Les llouueaux Traitements des Maladies Uénériennes Toue ttroits do reproduotion
Les llouueaux Traitements des Maladies Uénériennes Toue ttroits do reproduotion, tratluction ct rtlaptation résorvés Pour tous pays' ri ,';. i . Dr Hubert IEAII do la Facultd de Parl: Les llouueaux Traitemonts des tlaladies Uenériennes Leurs causes, leurs remèdes Méthoile de guéfison d'après let dcrnières découvertet médlcalq LIBRAIRIE 13 ASTRA 12, nur DE Cnrnnor,, L2 PARI$. XU Avant'Propos Il n'y e pes de science ù, laq'uelle le public f intéresse plus qu'ù lu médecine. Illalheureu' Mmont, lu mddccine èst aussi la sciencê sur taquelte it a lo plus d'tdéet erronées' C'eil pourguot lu tâ,che d,u mddecin ast si difficile' "Le malade, au làeu de ruture doci'lement sas prescriptions, les d,tscute sauuent'' De sarte guo le médecn,n est aûligé de aasncre ane foule de préjugéa at d'en d*montrer l'insanité ùsas maladet, {il ueut que ses conseils sotant êtd'c- tornent sutttis, { I 'l a :t ') .:, : i l & A ! Cat idêoa fausses qrt'an & sur la médeci'nc aiennent en grû,nde partàe da ee gu'il n'U a ' I, t"' 'ir:r, 1.. I T i : i L l I ' I i I È i.i t. i^{ t' I t' t.l' f iii t- rt + ,{ 1..r. (., . LES NOUVEAUX TNÀIT.EUENTS pd,s de liures de uulgaràsati,on,, ù proprement parler. Ouurez un liare de médecine et aous serel rebuté dès les premières ligryes par l,ari,- dile det termes teclrnigues : Le bttt de cette collection est de donner azt lecteur des idees simples mais très précises sur ehacune des branches de cette science en éuolu- tion constante qu'est la ntédecine. Le médecin, lorsqu'il donne cles prescriptions n,u pa,r Le temps matériel de fournir ù cltaque nzalade' des erplications sur son cas. Et il est de toute euidence gue .des conseils dont 0n ne comprend pûs exactement le but et la portée sont au mal ou irrégutièrement suiuis. C'est cette lacune que nous désir"ons comôler et nous espérons ainsi, uenir en ai,de ù la fois aur malades et au mëdecin. Le but gue nous poursur,urons aaant tout c'est, grâcà à une hygiène bien comprise, de préuenir Ia maladie" Le aieil adage mieur uaut préuenir que guérir "\ i r .**' f' -';I '+pt' DES MAIÀDIES VÉNÉRIENNES fr conserué toute sa aaleur. Et nous sttltj]rcs persuadés que si. le public était su/fisamment i,nstruit, la mortidité serail reduite de 80 010. Notre premier liure a,urfl pour oôjet les maladies aénériennes, cctr ce sont les maladies dont il est le plus facile de se qtréseruer et ce sont celles sur lesquelles ont cours le plus d'idées fausses. Nous traiterons de laôlennar- ragie, de la syphilis et du chancre ?nout., cer- taines maladies dites uénériennes, telles que la gale, étant plutôt du ressort des maladies de ' la peau. N otre terte sera,i"cr,tstre par guelques figures ou plutôt quelques sch,èmas, dans lesquelles nous ne dessinerons que l'indispensable. Natre souèi domùnant'est, en effet, d'être clair et nous aoulons que le lecteur ne se perde pas plus [ans les complications du terte que dans lq compleritd des frgures. Voici, Ia diuision ,tr':Ut '1,.: t0 LËS I{OUVEAUX îRAITE}TENIS chapitre nous iltudions l'anatomie dns orgû,n6s genttauæ ehes l'homme et ch,az la femme, at la physr,atogie des fonctàons de reprod,ucti,on, C'est un chapitre efirâmement ande mais qui' sst malheureusemont ùécessaire plur ld' eom' préhenston des maladies qui affectent las orgûnes senuels. Pour ne pa,s infligor à nos lecteurs u,n tra' 'uuil trop pénible notts aaons établi' à la f'n de ce chaprlre une table des matièras. Sù darc la cours de la lecture des aritres chapi,tret i'ls sont arrêtés pd,r un terme d'anatomie ou de physio- togie qu'ils no conna'issent Pdr,, cette table d,es matières leur rndiquera I'endroit ctact aù sa trruae l' erplication d,e ce.têrme. Le deutiàme chapitre est consaué ù l'6tude de la blennorcagic. Naus a,azns insisté pû,rti* culièrament sur les graues complications da octte rodoutaôla maladte. Le troitièmet,chapitre traitê dê la syphi'lia, DI'S U.ÀLÀDIES VÉNÉRIENTTES Cette maladie gui était ù,iuste titre si redoutée autrefoi,s aété aa,tncuepar lu science mod,erne. Dans le quatrième chapitre est étudie'le chancre rnou. Cette affectr,an est relatiuement benigne guand elle est soignde dès le début- Le cinquième chapitre est réserué ù la pro' p hylarie des maladie aénénennes, c' est-à-d,ire contient les conseils qu'il faut suiure pour éuzter ces m,alad,tes. il est très court mais rendra les plus grands serar'ces ù ceur qui se conforment a,utr prescru,ptions qui y sont f aites. Si, ce petit liure amiae ù' d'iminuer le pour- centage encore sà eleaé des maladi,es aenë- riennes, ce sera pour nous la meilleure récom- pense de nos efforts. l.l. i lr I I I I CHAPITRE I Les Organes génitaur f,es fonetions de reBroduefion l. - Anatomie des organes sexuels masculins. oo,, * 1 t,ili::ïilî;".