche. Discours métafictif. (Yvan Pommaux, l’ile du Monstril) discours sur la mise en page. Question de la séquentialité des images. Double page qui sont des plans. Ponti : travelling, cadrage cinématographique, donne idée du mouvement. Scénographique : manière dont on découpe temps et espace, configuration texte image (Anne Brouillard, Voyage). Calligraphie : + iconique (relation forte entre tracé du dessin et de l’écriture) Poncelet, Chez elle ou chez Elle : questionne la lisibilité de l’image. On distingue ≠ niveaux de textes : o texte matériau plastique o texte dialogue o texte qui va apporter la narration o expression de l’espace avec la disposition du texte dans la page b. Relation texte-image. Contribue à l’expression du sens. Exemple Rolland Barthes (notion d’ancrage) faire naitre un autre sens, 3ème sens.  Fonction d’ancrage ou fonction relai. Texte Image Ancrage Oriente la lecture moins détaillée que l’image Remédie à l’éparpillement moins détaillé que le texte Relai Apporte des données plus détaillées que l’image Ajoute des données plus détaillées que le texte Va et vient constant entre texte et image.  Les types d’illustrations : 2 types d’illustrations (indispensable au sens du texte ou qui peuvent être supprimées) Entre elles :  Les illustration enchainées de façon à produire un récit : images séquentielles.  Les illustrations autonomes : images isolées. Par rapport au texte :  Indépendantes : le récit peut être compris sans que l’on regarde les illustrations.  Associées : le sens du texte est lié aux illustrations. c. Les types de rapport texte-image. L’album est un tout indissociable, quel est le uploads/s3/ activite-4-cours.pdf

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