CONTRÔLE PROCÉDURES CHAÎNE GRAPHIQUE IMPRESSION TYPO PHOTO 4/10 6/10 6/10 4/10

CONTRÔLE PROCÉDURES CHAÎNE GRAPHIQUE IMPRESSION TYPO PHOTO 4/10 6/10 6/10 4/10 Cours E. Faÿs http://perso.wanadoo.fr/elisabeth.fays/cours/ La chaîne graphique contrôle des procédures La chaîne graphique regroupe l’ensemble des étapes techniques qui permettent à une idée (concrétisée par une maquette) d’aboutir à un produit imprimé, quelle qu’en soit sa forme finale (brochure, plaquette, affiche, annonce presse, ...). Toutes ces étapes doivent être confiées à des professionnels complémentaires qui réalisent : la conception, la compogravure ou saisie et mise en page informatisée, la photogravure ou travail de l’image numérique, I’impression et la finition. La notion de chaîne, composée de maillons dépendants les uns des autres, implique la complémentarité de chacune des différentes étapes de la fabrication. Si un maillon est défectueux, toute la chaîne est brisée. D’où la nécessité de contrôler … Où sont répartis les contrôles ? Il s’agit de « décortiquer » chaque activité en séquences cohérentes, le processus de production comportera une liste de tâches logiques et la réalisation de ces tâches et sous-tâches sera ponctuée par des contrôles systématiques. ÉTAPE 1 • La conception Il s’agit de rassembler toutes les idées et tous les messages que l’on souhaite voir figurer sur le document. Elle se concrétise par une ou plusieurs maquettes qui définissent : – le format, – l’importance donnée aux photos et aux textes, – le nombre de pages, – le procédé d’impression, – le nombre de couleurs, – le papier, .... Cette étape sert à établir un dossier de fabrication, document de référence, dans lequel on trouvera : cahier des charges, maquette finale, charte graphique, et documents nécessaires au travail : éléments graphiques, textes, … utiles aux autres intervenants de la chaîne graphique. • La saisie et mise en page informatisée Les textes définitifs, tels qu’ils figureront dans le document, sont saisis, puis traités pour obtenir l’effet souhaité. Les textes sont présentés (sur maquette) avec la police de caractères choisie : – indications de hauteur, d’épaisseur, lettres droites ou italiques, capitales ou minuscules ; – justification à gauche et/ou à droite, ... Les textes sont alors positionnés aux endroits indiqués sur la maquette. contrôle • Vérification Fautes d’orthographe, coquilles, etc Inversions ou mauvais placements de textes, Césures, veuves ou orphelines Lézardes, Oubli d’informations, Utilisation des polices, des invariants, des graisses, Application des règles typographiques, Alignement des textes, en colonnes et en pied … Plusieurs épreuves seront nécessaires pour la correction : Épreuve en première : Document portant les premières corrections établies d’après la copie. Épreuve en seconde : Document servant à vérifier par comparaison avec la 1ére épreuve. Bon à tirer (textes) : Décision datée et signée de l’ordonnateur portée sur une épreuve très peu chargée en corrections. La chaîne graphique contrôle des procédures http://perso.wanadoo.fr/elisabeth.fays/cours/ Code typographique ÉTAPE 2 http://perso.wanadoo.fr/elisabeth.fays/cours/ • Le travail de l’image (photogravure) C’est une étape très technique, qui allie des compétences humaines et un matériel très pointu. Le photograveur traite les photos et les illustrations à insérer dans le document au format définitif, en veillant au respect des couleurs par rapport aux originaux. La couleur peut être également utilisée pour un filet qui souligne une photo, un texte, un schéma, etc. Grâce à la PAO (Publication Assistée par Ordinateur), la mise en couleur des textes et des filets est le plus souvent réalisée en même temps que la composition des textes. La photogravure met en couleur tous les éléments du document, conformément à la maquette et en respectant les normes indiquées, afin de sortir les films (un par couleur à imprimer). contrôle à la saisie de l’image Le contrôle à l’écran Les données numériques contenues dans les fichiers de texte et d’image sont traitées par la carte vidéo de l’ordinateur qui convertit les codes binaires en signaux analogiques, impulsions électroniques qui commandent l’éclairement de l’écran cathodique. Selon ses capacités, la carte vidéo permet d’afficher un nombre variable de gris ou de couleurs : • pour obtenir 256 niveaux de gris (ou 256 couleurs), la carte doit assurer un codage sur 8 bits, l’affichage de 16,7 millions de couleurs nécessite un codage sur 24 bits (8 bits par couleurs) Le principe de codage est identique sur un scanner (256 = 28 et 16,7 millions = 2563). L’image est analysée par le scanner, il ratisse la surface du document. L’original, ainsi quadrillé, est converti en mosaïque de carreaux (pixels), dont la dimension exprime la résolution d’analyse en nombre de pixels par pouce (ppp). L’image est donc numérisée et reconstituée en une grille composée d’un nombre