IFSI HENRI MONDOR Teddy Pesier Directeur de mémoire : Mr. Cordaro Écrit : 04/06

IFSI HENRI MONDOR Teddy Pesier Directeur de mémoire : Mr. Cordaro Écrit : 04/06/2012 [ [ [M M Mé é ém m mo o oi i ir r re e e d d de e e f f fi i in n n d d d’ ’ ’é é ét t tu u ud d de e e] ] ] U U UE E E 5 5 5. . .6 6 6. . . S S S6 6 6 – – – A A An n na a al l ly y ys s se e e d d de e e l l la a a q q qu u ua a al l li i it t té é é e e et t t t t tr r ra a ai i it t te e em m me e en n nt t t d d de e es s s d d do o on n nn n né é ée e es s s s s sc c ci i ie e en n nt t ti i if f fi i iq q qu u ue e es s s e e et t t p p pr r ro o of f fe e es s ss s si i io o on n nn n ne e el l ll l le e es s s SOMMAIRE I. Introduction p. 1 à 2 II. Description des situations p. 3 à 5 III. Questionnement p. 6 à 7 IV. Cadre de référence p. 8 à 35 1. Les urgences p. 8 à 13 2. Quelques notions préliminaires p. 13 à 17 3. La relation soignant-soigné p. 17 à 24 4. La communication p. 25 à 30 5. L’anxiété p. 31 à 34 6. Conclusion du cadre de référence p. 35 V. Enquête exploratoire p. 36 à 48 1. Mode exploratoire p. 36 2. Analyse descriptive p. 37 à 41 3. Analyse interprétative p. 42 à 44 4. Synthèse p. 45 à 46 5. Les limites de l’étude p. 47 VI. Conclusion p. 48 Bibliographie p. 49 à 50 Annexes Annexe 1 : les 14 besoins de V. Henderson Annexe 2 : La proxémique selon A. Bioy Annexe 3 : Guide d’entretien Annexe 4 : Grille de dépouillement NOTE AUX LECTEURS « Il s’agit d’un travail personnel dans le cadre d’une formation à l’IFSI Henri Mondor à Créteil et il ne peut faire l’objet d’une publication en tout ou partie sans l’accord de son auteur ». 1 I. Introduction Depuis tout jeune, j’ai l’intime conviction que le fait de communiquer, de parler, de s’intéresser à une personne malade permettait déjà le processus de guérison de celle-ci. J’attribuais au principe communicationnel une valeur essentielle : entrer en communication engendrait le confort et le bien être de la personne en souffrance. Très tôt, je me suis rendu compte que le côté relationnel devait faire partie intégrante de ma profession. Dès lors, cette dimension sociale a influencé mon choix d’études en soins infirmiers, et c’est après avoir effectué un stage aux urgences que j’ai pris conscience qu’il s’agit d’un milieu dans lequel je souhaite évoluer, un milieu qui permet l’alliance des soins et du relationnel. Les soins infirmiers sont pour moi un élément majeur de la profession seulement s’ils sont agrémentés par une relation communicative entre le soignant et le soigné, on ne peut pas entrer dans une chambre, prodiguer des soins et ensuite ressortir sans un mot, la logique des choses nous dicte qu’il faut se présenter avec les marques de politesses adaptées, ensuite rechercher le consentement du patient pour le soin que l’on a expliqué et détaillé au préalable, puis on exécute le soin tout en s’assurant que le patient se sent bien, et on sort de la chambre avec la formule de courtoisie qui convient. Ainsi on se rend compte que la communication fait partie du quotidien de l’infirmier, elle assure le bon déroulement de l’hospitalisation du patient, de l’accueil à la sortie de celui-ci. 2 La base même de notre métier passe par la communication, et celle-ci va par la suite amorcer la relation soignant-soigné par le biais du soin relationnel. Il s’avère donc primordial de créer un contact adapté au patient dès le départ ; en général la première impression conditionne la suite des événements, il en est de même dans le cas de l’hospitalisation ; pour que celle-ci se déroule convenablement, les deux étapes indispensables à ne pas rater sont bien l’accueil et la sortie du patient. Il s’agit de l’élément précurseur qui définit le bon déroulement ou non de l’hospitalisation. Ainsi l’accueil des patients représente une des étapes les plus importantes et elle commence souvent dans le Service d’Accueil des Urgences. Au cours de ma formation en soins infirmiers, j’ai pu effectuer un stage au Service d’Accueil des Urgences (SAU), durant lequel la notion de communication, rentrant dans le cadre du soin relationnel était indispensable du simple fait que l’hospitalisation au SAU représente un facteur anxiogène pour la plupart des patients qui s’y rendent. 