*, Les or$enes sexuels masculins, tout le monde le sait, sont les testicules (l). Situés f,u fond des bourses ils sont suspendus chacun par un eordon dans lequel se trou- vent veines, artères, nerfs, cana,ux con- ducteurs du sperme, etc... thaque testicule se trcuve recouvert en l4 \ I,ES NOUYEAUX TRÀITEUENTS arrière per un org'a,ne en forme de g'rosse virg'ule qu'on appelle épidid'yme (2)' La partie la plus larg:e de cette virgule, appelée la tête, surplombe le testicule. On a très justement compa,Pé lc testicule recouvert de son épididyme à un casque recouvert de son oimior. Le testicule est oonstitud per un très g'rand nombre de logettes. Dans ces logettes ee trouvent dos on'nÊux oont'our- nés sur eux-mêmes. Dans ces c&na'ux se forment les spermatozoldes {ui, nous le verrons, sont l'élément principal de la semence mâ,Ie. Tous ces ta'naux débou- chent dans t'épididyme qui n'est lui-même qu'un tube tortueux. Ce tube no continue par le canal dëférent (3) qui se trouve & I'intérieur du cordon. Lgs cordorcr (4) Ëo sentent très bien à trùvers la peau deg bo(ireoe, au-doÊsug de chaque testioule' Le i4 't ;d#s* pEs ratÀDInS YÉNÉRIENNES cenel déférent, d'abond mélangé avec los autres éléments du cordon, s'en séparo enguite. il remonte derrière la vessie, puis vient se loger entre la vessie et le rectum' Le rectum (S) est, on le sait, la dernière partie de I'intestin, qui aboutit à l'anus par où sortent les matières fécales' Chaque cunal déférent s'ouvre d&ns une sorte de rdservoir placd sur son côté' où s'ama'sse lo sporme. Ce réservoir srappelle la aési- cule sémr,nale (6). Chacune des dsux vési- cules séminales s'a,Ppuie donc sur la faoe antérieure du rectum. Enfln le sperme est conduit dans I'urètre (canal par lequel pesse I'urine pour s'écou- ler de lb veesie au dehors) per le canal éjaeulateur (7), qui fait euite a,u c&na'l défé- rent. Les canaux éjaculateurs peu après leur origine, traversent une g'rosse g:lande dont lË {6 I,ES NOUVEÂUX TRÀIÎETENTS nous parlerons souvent, qui s'appelle la prostate Ils débouchent dans le canal de I'urètre par deux trous qui se trouvent percés dans une saillie appelée le aeru montanum (8). Le sperme La semenc,e mâle qu'on appelle le sperme (9) est un liquide constitué par la sécrétion de plusieurs g'landes et conte- nant comme éléments actifs les spermato- zoides (10). Lorsqu'on examine du sperme au rrti- croscope, on y observe la présence de fila- ments. Ces filaments qui ont environ cinq eentièmes de millimètre de long'ueur, sont renflés à une de leurs extrémités appelée tête. Ils ressemblent un peu à des têtords. Lorsque Ie sperme est récemment émis, les spermatozoïdes sont extrêmement Flc. l. Terminaison de I'appareil urogénital chez I'homme. (Schéma.) Coupe antéropostérieure. {. Vessie. 2. Rectum. 3. Yésicule séminale. 4. Canal déférent. 5. Canal éjaculateur. 6. Prbstate. T. Sphincter du col, 8. Sphincter membranoux. 9. Bulbe. 1.0. Gland. l{. Corps coverneux. {2. Fosse naviculaire, 13. Méat. 'o,ir' I .j DES lf,ALADTES VENENIENNES {9 i i I { mobiles. Ils a,vancent très rapidement grâce aux morrvenrents de leur queue Lorsqu'ils sont placés dans de bonnes conditions de chaleur et d'hrlmidité, leur. résistance est grande.-IIs peuvent vivre huit jours dans les voies génitales de la femme. Ils meurentviteen milieu acide. Comme l'urine est normalement acide, et comme il en reste toujours un peu dans I'urètre, cette acidité a, besoin d'être neutralisée. Cette neutralisation est produite par le liquide que déversent dans l'urètre, avant l'éjaculation, toutes les glandes qui y sont annexées et que nous allons passer en revue après avoir étudié sommairement I'anatomie de I'urètre. !., + { .! 20 LES NOUYEAUX TRAITEMENTS B. - L'unùtnn ET LEs eLÀNDEs ÀNNExEs L'urètre ({l) commence au col de la vessie. Il est entouré à ce niveau per un ûnneau musculaire appelé sphincter (12) qui ne s'ouvre que lorsqu'on veut uriner. Aussitôt il traverse, comme un tunnel, une glande volumineuse, la prostate, placée sous la.vessie. C'est la portion de I'urètre appelée prostatique (tl'3). Au sortir de la prostate, il traverse cer- taines membranes qui font partie du péri- née. C'est là s& portion dite memôra- neur (t4). Enftn il s'enfonce obliquement dans une sorte d'éponge qu'on appelle le corps spon' gieut (15). Ce corps spong'ieux se renfle en une môssueî appelée bulôe ([6), à I'endroit or) I'urètre le pénètre. 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- Publié le Jui 04, 2022
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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