Œ U V R E S C O M P L È T E S DE S A I N T F R A N Ç O I S 6 DE S A L E S ŒUVRE
Œ U V R E S C O M P L È T E S DE S A I N T F R A N Ç O I S 6 DE S A L E S ŒUVRES COMPLÈTES DE SAI NT F R A N Ç O I S DE SALES É V Ê Q U E E T P R I N C E D E G E N È V E PUBLIÉES D'APRÈS LES M ANUSCRITS ET LE S ¿IH TIONS LES PLU S COHUEUTES A Y liC U N O R A M D N O M U U l i D E p !!it ; B S t M É D I T K » 1 i "V * • t ' ) - A , . • • A / ! , PRECEDEES DÉ SA VIE • • ’ Et ornées de son portrait et d’au fac-similé de^scte écriture H U IT IÈM E ÉDITION TOME X I I l e t t r e s ki> î r it u e ll e s (Suite et lin) YOCABUf.ALRB DÏ5S r.OCGTIOnS IHU$JTÉ£-S — TABL* DFS PÀSSAG>:4 DB L'ÎCHi TüftE SAÎNTifi TABLE GÉKïHAl.tî Î>ES MATI$Rtt$ PAU ORDRE ALPiABÎTIQOK P A R I S L O U IS V I V E S , L I B R A I R E - É D I T E C i* 13, RUE UELAMBRE, 13 SEP R W 5 ŒUVRES DE SAINT FRANÇOIS BE SALES. LETTRES SPIRITUELLES. (Suite et -fin), 1 . L E T T R E 1 DE SAINT FRANÇOIS DE SALES A USE DAME SA COUSINE. Compliments ot sounaits. Madame ma Cousine, Je sçai que vous aves eu des lettres de monsieur mon cou* sin vostre mari, mais ie ne puis me contenir de vous dire que monsieur de la Fleschere qui fut hier icy, ra’asseure que iamais il ne se porta mieux ni monsieur de Charinoysi. Iî faut donques que vous vous en res-iouissies en remerciant Dieu et le louant. Je le suplie qu’il vous accompaigne iovs- iours de se s saintes consolations et qu’en IceJles il vous ron<V de plus en plus sa devote. Je suis cependant, ma Cousine, Vostre «Ousin, compere, parein et serviteur bien humble, F r a n c .' E. de Geneve. x april 1603. 1 Cette lettre inédite jusqu’ici nous a été communiquée par M- T«fcW Thiébaut, chanoine de Besançon. xa. H . L ETTRE * A MADAME DE LA CHAMKRE, RELIGIEUSE HE B A O iE , A A fS. [I la loue de îa complaisance dont elle avoit usé à l’égard de son frète, et lai indique les moments de la journée les plus propres à la récitation de l’office divin. Madame ma très chere Niece, Vous ne sçauriés m’obliger davantage que de prendre îa confiance que vous avés en moy, qui aussi vous chéris et hon- nore avec toute la fidélité que vous pouvés desirer. Vous faites dignement de donner a Monsieur vostre frere toute la satisfaction que vous pouvés, puisqu’il vous tesmoigrie tant de son amitié. E t puisqu’il le desire, c’est bien fait de vous t e - , nir tout le jour occupée aux ouvrages, mais quant a remettre vos vespres jusques a ce que vous vous retiriés le soir après souper, oh ma chere Kieee, je ne le vous conseille pas, non point que ce soit grand péché, car tout au plus il n'est que veniel, mais par e e que ce sera plus d’édification pour toute vostre compaignie et plus de satisfaction pour vos Ire arac si vous vous retirés demi heure devant souper pour dire vos vespres, faysant paroïsire que cela est vostre cher ouvrage et vostre besoigne bien aymée. Pour les autres suffrages des trespassés, vous couvés bien ne les point dire du tout, car vous n’y estes nullement obligée, si que vous pouvés sans scrupule les laisser. Soyés tous-jours bien devote, ma chere Kieee, et croyés que c’est le seul moyen de recevoir toute * Inédite jusqu’à ce jour et communiquée par M. l’abbé Crclier ; l’original *’en conserve au grand séminaire de Besançon, DE C. FRANÇOIS DE SA LES. 3 consolation pour cette vie et pour l’autre. Je recommanderay aN. Sr. madamoyselle vostre seur, affin qu’il lacowaiiise se lon vostre désir. Je vous supplie de resaluer madame vostrè telle seur de ma part et de l’asseurer de mon service. Si j’a - rois autant de liberté que je souhaiterois, vous ne tarderiés gûere a me voir; mais, ne pouvant mieux, je vous visito souvent en esprit, désirant en vostre cœur abondance de l’a mour divin. Vivés joyeuse, madame ma cliere Niece, puis que vous avés bonne volonté d’estre toute a sa divine ma jesté, pour laquelle je suis très affectionné ment Vostre oncle et serviteur très asseuré, F r a n ç o is , E. de Geneve. 