Jeu On peut définir le jeu comme une activité d'ordre psychique ou bien physiqu

Jeu On peut définir le jeu comme une activité d'ordre psychique ou bien physique pensée pour divertir et improductive à court terme. Le jeu entraîne des dépenses d'énergie et de moyens matériels, sans créer aucune richesse nouvelle. La plupart des individus qui s'y engagent n'en retirent que du plaisir, bien que certains puissent en obtenir des avantages matériels. De ce fait, Huizinga remarque que de très nombreuses activités humaines peuvent s'assimiler à des jeux. La difficulté de circonscrire la définition du jeu représente un intérêt pour la philosophie. Il est plus facile de répertorier les jeux. Ceux-ci se caractérisent généralement par un nom et des règles qu'on peut classer par types. Les sciences de l'éducation et du développement humain, les sciences cognitives, la pédagogie examinent le jeu comme pratique infantile, importante pour les apprentissages et l'éducation, ce qui peut le rendre productif à moyen et long termes. Dans le jeu, le jeune humain, comme celui d'autres espèces, réalise sans enjeu vital des actes qui lui seront nécessaire dans sa vie adulte. L'adulte, cependant, continue à jouer, et applique fréquemment le concept de jeu à des activités qu'il ne conçoit pas comme purement divertissantes. C'est ainsi qu'on pose la question « quel jeu joues-tu ? ». La sociologie et la psychologie des interactions humaines, établissent, l'une et l'autre, des liens entre les jeux réglés, comme les sports, et les conventions, souvent implicites, qui règlent la vie des sociétés et les sentiments des individus qui les composent. Cette extension du concept de jeu donne en économie la théorie des jeux. Jeu — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu 1 de 18 06/04/2018 16:50 Généralités Le mot « jeu » Difficulté de la définition Classification des jeux selon Roger Caillois Jeu et morale Extension du domaine du jeu Coopération et compétition Les règles Le hasard Sports et jeux Aspects historiques Aspects philosophiques Jeu et irréalité Jeu et défi Jeu et société Le simulacre Le jeu chez l'animal Jeu et éducation Le jeu comme outil éducatif Jeu et apprentissage scolaire Jeu symbolique Ludant et Ludé Jeu et patrimoine Types de jeux Jeux d'argent Jeux de société Jeux solitaires Jeux mathématiques et mathématique des jeux Jeux vidéo Jeux de stratégie Jeux de plein air Jeux par correspondance Livres-Jeux Jeux linguistiques Jeux à monnayeur Jeux d'adresse Jeux d'acrobatie ou à sensations Voir aussi Bibliographie Liens externes Articles connexes Notes et références Sommaire Généralités Jeu — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu 2 de 18 06/04/2018 16:50 Le mot « jeu » vient du mot latin jocus signifiant « plaisanterie » ou « badinage », qui a aussi donné en français jouet. Par métonymie, on appelle « jeu » l'ensemble des cartes à jouer, et par extension, tout assortiment ou ensemble. En informatique, on a ainsi des jeux de données. Le « jeu » peut aussi désigner la façon personnelle de pratiquer un jeu ou de jouer d'un instrument. En latin les jeux sont désignés par ludi, qui a donné en français « ludique et autres dérivés (ludothèque, ludant, ludé, ludion...). Les sens dérivés du mot renseignent sur l'étendue du concept . On connaît, dans de nombreuses langues, les jeux de l'amour ; certaines figures de style sont des jeux de mots ; les comédiens « jouent » leur rôle, plutôt que de les « agir », bien qu'on les dise aussi acteurs ; la « règle du jeu » désigne par synecdoque l'ensemble des conventions sociales. En Français, on joue d'un instrument de musique, que les Espagnols, comme les anciens Français, « touchent » ; et deux pièces qui peuvent avoir du mouvement l'une par rapport à l'autre ont du jeu. « On appelle jeu tout procès métaphorique résultant de la décision prise et maintenue de mettre en œuvre un ensemble plus ou moins coordonné de schèmes consciemment perçus comme aléatoires pour la réalisation d'un thème délibérément conçu comme arbitraire. » — Jacques Henriot, Sous couleur de jouer . Le jeu a fait l'objet d'une attention sérieuse donnant lieu à une grande quantité de publications. Les essais de Huizinga (1938) et de Caillois (1958) lui sont consacrés entièrement. « Le jeu est plus ancien que la culture », constate Huizinga en ouverture de son Homo Ludens : les animaux « jouent exactement comme les hommes ». Le jeu manifeste l'existence de l'esprit avant la culture et celle-ci, prise dans son sens le plus large, garde du jeu des traits fondamentaux (1951:15). Caillois, limitant son propos à l'espèce humaine, constate lui aussi l'ubiquité du jeu, notant cependant une restriction : « le jeu est une activité de luxe et qui suppose des loisirs » (1967:24). Ces auteurs vont s'attacher à examiner les traits