LA PARACHA EN RÉSUMÉ Yossef se faisait beau ? Berechit (37,2) : (...) Il était
LA PARACHA EN RÉSUMÉ Yossef se faisait beau ? Berechit (37,2) : (...) Il était jeune – passant son enfance – avec les fils de Bilha et ceux de Zilpa...» Rachi explique «Il était jeune» en précisant que Yossef «faisait toutes les choses que font les jeunes, comme soigner ses cheveux et s’arranger les yeux pour paraître beau». Un Talmid ’Hakham (érudit) doit faire particulièrement attention à son apparence exté rieure : ses habits, par exemple, doivent être exempts de toute tâche, afin que son image inspire le respect de la Torah. Cependant, Yossef se voit reprocher de s’être trop préoc cupé de son esthétique, et cette attitude est même qualifiée de faute. C’est pourquoi il est écrit : « Il était jeune » : il se conduisait comme un adolescent qui passe beaucoup de temps à s’arranger... D’autre part, nos Sages affirment : « Lorsque le Yetser Ha-Ra (penchant au mal) rencontre une personne qui s’occupe trop de sa chevelure, il se dit : voici ma prochaine victime, il va être aisé de la faire fauter... » (Meam Loez) Le Talmud (Nazir 4b) raconte qu’un bel adolescent aux très beaux cheveux vint un jour voir Shimon Ha-Tsadik pour se faire couper les cheveux et amener le sacrifice propre au Nazir – personne qui s’est abstenue de boire du vin et de se couper les cheveux pendant trente jours. « Pourquoi veux-tu supprimer une si belle chevelure ? » s’enquit il. Le jeune homme lui répondit : « Un jour que je menais le troupeau de mon père s’abreuver, je vis le reflet de mon visage dans l’eau et j’en fus très troublé. En observant la beauté de mon visage, je commençai à sentir mon mauvais penchant prendre le dessus. Il faisait tout pour me détourner du droit chemin, en me proposant d’accomplir toutes sortes d’Avérot – fautes ! C’est alors que je me rappelai mon origine, une « goutte dégradée », et ma fin, être « mangé par les vers ». Sur ce, je jurai de devenir Nazir et de me raser la tête. » Lorsque Shimon Ha-Tsadik entendit cela, il l’embrassa sur le front et s’exclama : « Que les Nezirim comme toi soient nombreux en Israël ! ». Shimon Ha-Tsadik n’avait pas l’habitude de consommer les sacrifices des Nezirim – car il n’appréciait pas qu’on fasse vœu d’ascétisme – mais considérant l’attitude du jeune homme comme exemplaire – car celui-ci avait voulu « briser » son Yetser Ha-Ra – son mauvais penchant, il dérogea à son habitude et consomma de ce sacrifice. CHABBATH : VAYECHEV PARIS - ILE DE FRANCE Entrée : 16h36 • Sortie : 17h48 Villes dans le monde Lyon 16h38 • 17h46 Marseille 16h45 • 17h50 Strasbourg 16h15 • 17h27 Toulouse 17h00 • 18 h06 Nice 16h36 • 17h42 Jerusalem 15h56 • 17h15 Tel-Aviv 16h15 • 17h17 Bruxelles 16h19 • 17h34 VAYECHEV 5770 F e u i l l e t h e b d o m a d a i r e w w w . t o r a h - b o x . c o m UN TRÉSOR DE LA PARACHA Feuillet dédié à la prompte et totale guérison de Chlomit Rahel ‘Haya bat Myriam (ZENOU) n°2 Los Angeles 16h26 • 17h25 New-York 16h10 • 17h14 Londres 15h33 • 16h50 Casablanca 18h05 • 19h04 Prière de respecter la sainteté de ce feuillet : ne pas le jeter ni le transporter Chabbath Yaacov s’installe à ‘Hevron avec ses douze fils. Yossef, âgé de 17 ans, est son préféré. Yaacov lui confectionne une tunique particulière multicolore et cette préférence suscite la jalousie de ses frères. Yossef raconte à ses frères deux rêves qui présa gent qu’il règnera un jour sur ses frères, accentuant par là leur jalousie et leur haine. Un jour, Yaacov envoie Yossef prendre des nouvelles de ses frères qui font paître les troupeaux. Le voyant arriver, Shimon et Lévi envisagent de le tuer mais Réouven les en empêche et proposent de le jeter dans une fosse avec l’intention de revenir le sauver. Pendant l’absence de Réouven, Yéhouda propose de le vendre à une caravane de commerçants Is maëlites. Yéhouda se marie et a trois fils. Sa femme, Tamar, se remarie avec son deuxième fils Onan. Tamar, qui aspire très fortement à avoir une descendance de la famille de Yéhouda, se déguise en prostituée et séduit Yéhouda lui même (qui avait perdu son épouse depuis peu). Tamar tombe enceinte suite à ce rapport et Yéhouda, en l’apprenant, la condamne à mort pour adultère (une femme en attente de lé virat a le statut de femme mariée). Tamar, refusant de dénoncer