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R é s u m é d ’ o u v r a g e L e p o u v o i r d e l ’ i d e n t i t é Travail

R é s u m é d ’ o u v r a g e L e p o u v o i r d e l ’ i d e n t i t é Travail réalisé par : JUIDETTE El Mehdi Matière : Méthodologie quantitative Professeur de la matière : Christophe BENAVENT A n n é e u n i v e r s i t a i r e 2 0 0 5 / 2 0 0 6 Master 2 recherche en management Institut d’Administration des Entreprises de Pau http://iae.univ-pau.fr/ S O M M A I R E Bibliographie de l’auteur ............................................................... 1 Le postulat .................................................................................... 2 Chapitre I : Les paradis communautaires, Identité et sens dans la société en réseaux......................................................................... 3 1- La construction de l’identité ................................................................................. 3 2- Les paradis de Dieu : Fondamentalisme religieux et identité culturelle ............................................................................................................................ 3 3- Nations et nationalismes à l’ère de la mondialisation ................................ 3 4- La rupture du lien ethnique .................................................................................. 4 5- Les identités territoriales : La communauté locale ...................................... 4 6- Conclusion : Les communautés culturelles de l’ère de l’information ... 4 Chapitre II : La face cachée de la terre : Les mouvements sociaux contre le « nouvel ordre mondial » ............................................... 4 1- Mondialisation, informationnalisation et mouvements sociaux .............. 4 2- Le sens des insurrections contre le « nouvel ordre mondial » ............... 5 Chapitre III : Les verts une révolution intérieure .......................... 6 Chapitre IV : La fin du patriarcat : Mouvements sociaux, famille et sexualité à l’ère de l’information ................................................... 7 1- La crise de la famille patriarcale.......................................................................... 7 2- Les femmes au travail.............................................................................................. 8 3- Le mouvement féministe et le pouvoir de l’amour....................................... 9 Chapitre V : L’Etat impuissant ? ................................................... 10 1- Mondialisation et Etat............................................................................................. 11 2- L’Etat Nation à l’ère du multilatéralisme ........................................................ 12 3- Gouvernement mondial et super-Etat-nation ............................................. 12 4- Identités, pouvoirs locaux, et déconstruction de l’état nation .............. 13 5- L’état identitaire ....................................................................................................... 14 6- Etat, violence et surveillance ............................................................................. 15 7- La crise de l’Etat-nation et la théorie de l’Etat ........................................... 16 Chapitre VI : Politique informationnelle et crise de la démocratie16 1- Les médias, espace de la politique à l’ère de l’information ................... 17 2- La politique informationnelle en pratique : l’arme du scandale ........... 17 3- Crise de la démocratie........................................................................................... 17 4- Conclusion : Reconstruire la démocratie........................................................ 18 Conclusion .................................................................................. 18 Fiche de lecture « Le pouvoir de l’identité » IAE-Pau -1- 2005/2006 Bibliographie de l’auteur : Manuel Castells est professeur de sociologie et de planification urbaine et régionale depuis 1979 à l’université de Californie à Berkeley. D'origine catalane, il quitte l'Espagne à 20 ans, et étudie en France la sociologie et l'urbanisme. Il obtient deux doctorats, l'un en sociologie, l'autre en lettres et sciences humaines. Il enseigne ensuite entre 1967 et 1979 à l’Ecole des hautes études en sciences sociales à Paris. Outre son poste à Berkeley, il est actuellement directeur de recherche à l’Internet Interdisciplinary Institute de Barcelone, université virtuelle mondiale. Castells a publié une vingtaine d’ouvrages dont les trois tomes de sa trilogie consacrée à L’ère de l’information (Vol 1, La société en réseaux ; Vol 2, Le pouvoir de l’identité; Vol 3, Fin de millénaire). Le postulat : L’apparition de puissantes manifestations d’identités collectives et de mouvements sociaux. L’auteur essaie, à travers ce livre, de savoir quels sont les catalyseurs de l’apparition de ces mouvements et quelles pourraient être leur incidence sur la société contemporaine. Fiche de lecture « Le pouvoir de l’identité » IAE-Pau -1- 2005/2006 Chapitre I : Les paradis communautaires, Identité et sens dans la société en réseaux 1- La construction de l’identité : L’identité est le processus de construction de sens à partir d’un attribut culturel ou d’un ensemble cohérent d’attributs culturels qui reçoit priorité sur toutes les autres sources. Il ne faut pas confondre « identité » avec « rôle », celui-ci est défini par les institutions et les organisations de la société. Le « Par qui » et « Pourquoi » déterminent largement le contenu symbolique de l’identité culturelle. On peut distinguer 3 formes d’identités différentes : • L’identité légitimante introduite par les institutions dirigeantes de la société. • L’identité résistante produite par des acteurs qui se trouvent marginalisés par la logique dominante. • L’identité projet apparaît lorsque des acteurs sociaux construisent une identité nouvelle et se proposent de transformer l’ensemble de la structure sociale. Dans la société e réseaux, cette identité naît de la résistance communautaire. 