PHOTO : DR DESSIN SAÂD ■ Les contrôleurs aériens ont déclenché, jeudi dernier,

PHOTO : DR DESSIN SAÂD ■ Les contrôleurs aériens ont déclenché, jeudi dernier, un mouvement de protestation pour interpeller les pouvoirs publics sur les conditions de travail qu’ils jugent «très défectueuses» ■ Ils ont provoqué un ralentissement du trafi c aérien qui a engendré des retards et des annulations de vols. Hier, une réunion- marathon les a regroupés avec leur employeur. ● L’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef) a maintenu son appel à une grève d’une semaine renouvelable. L es écoles primaires et les CEM, notamment, renoueront demain avec le débrayage pour le gel de la dernière mouture du statut particulier des travailleurs de l’éducation, dont le ministère est en train de réaliser les dernières procédures pour la signature du décret. C’est le message principal contenu dans le communiqué diffusé par ce syndicat, à l’issue de la réunion, jeudi à Alger, des membres du bureau national avec les présidents des bureaux de wilaya. (Suite page 3) Fatima Arab ÉDUCATION NATIONALE GRÈVE ILLIMITÉE À PARTIR DE DEMAIN LIRE L’ARTICLE DE SALIMA TLEMÇANI EN PAGE 3 LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Samedi 28 avril 2012 N° 6546 - Vingt-deuxième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1€. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE El Watan Arts & lettres Lire le supplément en pages 11, 12, 13, 14, 15 et 16 L ’art de la «niya» HAMSI BOUBEKEUR, DE BRUXELLLES À ALGER LA SÉCURITÉ LA SÉCURITÉ DES VOLS DES VOLS EN QUESTION EN QUESTION LES AIGUILLEURS DU CIEL DÉNONCENT LA VÉTUSTÉ DES ÉQUIPEMENTS DE CONTRÔLE ■ Perchée à 670 m d’altitude, elle a toutes les allures d’une véritable ville fantôme. Distante de 47 km d’Alger et du chef-lieu de la wilaya de Blida, elle dépend de la daïra de Larbaâ ■ Ces endroits magiques, au lieu d’attirer des touristes, ont servi de gîte aux terroristes ■ La commune de Sohane fi gure parmi les localités qui ont payé cher la rançon de la paix. Les habitants de Sohane s’installent dans la fatalité DE LA TERREUR INTÉGRISTE AU DÉSINTÉRÊT DES AUTORITÉS LIRE LE REPORTAGE RÉALISÉ PAR ASMA BERSALI EN PAGE 5 REPORTAGE EXPOSITION LIRE EN PAGE 6 Il y a une année nous quittait le professeur Mohand Issad us ur ■ 28 AVRIL 2011-28 AVRIL 2012 PHOTO S: B. SOUHIL El Watan - Samedi 28 avril 2012 - 2 L ’ A C T U A L I T É BATNA Goudjil «exclut» Belkhadem A bdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, ne sera plus, selon Salah Goudjil, à la tête de l’ex-parti unique après la prochaine échéance électorale. En effet, lors d’une conférence de presse donnée à l’hôtel Chelia, jeudi à Batna, le coordinateur du mouvement de redressement au sein du parti, en marge de la campagne électorale qu’il anime dans la région des Aurès, s’est dit confiant en ce changement au sommet. Revenant sur l’historique de son désaccord avec Belkhadem, Goudjil a expliqué que ce dernier porte sur l’exer- cice de la démocratie au sein du FLN. Selon lui, l’excès de prérogatives dont jouit le secrétaire général doit être remis en cause car «aucun autre responsable à la tête du parti n’a eu autant de pouvoirs», a-t-il dit. Et d’ajoutant qu’«il désigne (Abdelaziz Belkhadem, ndlr) le bureau politique et les conser- vateurs. Il use de cela pour désigner aussi les candidats à la tête des listes et c’est d’ailleurs ce qui s’est passé». A propos des nombreuses revendications que porte le mouvement de redressement, l’intervenant dira qu’elles seront toujours d’ac- tualité une fois les résultats des législatives connus. Cependant, des modifications y seront apportées en fonction de ces mêmes résultats. «Avec les députés issus de nos listes, le FLN sera le premier groupe politique au Parlement, j’en suis convaincu», a-t-il affirmé. Une solution devra alors être trouvée à ce conflit, qu’il qualifie d’«interne au parti». Par ailleurs, M. Goudjil a affirmé que la mouvance islamiste ne sera pas à la tête des suffrages. L ’expérience acquise des élec- tions législatives de 1991 en serait garante : «Ce ne sont pas les mêmes conditions ni la même expérience. Il n’y a pas de FIS. Je suis sûr que le score des islamistes ne nous surprendra pas cette fois», a-t-il conclu. Sami Methni MISSION UE 150 observateurs seront déployés L e chef de la Mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne, José Ignacio Salafranca Sanchez Neyra, est revenu hier à Alger, indique, dans un communiqué, l’attaché de presse de cet organe, Miguel Marquez. José Sala- franca visitera la capitale et «se rendra dans plusieurs wilayas où il rencontrera différents acteurs du processus électoral», souligne