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LIBRARY OF *^lftl&»|^ ie85_IQ56 r-rrvJKERTY OF Z. p. METCALF MATIÈRE MÉDICALE ZOOLOGIQUE STOIRE DROGUES D'ORIGINE ANIMALE H. BEAUREGARD Professeur l'i 1 Ecole supérieure de Pharmacie de Paris, Aocien Assistant de la Chaire d'Anatomie comparée au Muséum d'Histoire nalurell Membre de la Société de Biologie. Revisé par M. COUTIÈRE Professeur agrégé chargé de Cours à 1 Kcole de Pharmacie. Avec préface dk M. DARSONVAL Professeur au Collège de France, Membre de l'Institut. ^ PARIS C. NAUD, EDITEUR 3, RUE RACINE, ! MATIÈRE MÉDICALE ZOOLOGIQUE Henri BEAUREGARD Havre, liiSi — Paris, 19 MATIÈRE MÉDICALE ZOOLOGIQUE HISTOIRE DROGUES D'ORIGINE ANIMALE H. BEAUREGARD Professeur ù l'Ecole supérieure de Pharmacie de Paris, Assistant de la Chaire d'Anatomic comparée au Muséum d'Histoire naturelle Membre de la Sirciété de Biologie. Revisé par M. COUTIÈRE Professeur agrégé chargé de Cours ù l'Ecole de Pharmacie. Avec préface de M. D'ARSOA'VAL Professeur au Collège de France. Membre de l'Institut. ^ PARIS ANC"" LIB"' G. CARRÉ ET C. NAUD C. NAUD, ÉDITEUR 3, RUE RACINE, 3 IQOI PREFACE Dans le présent ouvrage nous nous sommes proposé de faire l'histoire des animaux et des drogues de provenance animale employés en thérapeutique. Nos recherches antérieures sur les Insectes Vésicants puis celles sur les Cétacés et leurs produits (blanc de baleine et ambre gris) nous ont permis d'apporter quelques contributions nouvelles à l'histoire des drogues animales ; plus récemment nous avons entrepris et poursuivi pendant plusieurs années l'étude des glandes à parfum des ^lammifères (Carnassiers, Rongeurs et Ruminants). Pour ces raisons nous avons pensé qu'il n'était pas trop téméraire de notre part d'essayer d'écrire une matière médicale zoologique. La plupart des ouvrages récents où il est question des dro- gues d'origine animale ont été écrits par des zoologistes ; ce sont des Traités de « Zoologie médicale » et non des Traités de «Matière médicale ». Nous avons voulu, au contraire, nous limiter à l'étude des animaux ou des substances d'origine ani- male utilisés en médecine et développer plus spécialement le côté anatomique de leur histoire qui est précisément le plus négligé dans les ouvrages de Zoologie médicale. La connais- sance de l'origine anatomique et de la texture des produits animaux nous paraît, en effet, avoir une grande importance. Si PREFACE Ton établit, par exemple, que les glandes à Castoréum sont des diverticules, préputiaux, on peut déjà présumer, d'après ce que Ton sait des sécrétions préputiales, que le Castoréum résulte de la desquamation d'un épithélium pavimenteux ; et quand on a démontré que c'est bien en effet à une desquamation de cette nature qu'est dû le produit des glandes en question, il suffit de se reporter aux connaissances générales que l'on possède sur les desquamations épithéliales pour se rendre compte du mécanisme intime de formation de la drogue. D'autre part la texture anatomique peut fournir d'excellents caractères pour déterminer la valeur des produits employés si l'on connaît bien l'origine de ces caractères. Ainsi le contenu des sacs à Castoréum non adultérés, doit être, dans les échan- tillons desséchés, traversé de lames plus ou moins ramifiées dessinant sur la section des lignes blanchâtres très apparentes. La présence de ces lames s'explique facilement quand on con- naît l'anatomie des sacs à Castoréum ; elles figurent les replis si développés que forme la muqueuse pour multiplier sa sur- face de desquamation. Dès lors, si ces replis manquent c'est qu'on n'est pas en présence d'un organe intact. Nous pren- drons cet exemple entre cent qui seraient tous également démonstratifs. Nous publions dans cet ouvrage nos recherches inédites sur les Viverridés, sur le Castor, sur le Chevrotain porte-musc, etc. On nous reprochera peut-être à ce propos d'être entré dans des détails anatomiques trop développés, tels qu'ils auraient pu trouver place seulement dans un mémoire spécial. Cette critique pourrait paraître juste et nous l'avons envisagée avant de nous décider à agir comme nous l'avons fait. 11 nous a semblé, en raison de la place prépondérante que nous vou- lions donner à l'anatomie dans l'étude et la connaissance des drogues, qu'il n'était pas mauvais de montrer aux élèves aux- quels ce livre est destiné jusqu'où doit être poussée l'étude anatomique si Ion veut en tirer toutes les conséquences. Ainsi, pour les glandes des Viverridés, par exemple, il y a un intérêt réel à démontrer qu'elles sont d'origine préputiale et qu'elles rentrent ainsi dans le même groupe que celles du Castor et du Chevrotain porte-musc. On s'explique alors que, pour une part au moins, leur produit résulte d'une desquama- tion épithéliale. Mais ces glandes ont des faisceaux muscu- laires striés