SOMMAIRE INTRODUCTION..........................................................

SOMMAIRE INTRODUCTION.................................................................................................2 I-GENERALITE................................................................................................3 1-Origine et Systématique...............................................................................3 1.1 Origine......................................................................................................3 1.2. Systématique............................................................................................3 2. Botanique....................................................................................................3 2.1 Feuille........................................................................................................3 2.2 Fleur..........................................................................................................4 2.3 Fruit...........................................................................................................4 3. Ecologie......................................................................................................4 4. Importance économique..............................................................................5 5. Différentes variétés.....................................................................................5 II. ITINERAIRE TECHNIQUES DE LA CULTURE DE L'IGNAME............7 1. Choix du matériel végétal...........................................................................7 2. le germoir....................................................................................................8 3. Choix du terrain..........................................................................................8 4. Préparation du sol........................................................................................8 5. Dispositif et densité de plantation...............................................................9 6. plantation.....................................................................................................9 7. Entretien....................................................................................................10 a. Fertilisation................................................................................................10 b. Désherbage................................................................................................10 III. MALDIES, ENNEMIS ET MOYENN DE LUTTE..................................11 1-Maladie et ennemi......................................................................................11 2-Moyen de lutte...........................................................................................12 IV-RECOLTE..................................................................................................12 CONCLUSION...................................................................................................13 1 LA CULTURE DE L’IGNAME EN COTE D’IVOIRE INTRODUCTION Avec une production de 3 millions de tonnes en 2003, l’igname est la culture vivrière la plus importante en Côte d'Ivoire. On distingue habituellement deux groupes principaux : les ignames précoces et les ignames tardives. Les ignames Dioscorea cayenensis et Dioscorea rotundata sont d'origine africaine. Certaines sont précoces et sont récoltées deux fois au cours du même cycle cultural. La première récolte (juillet-septembre) donne des tubercules destinés surtout à la consommation. La seconde récolte (janvier) est principalement utilisée comme semenceaux. Dans ce travail, nous nous accentuerons sur l’origine, la systématique, l’itinéraire technique de la culture de l’igname, la récolte ainsi que les moyens de lutte contre la maladie et ennemi. 2 LA CULTURE DE L’IGNAME EN COTE D’IVOIRE I-GENERALITE 1-Origine et Systématique 1.1 Origine L'igname est une racine tuberculeuse riche en amidon appartenant à la famille des Dioscoréacées. L'igname est originaire d'Asie et d'Afrique et est encore aujourd'hui un aliment de base de la cuisine des régions tropicales. 1.2. Systématique Au niveau de la systématique l’igname peut être classe de la manière suivante : Règne : Plante Division : Magnoliophyta Classe : Liliopsida Ordre : Liliales Famille : Dioscoreaceae Genre : Dioscorea Espèce : Dioscorea cayenensis 2. Botanique Les ignames appartiennent à la classe de Monocotylées et à la famille des Dioscorinée dont elles représentent le type. Ce sont des plantes à ligne volubile et annuelle, à souche vivace constituant sous terre des tubercules farineux d’un volume souvent considérable. Ce sont des plantes grimpantes, volubile, souvent dioïques. 2.1 Feuille Les feuilles pétiolées, cordiforme, sont selon les espèces alternes ou opposées. A leur aisselle se développent des bulbilles pouvant servir à la multiplication de la plante, t parfois consommables (Dioscorea bulbilfera). 3 LA CULTURE DE L’IGNAME EN COTE D’IVOIRE Figure 1 la feuille d’igname 2.2 Fleur Les inflorescences axillaires sont des grappes ou des épis ; les fleurs femelles, trimère, à ovaire infère triloculaire donnent des samares à trois ailes. 2.3 Fruit Les tubercules de forme variable, ovoïde à oblongue, parfois aplatie ou en forme de massue allongée, peuvent atteindre 1 m de longueur et leur poids généralement de 3 à 5 kg, allé jusqu’à 15 kg. Ils sont garnis d’yeux comme les pommes de terre. La peau est généralement jaune, mais peut être presque blanche ou plus foncée de brunâtre à noirâtre. La chair est généralement blanche, parfois jaunâtre. 