la même source. «Le 7 mai, 60 observateurs de courte durée seront déployés dans les 48 wilayas du pays. Des obser- vateurs locaux de courte durée, diplomates des pays de l’UE, de Norvège et du Canada, en poste en Algérie, ainsi qu’une délégation du parlement européen, composée de 11 membres, viendront renforcer le dispositif d’observation à partir de dé- but mai. La mission comptera alors 150 observateurs à travers le pays le jour du scrutin», explique M. Marquez. M. Sala- franca a déclaré : «Notre mission est sur le terrain depuis plus de trois semaines. Nous avons déployé nos observateurs dans le pays et ils sont en train de d’examiner attentivement la cam- pagne électorale et la préparation de ces élections. La MOE de l’UE a pour objectif de présenter une évaluation précise, détaillée et impartiale du processus électoral conformément au cadre juridique national et régional et aux normes et trai- tés internationaux signés par l’Algérie. Notre méthodologie prévoit une évaluation minutieuse des éléments-clés de tout le dispositif électoral sans interférer dans le processus en cours. Par conséquent, la mission ne délivrera aucune déclaration et aucun rapport avant le jour du scrutin.» M. Salafranca tiendra une conférence de presse le 12 mai pour présenter «le rapport préliminaire de la MOE». M. B. MOSTAGANEM Une lourde amende pour le RPR U ne semaine après le début de la campagne électorale et suite aux dépassements constatés, la Commission de surveillance des élections vient de verbaliser le Rassemble- ment patriotique républicain (RPR). Ce dernier s’est surtout fait remarquer par un affichage sauvage sur tous les supports disponibles à travers la ville de Mostaganem et des villages de la périphérie. Malgré les rappels à l’ordre, les responsables de ce parti ont continué à placarder des affiches, dont certaines de très grand format, sur tous les espaces, au mépris des règles de bienséance et en totale contradiction avec la loi qui a prévu des espaces pour l’affichage. Après avoir intimé l’ordre aux responsables de retirer toutes les affiches placardées en dehors des endroits qui lui sont réservés, la commission a infligé une amende de 150 millions de centimes au responsable du RPR. Malheureusement, mis à part le FFS et quelques formations, la plupart des autres listes engagées ne se sont pas gênées pour placarder leurs affiches sur des surfaces interdites. Yacine Alim E tat de droit, droits de l’hom- me, libertés individuelles, modernité, justice sociale, égalitarisme, promotion de la place de la femme. Tels sont les maîtres-mots que les candidats du Front des forces socialistes (FFS) se sont assignés. Le plus vieux parti de l’opposition a tenu, dans l’après-midi d’hier, un mee- ting à la salle Sierra Maestra, à Alger-Centre, durant lequel sont intervenus plusieurs candidats à la députation. Maître Mustapha Bouchachi, tête de liste à Alger, précédemment président de la LADDH, a en- tamé son allocution en dénonçant toutes les injustices dont souf- frent les Algériens, notamment ceux qui tentent de se battre pour revendiquer leurs droits : «Je pense notamment à Abdelkader Kherba, un jeune du Comité des chômeurs qui, parce qu’il a participé à un sit-in des gref- fiers, a été emprisonné et risque aujourd’hui 3 ans de prison.» Me Bouchachi accusera le pou- voir d’avoir mis en place «une stratégie afin de détruire le pays, les individus, le patriotisme» et d’œuvrer aujourd’hui, notam- ment à travers le code communal et de wilaya, à ôter leurs préroga- tives et leurs pouvoirs à tous les élus du peuple. Et afin de déjouer les desseins d’un régime violent, le FFS «tend la main à tous les Algériens, afin d’aller vers le changement». Le premier secrétaire du parti, Ali Laskri, également tête de liste à Boumerdès, a, quant à lui, insisté sur la ligne inchangée du FFS : «Nous sommes dans l’opposition et nous le resterons toujours, quoi qu’il advienne. Cette décision de participation est stratégique, elle est une ‘nécessité tactique’, com- me l’a expliqué Hocine Aït Ah- med.» Selon l’orateur, la méthode violente, apanage du régime en place depuis 50 ans, a échoué. «Il faut aller vers un mouvement de contestation pacifique pour faire tomber le pouvoir pacifiquement. Car si l’on tombe dans la vio- lence, il y aura de gros problè- mes», a-t-il expliqué, citant, entre autres, la décennie noire, AQMI et le terrorisme au Sahel. Il a af- firmé qu’il est impératif de réunir les conditions d’élaboration d’un consensus social uploads/s1/ el-watandu28avril2012.pdf

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  • Publié le Dec 18, 2021
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