Yéhouda, exhibe cependant des objets qu’il lui a laissé en gage de paiement et affirme que le père de cet enfant est le propriétaire de ces ob jets. Yéhouda reconnaît alors qu’il est le père. Yossef est amené en Égypte et vendu au ministre des abattoirs du Pharaon. Il devient rapidement l’in tendant de toutes les affaires de son maître et sa femme Potiphar tente de le séduire. Yossef refusant ses avances est alors jeté en prison. Il rencontre l’échanson (ministre des vins) et le boulanger en chef du Pharaon qui ont été jetés en prison pour offense au roi. Ceux-ci sont troublés par des rêves qu’ils ont fait. Yossef interprète ces deux rêves. Il leur annonce que dans trois jours, le boulanger sera condamné à mort et l’échanson réhabilité à son poste. Il demande à l’échanson d’intercéder au Pha raon pour obtenir sa libération. Les prédictions de Yossef se réalisent mais l’échanson oublie Yossef... IL ÉTAIT UNE FOIS LA PARACHA Berechit (38, 24)) : « Yéhouda dit : faites- la sortir et qu’elle soit brûlée. On l’a faite sortir… » De là les Sages ont dit : «mieux vaut pour l’homme se jeter dans une fournaise ardente que de faire honte à autrui en public» (Rachi au nom des Sages). Dans l’introduction au livre Péat HaChoul’han, Rabbi Israël de Schkalov raconte une histoire terrible qui est arrivée à son Rav le Gaon de Vilna (dit «le Gra»). Il y avait à Vilna une caisse d’entraide héritée de Rabbi Moché Kramer, le grand- père du Gra, qui avait pour but de soutenir les talmidei ‘hakhamim (érudits), et le Gra zatsal faisait aussi partie de ceux qui en profitaient. Toutes les semaines, on faisait passer au Gra une certaine somme d’argent par l’intermédiaire d’un bedeau, et cela suffisait à subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Un jour, le bedeau décida de s’approprier l’argent qui était destiné au Gra, afin d’alléger sa situation matérielle difficile. Il n’hésita pas à le faire, sachant que le Gra dans sa sainteté ne le lui reprocherait jamais, et dans la maison du Gra les enfants se mirent à avoir faim. Quand sa femme vint se plaindre de la souffrance des enfants à qui elle n’avait pas de quoi donner à manger, le Gra lui conseilla de les envoyer chez les voisins, qui auraient pitié d’eux et les nourriraient pour qu’ils ne meurent pas de faim. Cela se poursuivit pendant toute la vie du bedeau, et le Gra ne lui en parla jamais. Ce n’est que lorsque le bedeau tomba malade de sa dernière maladie qu’il confessa son terrible péché, et reconnut que pendant des années il avait volé le pain du Gra et de sa famille, et qu’ils avaient souffert la faim à cause de lui. A ce moment-là se révéla à tous la sainteté du Gra et son extraordinaire attention à ne pas faire honte à autrui... L’âge «opérationnel» pour se marier Question : Des gens parlent de «mazal» ou de bonne personne pour se marier... et vous rapportez souvent « l’âge où vous êtes opérationnel». Mais pour vous, quel est l’âge opérationnel pour une personne cherchant à rencontrer son mazal pour se marier ? Réponse du rav Ron CHAYA : Du point de vue des lois de la Torah, il n’y a aucun problème à se marier à l’âge que l’on veut. Quand je parle de l’âge où on est « opérationnels » pour le mariage, je parle de tout à fait autre chose, je parle surtout des possibilités que les personnes se proposent de pouvoir se marier. Je m’explique : si une personne est en âge de se marier du point de vue de sa maturité, mais qu’elle compte faire des études, monter une affaire, pour cela - très souvent à tort - elle ne veut pas se marier. Or il arrive parfois qu’elle ait déjà rencontré quelqu’un et qu’ils désirent se marier. Je conseille à ces gens-là de ne pas continuer dans la relation jusqu’à ce qu’ils deviennent « opérationnels » pour le mariage, c’est-à-dire qu’ils veulent vraiment se marier, et pas seulement se fréquenter. Indépendamment de ces deux derniers points (l’âge à partir duquel on peut se marier d’après la Torah et la maturité requise), il y a aussi un autre aspect extrêmement important (auquel je ne veux pas faire allusion lorsque je parle de l’âge où uploads/Sante/ vayechev-5770-torah-box-amp-judaisme.pdf
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- Publié le Aoû 24, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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