PUBLICITÉ LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 30 mars 2011 El Watan PHOTO : B.
PUBLICITÉ LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 30 mars 2011 El Watan PHOTO : B. SOUHIL ● Après dix jours consécutifs de sit-in devant le siège de la présidence de la République, les enseignants contractuels ont enfi n eu gain de cause ● Une autre réunion est prévue aujourd’hui avec la tutelle pour trouver une solution aux diplômés en ingéniorat. Lire l’article de Samir Ghezlaoui en page 3 LA DÉCISION D’INTÉGRATION LA DÉCISION D’INTÉGRATION ARRACHÉE DE HAUTE LUTTE ARRACHÉE DE HAUTE LUTTE LIRE EN PAGE 27 L ’ASO Chlef, un solide leader ■ FOOTBALL ● Les participants à la conférence de Londres ont réclamé à l’unanimité la nécessité du départ du colonel El Gueddafi ● Le Qatar est le seul pays arabe à avoir dépêché son Premier ministre ● Le représentant du CNT libyen a été reçu en «vrai» diplomate par les ministres des Affaires étrangères des grandes puissances. L ’après-El Gueddafi a déjà commencé. Les participants à la conférence internationale de Londres, qui a réuni hier plus de 40 pays, ont souligné à l’unanimité que «le colonel Mouammar El Gueddafi doit quitter le pays». Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, a dit tout haut ce que tout le monde exigeait dans la salle de réunion. La conférence a également convenu de confirmer officiellement la création d’un «groupe de contact» politique sur la Libye. (Suite page 8) Hassan Moali mité tre r réunion. e confirmer upe de contact» Hassan Moali Unanimité pour le départ d’El Gueddafi 40 PAYS À LA CONFÉRENCE DE LONDRES SUR LA LIBYE DESSIN : DR N° 6213 - Vingt et unième année - Prix : Algérie : 10 DA. France : 1€. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ENSEIGNANTS CONTRACTUELS C ’est mardi prochain que le conseil d’administration de la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, se réunira pour entériner les décisions qui viendront répondre aux revendications des travailleurs de Sonatrach opérant dans le Sud, a-t-on appris, hier, auprès de la direction générale de la compagnie. (Suite page 7) Lies Sahar PHOTO : MALIKA TAGHLIT/ARCHIVES ■ Une réunion du conseil Une réunion du conseil d’administration de d’administration de Sonatrach est prévue pour Sonatrach est prévue pour mardi prochain mardi prochain ■ L’augmentation des L’augmentation des salaires touchera ainsi les salaires touchera ainsi les 25 000 travailleurs 25 000 travailleurs de Sonatrach au Sud, soit de Sonatrach au Sud, soit la moitié du personnel la moitié du personnel de la compagnie. de la compagnie. VALIDATION DU NOUVEAU RÉGIME INDEMNITAIRE SONATRACH L a société civile en Algérie : réalités et perspectives» est le thème d’une conférence- débat animée, hier, par le sociolo- gue Aïssa Belakhdar au siège du Centre de recherche stratégique et sécuritaire (CRSS). Au cours de son exposé, M. Belakhdar a entrepris, dans un premier temps, de faire le point sur l’importance et le rôle de la société civile dans les sociétés occidentales avant de zoomer sur la réalité algérienne. Tout en faisant remarquer que les organisations sociales tradi- tionnelles (la djamaâ, les archs, la tribu et les zaouïas) ont joué un grand rôle dans la préservation et la sauvegarde de l’identité et des valeurs du peuple algérien durant des siècles, Aïssa Belakhdar – qui est connu pour être l’un des prin- cipaux animateurs de la Ligue des associations de la société civile – a soutenu, toutefois, la nécessité de retenir les leçons des années 1990, période durant laquelle le pays était attaqué de toutes parts sans qu’il ait eu les moyens de riposter. «Les attaques des années 1990 nous imposent d’avoir une société civile forte. C’est une question de sécurité nationale», a-t-il fait remarquer. Fort de ce constat, le conférencier n’a d’ailleurs pas manqué d’in- viter l’assistance à méditer les exemples des Etats-Unis, d’Israël ou de la Grande-Bretagne en la matière. LE RÔLE DES ASSOCIATIONS AUTONOMES Au cours des débats, Ahmed Adimi, docteur d’Etat en sciences politiques et professeur à l’uni- versité d’Alger, a entrepris d’em- blée de recentrer la discussion en proposant de faire le distinguo entre société civile et associa- tions. Ahmed Adimi n’a ainsi pas hésité à soutenir l’idée que si l’on peut concéder le fait qu’il existe des associations, il n’est pas par contre erroné de penser qu’il existe une société civile en Algé- rie. «Il faut dire les choses comme elles sont. Le contexte actuel ne se prête pas du tout à l’émer- gence d’une société civile», a-t-il martelé. L ’intervenant a expliqué notamment qu’«il n’existe pas de règles claires en Algérie pour fonder une association. De mon point de vue, sur les 84 000 as- sociations qui existent, seules 