de pixels, ce nombre est défini par la résolution d’entrée…, …L’image est affichée à l’écran en pixels Calcul de la résolution d’entrée ÉTAPE 3 http://perso.wanadoo.fr/elisabeth.fays/cours/ La chaîne graphique contrôle des procédures • Vérification 1 Résolution d’image : Pour obtenir de bons résultats à l’impression d’une trame de demi-teintes, vous devez choisir la résolution de l’image en fonction de la linéature de trame du périphérique d’impression. Une résolution de 1,5 à 2 fois la linéature de trame fournit les meilleurs résultats. • Vérification 2 Résolution d’analyse : La résolution d’analyse est proportionnelle à l’échelle de reproduction : donc un original agrandi à 200% doit être numérisé à 2 ou 1,5 fois la résolution mutiplié par 2. Règle pour le calcul du pourcentage de reproduction : diviser ce que l’on veut par ce que l’on a. contrôle Calcul de la résolution d’entrée : Lpi x 2 ou 1,5 x % linéature x 2 ou 1,5 et x par le coefficient de reproduction. exemple : 1) une image scannée sans calcul 2) une image scannée après calcul : linéature 133 x 2 x 150% soit 400 ppp La chaîne graphique contrôle des procédures contrôle pour la sortie de l’image La restitution de l’image numérique L’image, dans sa globalité, est reconstituée sous la forme d’une mosaïque de pixels. La reproduction des nuances de gris en impression nécessite l’intervention d’une trame Chaque point de trame, restitué par une imprimante, est composé de pixels comme tout autre élément de la page (caractères, dessins …) La résolution de l’imprimante dépend de la dimension des pixels. L’image est restituée sur divers supports : papier ordinaire sur imprimante ou sur support photographique (papier, bromure ou film) par flashage sur photocomposeuse. La résolution de sortie sur imprimante ou photocomposeuse Pour reconstituer un point de trame, les pixels sont distribués à l’intérieur d’une matrice selon les algorithmes du langage informatique de l’imprimante. Une matrice de pixels = un point de trame Le nombre de pixels contenus dans la matrice indique le nombre de solutions possibles, donc le nombre de niveaux de gris que peut reproduire le point de trame. Le nombre de matrice (ou de point de trame) par pouce détermine la linéature de la trame. De cette linéature dépend la définition finale de l’image imprimée. Le codage sur 8 bits peut créer jusqu’à 256 nuances, le nombre de nuances est fonction de la résolution du dispositif de sortie et de la linéature de la trame. Le calcul du nombre de nuances est important pour la création de fondus ou de dégradés. Pour obtenir 256 niveaux de gris à l’impression, il faut donc disposer de matrices constituées de 256 pixels (16 x 16). Ces nombres imposent l’alternative suivante : • soit augmenter la dimension de la matrice, donc du point de trame, et obtenir une linéature grossière de définition insuffisante. • soit diminuer la dimension des pixels, et donc choisir une plus haute résolution en flashage sur photocomposeuse. D’où la formule : Nombre de niveaux de gris = ( résolution de l’imprimante) 2 = linéature de la trame Cette équation (dpi/lpi)2 permet de calculer le nombre total de nuances. http://perso.wanadoo.fr/elisabeth.fays/cours/ Calcul de la résolution de sortie http://perso.wanadoo.fr/elisabeth.fays/cours/ ■■■■■■■■■■■■■■■■ ■■■■■■■■■■■■■■■■ ■■■■■■■■■■■■■■■■ ■■■■■■■■■■■■■■■■ ■■■■■■■■■■■■■■■■ ■■■■■■■■■■■■■■■■ ■■■■■■■■■■■■■■■■ ■■■■■■■■■■■■■■■■ ■■■■■■■■■■■■■■■■ ■■■■■■■■■■■■■■■■ ■■■■■■■■■■■■■■■■ ■■■■■■■■■■■■■■■■ ■■■■■■■■■■■■■■■■ ■■■■■■■■■■■■■■■■ ■■■■■■■■■■■■■■■■ ■■■■■■■■■■■■■■■■ Exemple de constitution de matrices À chaque niveau de gris correspond un pourcentage de points de trame selon la surface occupée par les pixels. Dans une matrice d’imprimante de 16 pixels (4 x 4), le point de trame ne peut restituer que 16 niveaux : 0 3 8 12 16 0% 25% 50% 75% 100% Une matrice composée de 16 pixels (4 x 4) ne peut restituer que 16 valeurs différentes : 0 pixel = blanc, 16 pixels = noir, 8 pixels = gris à 50% (schéma ci-dessus) Dans une matrice d’imprimante de 64 pixels (8 x 8), le point de trame ne peut restituer que 64 niveaux : Exemple de calcul de résolution de sortie • (300/60) 2 = 25 Sur une imprimante laser 300 Ppp en linéature 60 Lpp, seuls 25 niveaux de gris seront imprimables. • (1270/120) 2 = 111 Sur une photocomposeuse 1270 Ppp en linéature 120 Lpp, 111 niveaux de gris seront imprimables : suffisamment pour la reproduction de similis courantes. • (2400/150) 2 = 256 Seules les hautes résolutions permettent d’accéder à une trame fine : les 256 niveaux de gris numérisés par le scanner sont conservés pour une meilleure restitution des dégradés. Point de trame de forme elliptique, valeur 30%, orientation 45°, matrice 8x8, 64 niveaux de gris. ■■■■■■■■ ■■■■■■■■ ■■■■■■■■ uploads/s1/ controlequalite-pdf.pdf

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  • Publié le Nov 24, 2021
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