2 4 i x ^ e 1 6 0 8 . III. L E T T R E ' SAINTE JEANNE-FRANÇOISE DE CHANTAL A SA1KT ÎSANÇOIS CE SALES. Elle le prie de lui continuer sa conduite pour la perfection. 1611. Monseigneur, Priez fort pour moy, ailin qu’il me retire de ces fascheuses affaires. Ce qui me console parmy tant de travail, c’est que cela est pour la gloire de Dieu, et qu’en fin, après avoir bien travaillé, nous irons jouir du repos eternel, moyennant la * C’est S a 670« delacoîlection-Blaise, édition de 1821., et la 4* des Epistret de la Sainte, édit. de 1666. Nous lui donnons pour date l’an 1611, parce que la Sainte y déclare qu’il y a sept ans que Dieu a rempli l’esprit du saint évoqua <îe mille saintes affections pour le bonheur et la perfection de son âme. A LETTRES SPIRITUELLES grâce du divin Sauveur, que je prie soigneusement pmir la perfection de nostre cœur. Je vous ressouviens, monPere, qu’il y aanjourd’huy se p t ans que nostre Seigneur remplit vostre esprit de mille saintes affections pour le bonheur et perfection de ma pauvre aine. Je vous diray que dés hier elle est demeurée remplie d’un sentiment si extraordinaire de la perfection, que si cela durç il me consumera. Mon Dieu ! mon unique Pere, rendez« moy par vos priere» et conduite toute a ce Seigneur que nous adorons, révé rons et aymons parfaitement. 0 ! que je veux luy estre fi- dele ! Il m’est impossible d’exprimer ce que je sens : aussi ne ferois-je que l’amoindrir par mes paroles ; c’est un ou vrage fait de la main de Dieu. Nous voyons tous les jours clairement abonder ses miséricordes sur nous; c’est pour- quoy nous devons tous les jours nous rendre plus tideles. Pourcela, je consacre de nouveau mon ame a vostre volonté ci obéissance. Dans ce désir je vay recevoir mon Dieu, au quel je demeure, Monseigneur, etc. IV. LETTRE* A MONSIEUR N. DE NOUESELLE. Il recommande à sa charité une pauvre fille. Monsieur, La pauvre fille pour laquelle je vous parlay et vous m^ promistes quelques secours se plaint a moy dequoy elle ne reçoit aucun fruit de mon intercession, ni de la bonmj vo* • Inédite jusqu'à ce jour, et communiquée par M, l’abbé Crelier îonlé qu’alors il vous pleut me tesmoigner. Ayes aggreablo sur cela, je vous prie, Monsieur, que je vous en donne sou venance, et vous die que Dieu vous recompensera de tout ce ■ } u e vous ferés pour cette sienne creature, bien que ce soit par rayson c P équité et de vray devoir. Je tn’asseureque vostre charité et bon naturel vous solliciteront assés sans que per sonne s’y employe davantage : c'est pourquoy je me conten- leray de vous l’avoir rememoré, en vous conjurant de mfa y - mer tous-jours, puisque vous souhaitant toute sorte de bonheur, et mesme en vostre digne mariage, dont on m’a donné la nouvelle ces jours passés, je demeureray, Monsieur, Vostre bien humble affectionné serviteur en N. S. F r a n ç o is , E. de Geneve. 28 ix^e 1612. a Neci. V . L E T T R E * A M A D A M E DE LA F L É C H È R E , A R U M I L L Î . Il l'invite à tout espérer de la protection divine. Ma très chere Fille, Vous estes absolument dame de tout ce qui est en mon pouvoir. Tout ce que vous m’envoyerés sera retiré et garde soigneusement. La vérité est que je ne croy nullement que 4 Inédite jusqu'à ce jour, et communiquée par M. l'abbé Crelier, à qui elle «i ('té envoyée de Vienne en Autriche par Mgr. Misiin, après avoir été trans crite par ce prélat sur l’autographe appartenant à M®* la comtesse Molly- Zicby Ferraris. Monsieur le grand de France pense a nous attaquer pour h present, puysque S. A. est en suspension d’armes et en pro jet d’accommodement, joint que tout le bord du Rosne a esté jusques a present exempt de soldatesque. uploads/s1/ francois-de-sales-oeuvres-completes-vol-12.pdf
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- Publié le Oct 08, 2022
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