2- Les paradis de Dieu : Fondamentalisme religieux et identité culturelle : Le fondamentalisme est la construction d’une identité collective par identification du comportement individuel et des institutions de la société aux normes dérivées de la loi de Dieu. Elle est interprétée par une autorité bien précise qui opère une médiation entre Dieu et l’humanité. 3- Nations et nationalismes à l’ère de la mondialisation : Les nations sont historiquement et théoriquement des entités indépendantes de l’Etat. Les nations et les Etats-nations ne se réduisent pas à l’Etat-nation moderne tel qu’il a été constitué à une période donnée de l’histoire. Le nationalisme n’est pas nécessairement un phénomène d’élite. Le nationalisme contemporain tend à être plus culturel que politique. Pour illustrer la séparation entre Etat et nation on peut citer deux exemples : - Le premier est celui de la révolte des nationalités contre l’Etat soviétique, ce qui a été un facteur principal de l’effondrement de l’URSS. - Le deuxième est celui de la catalogne. Celle-ci est considérée comme étant une nation sans Etat et qui appartient à l’Etat espagnol. Fiche de lecture « Le pouvoir de l’identité » IAE-Pau -1- 2005/2006 4- La rupture du lien ethnique : L’ethnie compte énormément en tant que motif d’oppression et de discrimination. L’exemple des afro-américains est très illustratif. Il en ressort une division et une fracture de classe. L’ethnie ne peut servir de base à des paradis communautaires dans la société en réseaux, parce qu’elle repose sur des liens primaires. Ces liens une fois coupés de leur contexte historique n’agissent plus comme fondements par la reconstruction du sens dans un monde de flux et de réseaux. 5- Les identités territoriales : La communauté locale Claude Fisher et Barry Wellman ont invalidé l’idée d’une covariance systématique entre espace et culture. Un environnement local n’induit pas en soi des structures spécifiques de comportement ni d’identité distinctive. 6- Conclusion : Les communautés culturelles de l’ère de l’information : L’ethnie peut ne pas induire de communauté par elle-même. Il est plus probable qu’elle serve de matériau brut à la religion, à la nation et au patriotisme local. Le fondamentalisme religieux, le nationalisme culturel, les solidarités territoriales sont des réactions défensives contre trois menaces fondamentales : La mondialisation, la mise en réseaux et la flexibilité, et la crise de la famille patriarcale. Chapitre II : La face cachée de la terre : Les mouvements sociaux contre le « nouvel ordre mondial » 1- Mondialisation, informationnalisation et mouvements sociaux : La mondialisation et l’informationnalisation sont en train de transformer notre univers mais sans vérification de la capacité de la société et de l’environnement à supporter tous ces changements. Par conséquent on a constaté l’apparition de nombreux mouvements contre la mondialisation. Afin de comprendre l’essence même de l’apparition de ces mouvements, nous examinerons 3 exemples distincts : - Le premier est le mouvement zapatiste au Mexique. Celui-ci oppose la solidarité sociale au crime organisé par le pouvoir de l’argent et de l’Etat. Il a été structuré pour faire face aux conséquences négatives du processus global de modernisation du Mexique à travers l’accord de l’ALENA. Les zapatistes se situent dans le prolongement de la lutte contre la colonisation et l’oppression. Ils voient Fiche de lecture « Le pouvoir de l’identité » IAE-Pau -1- 2005/2006 dans la forme actuelle du « nouvel ordre mondial » la réincarnation de cette oppression. - Le deuxième est celui des milices et du mouvement patriote américain apparus dans les années 1990. Ce mouvement, à l’instar de celui des zapatistes, a été fondé pour faire face au « nouvel ordre mondial » mais avec une vision et des éléments mobilisateurs différents. Pour ce mouvement, la mondialisation n’aura que des méfaits pour les Etats-Unis et les pays d’Europe, du fait que les salaires des ouvriers américains et européens vont être réduits au niveau de leurs homologues du tiers monde. De plus, le flux des immigrants du tiers monde vers l’Europe et les Etats-Unis va créer une majorité non blanche, et le monde sera gouverné par une élite. Selon les idées largement répandues dans le mouvement patriote, le « nouvel ordre mondial » a pour objectif d’anéantir la souveraineté des Etats-Unis et est mis en oeuvre par une conspiration d’intérêts financiers internationaux. Pour se faire entendre, ces mouvements font appel à l’arme. Ils ont des camps d’entraînement partout aux Etats-Unis. De plus, ils utilisent un autre moyen très efficace, en l’occurrence Internet. La quasi-totalité du mouvement développe un autre thème : l’affirmation intolérante de la supériorité des valeurs chrétiennes, qui crée un lien étroit avec le uploads/Societe et culture/ le-pouvoir-de-l-x27-identite.pdf