4 ou 5 remplissent vraiment leur rôle», a-t-il soutenu avant de dé- noncer une instrumentalisation à des fins politiques des structures existantes. En guise d’exemple, M. Adimi a rappelé le nombre incalculable d’associations qui se sont précipitées pour soutenir le programme du président de la Ré- publique alors que normalement, les lois leur interdisent de prendre position dans un débat politique. Cela lui fera d’ailleurs dire qu’il n’y a pas d’associations autono- mes en Algérie. En parallèle, a-t-il, poursuivi, «on refuse à des enseignants universitaires et à des chercheurs de créer une petite association». Ce n’est pas tout. Il a également fortement fustigé l’initiative qui a consisté à remettre au devant de la scène les zaouïas. «Un Etat moderne ne se construit pas sur des structures traditionnelles. Un jour, nous payerons cher cette façon de faire», a assuré Ahmed Adimi qui a, en outre, attiré l’at- tention sur les dangers qu’il y a de laisser la société s’emprisonner dans le cercle vicieux représenté par le couple «casse- répres- sion» et de ne lui fournir aucune possibilité de s’organiser et de s’exprimer pacifiquement. De la conférence organisée par le CRSS, dirigée par le professeur M’hand Berkouk, il ressort que la société civile autant que les as- sociations en Algérie ne sont pas perçues autrement que comme des alibis au service du pouvoir. Tout en partageant entièrement l’analyse faite de la situation par M. Adimi, les autres intervenants ont, quant à eux, plaidé en faveur de la promotion de la citoyenneté. Une notion qui, ont-ils dit, n’a pas encore pu se frayer un chemin en Algérie. Z. C. L ’ A C T U A L I T É El Watan - Mercredi 30 mars 2011 - 2 ● De la conférence organisée par le CRSS, il ressort que la société civile autant que les associations en Algérie ne sont pas perçues autrement que comme des alibis au service du pouvoir. CONFÉRENCE AU CENTRE DE RECHERCHE STRATÉGIQUE ET SÉCURITAIRE La société civile en Algérie, un alibi au service du pouvoir ? GRÈVE DES FONCTIONNAIRES DU COMMERCE L’importation bloquée à 100%, selon le SNPMC L es fonctionnaires affectés au contrôle de conformité des produits importés ont para- lysé les stations portuaires et aéroportuaires du pays, au deuxième jour de la grève générale de trois jours entamée avant-hier. Le secrétaire général du Syndicat national du personnel du ministère du Commerce (SNPMC), Keddad Messaoud, a affirmé que le mouvement de grève national a atteint un taux d’adhésion frôlant les 100%. Selon notre interlocuteur, le débrayage sera renouvelé pendant 4 jours à partir du 3 avril en cas de non-satisfaction des revendications des employés de ce secteur par le ministère du Commerce. «Nous n’avons délivré aucune autorisation d’accès aux marchandises, sauf pour les produits dangereux. Nous avons refusé d’assurer le service minimum, concernant les produits alimentaires, souhaité par la tutelle», a-t-il affirmé. Malgré le mécontentement des opérateurs économiques directement touchés par cette action, le SNPMC campe sur ses positions. Ses membres demandent l’intervention immédia- te du ministère pour régler leurs problèmes. «Nos doléances se résument en trois points : la révision du statut 2009 du secteur, l’application du régime indemnitaire et la revalorisation de la prime des revenus complémentaires», a précisé M. Keddad. «Nous voulons également l’amélioration de nos salaires. Un inspecteur, ayant une expérience de 25 ans, ne perçoit que 24 000 DA par mois», a affirmé un autre syndicaliste. La paie est, en effet, une demande pressante de la majorité des contestataires. «Nous avons des bri- gades mixtes avec les secteurs de l’agriculture et des Douanes. Nous aidons les services de sécurité dans le souci de protéger les consommateurs, sur- tout contre le marché parallèle et la contrefaçon. Tout cela pour une paie minable», ont souligné les grévistes. Soutenus par les fonctionnaires des directions de commerce des 48 wilayas, représen- tant quelque 10 000 de leurs collègues à travers le territoire national, les responsables du SNPMC lancent un appel au dialogue au ministère du Commerce : «Nous ne réclamons que nos droits légitimes. Une fois que la tutelle aura accepté un vrai dialogue pour trouver des solutions fiables et durables à nos revendications, nous arrête- rons tous les mouvements de grève», a indiqué M. Keddad. Il est vrai que les responsables du secteur doivent réagir rapidement. Le débrayage dans un secteur aussi sensible que celui-là ne pénalise pas que les importateurs. Les citoyens peuvent en payer cher la facture, sachant que uploads/s1/ elwatan-20-03-2011.pdf
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- Publié le Jul 12, 2022
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