3. Ecologie L’igname est une culture qui demande entre 25 et 30 °C pour pouvoir développer ces tiges. Si les températures tombent en dessous de 20 °C, sa croissance est fortement freinée. Pour pouvoir produire, l’igname demande une pluviométrie d'environ 1 500 mm, bien répartie pendant toute la période de culture, qui s'étend sur 6 à 9 mois. Elle peut cependant tolérer des conditions de sécheresse pendant environ un mois sans baisses de rendement majeures. La formation des tubercules est facilitée par de courtes journées, mais l'intensité de 4 LA CULTURE DE L’IGNAME EN COTE D’IVOIRE Figure 2 L’inflorescence de l’igname Figure 3 Les tubercules la lumière ne doit pas être trop faible. L’igname exige un sol très fertile qui ne doit pas être trop compact. Les sols qui retiennent beaucoup d'eau favorisent la pourriture des tubercules, tandis que les sols rocheux ou contenant du gravier engendrent des malformations. Pour obtenir des tubercules bien formés, le sol doit être meuble. La plantation d’igname en buttes donne de meilleur résultat. 4. Importance économique Parmi les plantes vivrières cultivées en Côte d’Ivoire igname occupe une place au choix. Du point de vue économique son rôle est important non seulement dans l’alimentation locale mais également grâce à sa facilité de transport et de conservation dans le ravitaillement des centres urbains. 20 à 30 000 tonnes sont exporte en année moyenne des lieux des productions vers des lieux des consommation, Abidjan en particulière. La production annuelle varie entre 2,8 et 3 000 000 de tonne ces dix dernières années. 5. Différentes variétés Il existe plusieurs variétés d’igname. Les caractéristiques des principales variétés sont mentionnées dans le tableau ci -dessous. (1) Rendement potentiel (t/ha) (2) Rendement moyen (t/ha) 5 LA CULTURE DE L’IGNAME EN COTE D’IVOIRE 6 LA CULTURE DE L’IGNAME EN COTE D’IVOIRE II. ITINERAIRE TECHNIQUES DE LA CULTURE DE L'IGNAME 1. Choix du matériel végétal  Pour les ignames précoces - Utiliser les tubercules obtenus en seconde récolte ; - Utiliser de grosses boutures de plus de 500 grammes.  Pour les ignames tardives - Utiliser des fragments de tubercules ; - Utiliser des boutures beaucoup plus petites (200 à 300 grammes).  Production de semence par la technique des minissetes Choisir un bon tubercule d’igname environs 500 à 1 000 g bien mur de preference igname blache de varieter dioscorea rotundata. Elle doit etre saine mais attention sur ce tubercule provient de la recolte precedent, veiller à ce qu’il se repose au moins pendant 2 à 3 mois, car les tubercules presentent après la recolte une periode de dormance ne peuvent pas germer allant de 2 à 6 mois au cours de laquelle la semence ne peut pas germer. Découper le tubercule en petits morceaux d'environ 5cm de long, en laissant une partie de l'écorcedonne environ 10 à 20 morceaux de 50g chacun. Chaque morceau s'appelle un minisett. Tremper les minisetts fraîchement obtenus dans une solution d'eau + cendre de bois + insecticide + fongicide. On recommande une bonne poignée de cendre et du Demosan ou du Benlate comme fongicide. Laisser ressuyer les minisetts ainsi traités à l'ombre (Eviter le soleil) en prenant soin d'exposer la ou les faces blessées, pendant une ou deux heures. 7 LA CULTURE DE L’IGNAME EN COTE D’IVOIRE Figure 4: Minissets d'igname 2. le germoir Confectionner le germoir à l'ombre, en formant une planche de terre noire bien riche, de 80cm de large. Recouvrir les planches d'une couche de sciure de bois humide d'environ 3 cm d'épaisseur. On peut aussi bien utiliser un bac de germination en bois perforé rempli de terre noire. Les minisetts sont ensuite déposés sur la couche de sciure en tournant vers le bas la partie de la peau, pour qu'elle soit en contact avec la sciure. Cette disposition favorisera la germination. Recouvrir ensuite avec 2 à 3 cm de sciure humide et non détériorée. Arroser régulièrement pour maintenir la sciure légèrement humide. Combrage est nécessaire pour garder l'humidité. La germination peut avoir lieu environ 3 à 4 semaines après (en fonction de la variété). Elle peut mettre plus long. Après 3 à 4 semaines de séjour en germoir, les minisetts ont prégermé et sont prêts pour la transplantation. 3. Choix du terrain - Préférer les sols fertiles, bien drainés, argilo-sableux ; - Préférer, comme précédent cultural, des jachères naturelles de longue durée (5 à 10 ans), des jachères améliorées avec du Pueraria (moins de 5 ans) ou des céréales. 4. Préparation du sol Préparer le sol suffisamment tôt, décembre-janvier en zones humides, soit 1 à 2 mois avant l'arrivée des premières pluies. Défricher et labourer en formant des buttes ou des billons, Ne brûlez pas les mauvaises herbes, elles vous seront très utiles. Il n'est pas conseillé de cultiver l'igname sur un site de forêt vierge où on vient d'abattre de grands arbres, car les racines qui n'ont pas encore pourri risquent d'entraver le développement des tubercules. Nous retiendrons deux modes préparation du terrain : - Labour avec formation de billons - Creuser des sillons sous forme de tranchées, QC0fonds de 30 cm, avec une largeur de 50cm. La longueur d’une tranchée peut aller jusqu'à nom. - Verser beaucoup de matières organiques, de la litière, des résidus végétaux, des herbes, de la fiente d’animaux, etc. - Y épandre l'engrais à la dose d'une cuillerée à soupe par m2 - Recouvrir le tout avec de la terre noire de surface jusqu'à obtention de billons de 50 à 60 cm de hauteur, avec des écartements de Im au moins. Labour avec formation de buttes - Creuser des rangées de trous d'environ 40 à 60cm de profondeur, et 40 à 100cm de côté 8 LA CULTURE DE L’IGNAME EN COTE D’IVOIRE - Y verser beaucoup de matières organiques, de la litière, des résidus végétaux, des herbes, de la fiente d'animaux, etc. - Verser dans chaque trou une cuillerée à soupe d'engrais - Recouvrir le tout avec de la terre noire de surface jusqu'à l'obtention d’une butte conique d’environ 40 à 50 cm de hauteur ou plus si c'est possible. - Laisser des écartements d'environ 20 à 30cm entre buttes. 5. Dispositif et densité de plantation  Pour les uploads/Societe et culture/ expose-igname 1 .pdf

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