3 II. Description des situations 1. Première situation Durant le mois de mars, un lundi de nuit, aux urgences une patiente âgée d’une cinquantaine d’années se présente à l’accueil du service suite à une douleur thoracique persistant depuis quelques heures. Celle-ci était très inquiète et angoissée à l’idée que ce soit une récidive d’un infarctus du myocarde qu’elle avait eu dix ans auparavant. À son arrivée, vers 23h, la patiente était accueillie par l’aide soignant qui la questionne sur l’ensemble des données administratives à savoir son nom, prénom, sa couverture sociale, numéro de téléphone. Une fois cette partie administrative achevée, elle est conduite en salle d’attente où elle reste 45 minutes, après quoi elle est vue par l’IAO (Infirmière d’Accueil et d’Orientation). Durant cet entretien, la patiente est soumise à tout une série de questions visant à établir le degré d’urgence de la situation, le questionnement s’enchaine, celle-ci n’a pas vraiment le temps de répondre ou d’apporter de détails, aussitôt la réponse obtenue qu’une autre question commence, elle ne peut pas se lancer dans le récit de sa situation. Un électrocardiogramme (ECG) est réalisé par la suite pour évaluer l’activité cardiaque et ainsi déceler la présence ou non d’une anomalie, tout cela sans explication auprès de la patiente qui commençait à s’agiter (fréquence respiratoire qui accélère, la patiente changeait constamment de position sans en trouver une qui convienne). L’ECG n’ayant rien révélé d’anormal, la patiente est conduite en zone de soin, un univers bruyant, entre les alarmes, les passages intempestifs du personnel soignant ou des patients et le manque d’intimité, où elle est prise en charge par une autre infirmière qui va effectuer tout les soins permettant le diagnostic de la pathologie dont souffre la patiente après un entretien avec un interne. Elle est donc emmenée dans un box de soin où elle est déshabillée, mise en pyjama, vue par un interne qui prescrit un bilan sanguin complet et la pose d’une perfusion. 4 L’infirmière réalise le soin sans même se présenter et donne quelques explications sur la suite des événements, que l’on va attendre les résultats des laboratoires pour ensuite la traiter. La patiente est reconduite en zone de soins, entre deux autres femmes, où elle devra attendre deux à trois heures environs. C’est alors que je passe devant la patiente qui est en pleure, je décide donc de l’emmener dans un box, à l’écart, pour comprendre ce qui lui arrive. Celle-ci m’explique qu’elle ne sait pas pourquoi elle est ici, qu’elle se sent très oppressée et angoissée, qu’elle ne comprend pas pourquoi elle doit attendre aussi longtemps, qu’elle est fatiguée et veut rentrer chez elle pour dormir, elle se sent également angoissée vis-à-vis de son travail pour le lendemain et dit ne plus avoir mal. Après l’avoir écouté, je lui ai apporté les réponses qu’il lui manquait. Elle se sentait un peu mieux d’avoir pu se livrer à quelqu’un. Ainsi je suis amené à me demander si le service des urgences est générateur d’anxiété chez cette patiente ? Mais également, quel rôle joue la communication dans la prise en charge de l’anxiété ? Plus tard le diagnostic d’une crise d’angoisse a été posé. La patiente s’est calmée et a pu rentrer chez elle une heure plus tard en taxi. 2. Seconde situation Cette même nuit, un patient âgé de 29 ans est hospitalisé aux urgences pour crise d’asthme, sa fréquence respiratoire est élevée et sa saturation en oxygène tourne autour des 90%. Il est trois heures du matin lorsque son troisième aérosol se termine. Le patient attend en zone de soins qu’on vienne le lui retirer, dans la salle une vingtaine de patients sont allongé sur des brancards, entassés dans les différentes zones, les alarmes des moniteurs sonnent toutes les deux minutes, tout le monde est fatigué, les patients comme les soignants. L’équipe soignante est stressée et croule sous les soins et les nouveaux arrivants, le patient appelle une aide soignante pour que uploads/Sante/ tfe-teddy-pesier.pdf

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  • Publié le Apv 12, 2022
  • Catégorie Health / Santé
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