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Anthropologie Introduction : l’anthropologie pour penser les pratiquer corporel

Anthropologie Introduction : l’anthropologie pour penser les pratiquer corporelles Le corps comme marqueur culturel corps et cultures. Les pratiques sportives marquent le corps et indique la pratique, les tatouages sont un marquage social ou un changement social ( naissance, liberté, la matrimonialité, la mort…) différente signification, les cicatrices, les brulures sont aussi des marqueurs. Le sexe, la circoncision, la religion est un facteur important sur les marqueurs corporels. Normes sociales qui évolue en fonction du temps du milieu social. La pratique sportive est une pratique juvénile: qui concerne principalement les jeunes jusqu’à la trentaine représentation jeune; norme d’hygiène qui ont changés. Définition de l’anthropologie c’est après les grandes découvertes du 18eme siècle que va se développer l’anthropologie ; se rendre compte de la diversité du monde. C’est l’occident qui se déplace et envoie une image de l’ailleurs, c’est là que nous allons regarder l’étrangeté des autres populations : qu’est qui fait la spécificité de l’homme, on va chercher la différence pour voir les points communs. histoire de l’anthropologie REF : Claude rivière, introduction à l’anthropologie, Paris, Hachette, 1999 Au XIXe alors que la sociologie prend naissance dans le besoin de penser les transformations sociales d’une société en pleines mutations ( politiques et scientifiques, industriels ) L’anthropologie nait davantage ( lors des grandes découvertes) mais aussi par intérêt romantique pour l’exotisme. Rappelons qu’elle se développe dans un contexte colonial fort, et se développe avec les grandes expéditions. Selon CLAUDE RIVIERE « elle a pour parrains l’histoire naturelle et l’esprit d’antiquaire; la sociologie s’enracine, elle, dans le réformisme social et dans la philosophie. La pensée réflective ( recherches classificatoires, schémas de l’évolution, valorisation des types tel que les races et les ethnies ) épaules l’action de réforme sociale et vise à « civiliser » les dits primitifs ». Jusqu’au milieu du XIX siècle l’anthropologie est reliée à l’expansion coloniale et à l’instauration d’une domination des pays européens sur le reste du monde. l’idée présente de l’occident est l’opposition civilisé et sauvage avec une logique coloniale, classification des populations et des groupes sociaux. ce qui entraine le racisme. grande révolution après la seconde GM notamment grâce à Claude LEVI STRAUSS ; anthropologue français, discours à l’UNESCO. Emergence de la diversité montrant leur égalité, populations noires qui vit comme les autres et prise de conscience avec l’abolition de l’esclavage. Depuis 1950 fin des empires coloniaux ; l’ethnologie a évolué et à contribué à développer un autre regard sur l’autre…. 1880-1890 zoos humains explosions universelle, exposition des différentes populations et des différents continents. Grands courants fondateurs de l’Anthropologie :  L’évolutionnisme : le 19ème siècle, installe une partition du monde entier entre les « civilisés » et les « primitifs » ( vision subjective du monde ).  Le fonctionnalisme : fin 19ème (début 20ème siècle) dominant en Angleterre, critique le courant évolutionniste, l’ethnologue fonctionnaliste est l’homme d’un terrain, spécialiste d’une peuplade ou d’une région, il fait des monographies minutieuses. Les traits observés ne sont ni des survivances ni des progrès mais des dispositifs qui ont un rôle à jouer dans la société observée Malinovski.  Le culturalisme : nait vers 1930 aux USA postule le particularisme de la culture comme ensemble des comportements de référence textuelles et de valeurs communes ce sont les variations culturelles qui caractérisent les sociétés ; FRANZ BOAS En France après les travaux de Marcel Mauss (1925) c’est le structuralisme qui va exercer une fraude influence sur l’anthropologie française. Ce courant sera dominé par Claude Lévi-Strauss et son œuvre reste un modèle dans les domaines de l’étude des rites, et des mythes (1964) et de la prenté (1947). Extrait de film qui permet de bien situer la naissance de l’Anthropologie : à la mémoire de marcel Griaule Mission DAKAR- DJIBOUTI L’ethnologie française est née lors de la mission Dakar Djibouti 2. DEFINITIONS L’Anthropologie Elle a le sens le plus large. Il y en a plusieurs définitions, mais on peut dire avec COPANS ( introduction à l’ethnologie et à l’Anthropologie, 2002 [1996]) qu’elle correspond à une « science sociale et culturelle générale de l’homme ». En 1958, dans l’Anthropologie structurale, Claude Lévis Strauss a proposé une formule pour caractériser l’Anthropologie. Il a écrit qu’elle est une « science sociale de l’observée » . L’Anthropologie se caractérise d’abord comme une entreprise de traduction de cultures (Kilani, 2009, P.14) Remarque : Comparer les cultures à travers cette comparaison permet de poser des questions sur « quels sont l’essence de l’humanité ? ». A travers