dans leur paroi et on sait que le prépuce n'en possède pas ; il y a là une apparente anomalie et il faut bien dès lors montrer par des dissections que ces faisceaux sont fournis par les muscles extrinsèques du fourreau préputial et que leur présence se légitime ainsi parfaitement. Ces démons- trations pourront paraître un peu longues ; nous estimons qu'elles auront l'avantage de montrer aux élèves qui liront ces pages comment il faut procéder pour arriver à la détermination d'homologies plus ou moins cachées. Il ne s'agit point ici d'un livre élémentaire, encore moins d'un maiiuel, mais bien d'un livre d'enseignement professionnel supérieur; et cette considération nous a engagé à ne point tant craindre d'entrer dans le détail des faits que d'apporter des solutions sans preuves à l'appui. On remarquera encore que nous avons mis quelque insistance à résumer, pour chaque classe d'animaux, les caractères anato- miques généraux et qu'à propos des Mammifères, en parti- culier, nous sommes entré dans des considérations assez développées sur les points d'anatomie et de physiologie géné- rales qui nous ont paru pouvoir être utilisés. Au cours de l'ouvrage nous avons mis une insistance non moins grande à renvoyer le lecteur à l'exposé de ces connaissances générales quand cela nous paraissait nécessaire. Nous avons remarqué trop souvent, en effet, que les élèves qui étudient une drogue semblent se trouver en présence de quelque chose de très spécial, qui n"a rien de commun avec ce qu'ils connaissent déjà. Cela tient, en partie au moins, à ce qu'ils n'ont pas pris l'habitude de rapprocher anatomiquement, cette drogue d'or- ganes homologues qui leur sont connus par ailleurs. La faute en est bien un peu aux livres qu'ils ont entre les mains et dans lesquels ils trouvent certainement d'excellentes choses, mais où le souci de l'anatomie est peu marqué. C'est ainsi, par exemple, qu'on leur donne encore partout pour leur faire con- naître la structure de la paroi des poches à musc l'antique description de Pereira. A la rigueur, cette description est exacte, mais les désignations employées par cet auteur pour les diverses couches de cette paroi remontent à une époque où les notions générales sur la structure de la peau et des muqueuses étaient encore assez sommaires ; aussi ne cadrent- elles plus avec ce que nous savons aujourd'hui de ces tissus et l'élève est bien excusable si dans la paroi de la poche à musc, telle qu'on la lui décrit, il ne sait pas reconnaître la peau couverte de poils extérieurement et doublée intérieure- ment d'une muqueuse dermoïde. Lui montrer ce rapproche- ment c'est enlever à la drogue son caractère étrange et éclairer bien des obscurités. De même l'élève prendra rapidement une compréhension nette et large des choses si à propos des glandes sébacées que renferment les organes à parfum des Viverridés on le renvoie à un court chapitre général sur la structure intime et le mode de sécrétion des glandes sébacées. Alors le viverréum ne lui apparaît plus que comme une sécrétion semblable à tant d'au- tres de nature analogue qu'on rencontre dans l'organisme. PREFACE XI Il est inutile de multiplier ces exemples ; nous avons voulu seulement montrer dans quel but nous sommes entré dans des explications d'ordre anatomique ou physiologique que l'on pourrait taxer d'excessives. D'ailleurs, nous n'avons point négligé non plus la partie zoologique. Autant que cela nous a paru nécessaire pour l'histoire des drogues étudiées nous avons donné les rensei- gnements zoologiques que nous avons pu recueillir nous- mêmes en empruntant aux plus récents mémoires traitant de ces questions. Mais nous nous sommes gardé de tenter, comme cela se fait abondamment dans les Traités de « Zoologie médicale », de constituer une sorte de cadre général dans lequel pourraient rentrer tous les animaux, aussi bien ceux qui ont quelque rapport avec la médecine que ceux qui n'ont rien à voir avec elle. Notre but était plus modeste et nous serons heureux si en suivant la méthode que nous avons adoptée après mûre réflexion, nous avons pu rendre quelque service à ceux qui s'occupent de matière médicale. Nous re- mercions nos éditeurs de ce qu'ils ont fait pour donner à cet ouvrage une forme séduisante et particulièrement de la libé- ralité avec laquelle ils nous ont laissé éclairer notre texte de figures dont la plupart sont originales. Paris. 20 avril iSgcj. Dr H. BEAUREGARD, Professeur à î Ecole supérieure de Pharmacie de lUnwersiie de Paris. PREFACE Le professeur Henri Beauregard n'aura pas eu la satis- faction dernière de voir entre les mains des uploads/Sante/ matiere-medicale-zoologique-h-beauregard.pdf

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  • Publié le Oct 13, 2022
  • Catégorie Health / Santé
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