principaux du jeu, partant de la notion commune, sans tenter de définir rigoureusement ce que c'est. L'association du jeu à l'enfance s'est renforcée depuis, après les travaux de Piaget (1945) qui soulignent son importance pour l'apprentissage. Les jeux et divertissements d'adolescents et adultes, et la création, au XXe siècle et plus récemment, d'une grande quantité de jeux de société et jeux vidéo ont suscité moins de commentaires érudits. Pour Brougère (2005), cinq caractères font d'une activité un jeu : que l'on sache qu'il s'agit d'un jeu, même si l'activité existe aussi en dehors du jeu : « Jouer à cuisiner » n'est pas « faire la cuisine » ; que l'on décide librement d'entrer dans le jeu. Ces deux critères sont essentiels. Plus accessoires, les trois autres critères sont l’existence de règles implicites ou explicites partagées, même si le déroulement du jeu peut changer ces règles ; que le jeu n'aie pas de conséquence directe dans la vie « réelle », matérielle et sociale ; l'incertitude sur l'issue du jeu. À des nuances près, répondant à des objections faites aux auteurs précédents, ces caractères sont ceux posés par Huizinga et par Caillois . Le mot « jeu » 1 Difficulté de la définition 2 a Jeu — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu 3 de 18 06/04/2018 16:50 En 1958, Roger Caillois publie Les Jeux et les hommes : Le masque et le vertige, dans lequel il s'essaye à une classification générale des jeux. Il propose quatre fondements pour le jeu : la compétition (agôn) le hasard (alea) le simulacre (mimicry), le vertige (ilinx). La compétition s'oppose au hasard, et le vertige au simulacre. La compétition suppose au joueur une valeur personnelle, niée par l'intervention du sort. Qui joue abandonne sa personnalité ordinaire soit en l'étourdissant dans le vertige, soit en la conformant au simulacre d'un autre être. Les jeux se placent dans un des quadrants de l'espace organisé par ces deux axes (p. 47–48). Les jeux réservent la plupart du temps une part à chacun de ces effets. Ils se répartissent encore selon un troisième axe, qui oppose la fantaisie sans règle (paidia), l'activité disciplinée par les conventions arbitraires des règles (ludus). Les règles, estime Caillois, augmentent la difficulté (p. 48). Les couples {agôn ; alea}, {ilinx ; mimicry} et {paidia ; ludus} opposent un mot grec ancien à une locution latine ou anglaise (mimicry se traduit par « mimétisme »). Répartition des jeux selon Roger Caillois agôn (compétition) alea (chance) mimicry (simulacre) ilinx (vertige) Paidia courses et luttes non réglées comptines, pile ou face, pari, roulette loteries simples, composées ou à report imitations enfantines, jeux d'illusion poupées, panoplies, masques, travesti théâtre, manège, « tournis » enfantin balançoire, valse volador, attractions foraines ski,alpinisme, voltige vacarme, agitation, fou-rire cerf-volant, solitaire, réussites, mots- croisés athlétisme boxe, escrime, football, billard, dames, échecs Ludus compétitions sportives en général arts du spectacle en général N.B. Dans chaque colonne verticale, les jeux sont classés approximativement de sorte que l'élément padia décroisse lorsque l'on descend tandis que l'élément ludus croît. Des moralistes condamnent le jeu, en ce qu'il détourne des activités productives et religieuses. Cette condamnation, assez générale en ce qui concerne les jeux d'argent, où le gain ne dépend pas de l'utilité du joueur à la société, et aux jeux de hasard, où s'exprime un culte de la chance, s'étend, chez des auteurs puritains ou rigoristes chrétiens, musulmans ou bouddhistes, à tous les jeux et divertissements. Étienne de La Boétie dans son Discours de la servitude volontaire prend ainsi, dans une lecture libre d'Hérodote , l'exemple de Cyrus, qui pour assujettir la Lydie, n'aurait pas usé de la force ou de la destruction, Classification des jeux selon Roger Caillois 3 Jeu et morale 4 Jeu — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu 4 de 18 06/04/2018 16:50 mais y aurait établi « des bordels, des tavernes et des jeux publics » pour affaiblir les Lydiens, qui au lieu de s'insurger, se mirent à inventer toute sorte de jeux . Pratiquement, toute activité humaine peut être l'objet d'un jeu, et réciproquement tout jeu peut cesser de le devenir. En effet, le jeu est avant tout une institution (comme l'école, l'Assemblée nationale...), limitée dans le temps et limitée aux joueurs de la partie . Le jeu institue un espace de liberté au sein d'une légalité particulière définie par la règle du jeu . Cependant, le jeu est aussi une manière de représenter le monde. Le jeu transpose uploads/Sports/ jeu-jogos-wiki-fr-pdf.pdf

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  • Publié le Sep 01, 2021
  • Catégorie Sports
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