l’Anthropologie, on va faire ressurgir les cultures, les corps sont porteur de cette culture, implicitement les corps signifie l’appartenance à cette culture. Remarque 2ème définition de L.Strauss : L’observation d’une culture passe nécessairement par un filtre de traduction. « un anthropologue va d’abord apprendre la langue de la culture…» donc il existe une la barrière linguistique On est toujours dans l’incompréhension d’une autre culture…. Incommensurabilité : aucune culture n’est comparable à une autre. On est dans une logique de traduction des cultures L’Ethnologie Pour Claude Rivière « l’ethnologie, élaborant les matériaux fournis par l’ethnographie, vise après analyse et interprétation à construire des modèles et à étudier leurs propriétés formelles à un nouveau de synthèse théorique rendu possible par l’analyse comparative ». L’Ethnographie Elle correspond, l’écriture de ce qu’on observe. Elle prend souvent la forme de monographies (collecte de données) . Remarque : ethnographe décrit une société donnée, une population, il va essayer de comprendre dans la totalité des descriptions « qu’est-ce que l’humanité ». 3 concepts fondamentaux L’autre Transformations de l’Anthropologie relatives au regarde porteur sur l’Altérité : « la distinction entre l’autre et moi, eux et nous, est seulement proposée dans un but heuristique. C’est-à-dire de recherche, et non pas pour renforcer les types idéaux souvent opposées par couples : Primitif/civilisé, sociétés traditionnelles/sociétés rationnelles, communauté/sociétés ». Claude Rivières, introduction à l’Anthropologie, 1999 Remarque : Regard colonisateur, colonialiste, On a un regard dominant supérieur sur les autres cultures Exemple : la Vénus noire ; Rendre les individus soit des objets, soit un animal avec cette opposition entre homme et animale construit avec l’excursionniste Rendre l’homme maitre et possesseur de la nature. La base de l’Anthropologie ; il y a une base d’antiquaire, une collection d’objet, de masque, on a également des restes d’humains. exemple comme LES TETES MAORIES exposé au muséum de Rouen ; « que fait- on de ses têtes tatoués ? » des questions ethniques ; En fin de compte ses teste on étés restitués aux populations. Transformation du regard, Cette envie de dominer devient une altérité a notre vie commune… La culture Jean Fleury ( la culture, Rosny, Bréal, 2002) distingue 5 traits caractéristiques de toute culture :  Il s’agit d’un phénomène collectif. Remarque : contresens avec les cultures individuel.  Elle procède d’une activité symbolique omniprésente. Toute activité culturelle est une production de signification Remarque : activité symbolique= on donne du sens a ce que nous faisons, à ce que nous sommes, la culture est toujours en transmission. Chaque génération , chaque individu va investir d’une certaine manière à la transmission de culture. Il y a pas une essence culturelle qui existe en soi, c’est toujours en construction.  Elle est inscrite dans la transmission. Transmission généalogiquement, un des éléments qui nous sépare des cultures animalières.  Elle constitue un « DEDANS » par rapport à un « DEHORS » . la frontières sont néanmoins poreuses. L’inter…. S’identifie à des personnes similaires à nous et inversement. L’identité est constitution sociale, nous sommes sans cesse en construction. °Elle est caractérisée par sa cohérence interne. Elle est organisée comme un système, a une forme, mais n’est pas rigide, peut évoluer, s’adapter Dans un sens Anthropologique, chaque culture est spécifiée dans le temps et dans l’espace. L’étude de la culture consiste à penser l’universel (la condition humaine ) Une culture est … chaque représentation, chaque société se représente ce qu’elle est. Chaque société à des mythes un système d’images qui représente ce que nous sommes dans le monde. Chacun de nous sommes différent, d’où nous venons est différent dans chaque société. « représentationnelle » : toute culture véhicule une somme de connaissances et croyances sur le monde qui nous entoure, et la manière dont il fonctionne et change. « constructive » : la culture fait exister les institutions comme le mariage, la loi,… et nous acceptons (ou pas) les conséquences qui s’ensuivent. « directive » : par intérioration, la culture nous pousse à observer les normes de conduite. Leur observance et liée à plusieurs types de récompenses : personnelle, morale, sociales. « Vocative » : notre culture fait que, face aux évènements, nous éprouvons des sentiments, exprimons des attitudes. Tellement de culture est donc aussi porteur d’affects. Ces émotions peuvent bien être naturelle, mais la manière dont nous vivons n’en est pas moins liée à notre culture. L’acculturation, selon D.Cuche est définie de la manière suivante »ensemble des phénomènes qui résultent d’un contact continu et direct entre des groupes d’individus de culture différente et qui entrainent des changements dans les modèles culturels initiaux de l’un ou de uploads/Societe et culture/ anthropologie-recuperation-automatique.pdf