Survie des personnes atteintes de cancer en France métropolitaine 1989-2018 SYN
Survie des personnes atteintes de cancer en France métropolitaine 1989-2018 SYNTHÈSE DES RÉSULTATS : TUMEURS SOLIDES ET HÉMOPATHIES MALIGNES Étude collaborative partenariale entre le réseau français des registres des cancers (Francim), le service de Biostatistique- Bioinformatique des Hospices civils de Lyon (HCL), Santé publique France et l’Institut national du cancer (INCa) AUTEURS Gaëlle Coureau Morgane Mounier Brigitte Trétarre Emmanuelle Dantony Zoé Uhry Alain Monnereau Anne-Sophie Woronoff Pascale Grosclaude Gautier Defossez Marc Colonna Camille Lecoffre Florence de Maria Camille de Brauer Lionel Lafay Philippe-Jean Bousquet Nadine Bossard Laurent Remontet Florence Molinié Réalisation de l’étude Collecte des données : registres des cancers du réseau Francim. Interprétation et commentaires pour la synthèse : Gaëlle Coureau (Registre général des cancers de la Gironde), Morgane Mounier (Registre des hémopathies malignes de Côte-d’Or), Brigitte Trétarre (Registre des tumeurs de l’Hérault), Emmanuelle Dantony (service de Biostatistique-Bioinformatique des HCL), Zoé Uhry (Santé publique France et service de Biostatistique-Bioinformatique des HCL), Alain Monnereau (Registre des hémopathies malignes de la Gironde), Anne-Sophie Woronoff (Registre des tumeurs du Doubs et du Territoire de Belfort), Pascale Grosclaude (Registre des cancers du Tarn), Gautier Defossez (Registre général des cancers de Poitou-Charentes), Marc Colonna (Registre du cancer de l’Isère), Camille Lecoffre (Santé publique France), Florence de Maria (Santé publique France), Camille de Brauer (Institut national du cancer), Lionel Lafay (Institut national du Cancer), Philippe-Jean Bousquet (Institut national du cancer), Nadine Bossard (service de Biostatistique-Bioinformatique des HCL), Laurent Remontet (service de Biostatistique- Bioinformatique des HCL) , Florence Molinié (Registre des tumeurs de Loire-Atlantique et de Vendée) Développements méthodologiques et analyse statistique Emmanuelle Dantony (service de Biostatistique-Bioinformatique des HCL), Zoé Uhry (Santé publique France et service de Biostatistique-Bioinformatique des HCL), Laurent Roche (service de Biostatistique-Bioinformatique des HCL), Mathieu Fauvernier (service de Biostatistique- Bioinformatique des HCL), Nadine Bossard (service de Biostatistique-Bioinformatique des HCL), Laurent Remontet (service de Biostatistique-Bioinformatique des HCL) Coordination de la rédaction Gaëlle Coureau (Registre général des cancers de la Gironde), Morgane Mounier (Registre des hémopathies malignes de Côte-d’Or), Brigitte Trétarre (Registre des tumeurs de l’Hérault) Coordination de la publication Santé publique France : Camille Lecoffre, Florence de Maria Institut national du cancer : Lionel Lafay, Camille de Brauer Remerciements Toutes les sources de données qui contribuent à l’enregistrement des cancers par les registres, en particulier les laboratoires et services d’anatomie et de cytologie pathologiques, les Départements de l’information médicale (DIM) des établissements de soins publics et privés, les échelons locaux des services médicaux de l’Assurance maladie, les cliniciens généralistes et spécialistes, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Conception et réalisation graphique La maquette, la mise en page et la couverture ont été réalisées par l’Institut national du cancer. Financement Institut national du cancer, Santé publique France Liste des registres des cancers du réseau Francim inclus dans cette étude Registres généraux Registres spécialisés Registre des cancers du Bas-Rhin Registre général des tumeurs du Calvados Registre des tumeurs du Doubs et du Territoire de Belfort Registre général des cancers de la Gironde Registre des cancers du Haut-Rhin Registre des tumeurs de l’Hérault Registre du cancer de l’Isère Registre général des cancers de Lille et de sa Région Registre général des cancers en Région Limousin Registre des tumeurs de Loire-Atlantique et de Vendée Registre des cancers de la Manche Registre général des cancers de Poitou-Charentes Registre du cancer de la Somme Registre des cancers du Tarn Registre bourguignon des cancers digestifs Registre des tumeurs digestives du Calvados Registre finistérien des tumeurs digestives Registre des cancers du sein et des cancers gynécologiques de Côte-d’Or Registre des tumeurs primitives du système nerveux central de la Gironde Registre des cancers thyroïdiens Marne-Ardennes Registre des hémopathies malignes de Basse-Normandie Registre des hémopathies malignes de Côte-d’Or Registre des hémopathies malignes de la Gironde Registre national des hémopathies malignes de l’enfant Registre national des tumeurs solides de l’enfant SURVIE DES PERSONNES ATTEINTES DE CANCER EN FRANCE MÉTROPOLITAINE 1989-2018 | SYNTHÈSE DES RÉSULTATS 3 INTRODUCTION Indicateur clé pour l’observation et la surveillance épidémiologique des cancers, avec l’incidence, la mortalité et la prévalence, la survie permet d’apprécier l’amélioration globale du pronostic des personnes atteintes d’un cancer, résultant à la fois des progrès thérapeutiques et des actions mises en œuvre pour diagnostiquer les cancers à des stades plus précoces et pour améliorer leur prise en charge. La survie est essentielle pour évaluer le système de santé dans sa globalité et mesurer l’impact des politiques publiques en matière de prévention, de dépistage, et de soins. Cette quatrième étude de survie, réalisée à partir des données des registres de cancers métropolitains du réseau Francim, s’inscrit dans les objectifs des différents Plans cancer [1] et de la Stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030 [2], en particulier l’axe relatif à la lutte contre les cancers de mauvais pronostics. Elle est le fruit du partenariat entre le réseau des registres français de cancers (FRANCIM), le service de Biostatistique-Bioinformatique des Hospices civils de Lyon (HCL), Santé publique France et l’Institut national du cancer (INCa). Cette nouvelle étude propose des estimations actualisées de la survie à 1, 5 et 10 ans après le diagnostic de cancer, ainsi que l'évolution de la survie depuis 1989. Pour la première fois des estimations de survie 20 ans après le diagnostic sont proposées ainsi que des estimations par sous- localisations anatomiques ou histologiques. Cette synthèse présente les éléments essentiels de la méthode utilisée et se focalise sur les principaux résultats, publiés par ailleurs dans des documents distincts pour chaque localisation1. Le choix a été fait de commenter ensemble les résultats des tumeurs solides et des hémopathies malignes, les tableaux et figures présentés dans cette synthèse permettront d’entrevoir leurs spécificités. MATÉRIEL ET MÉTHODES Matériel Cette étude porte sur le suivi des personnes ayant eu un cancer diagnostiqué entre 1989 et 2015, âgées de 15 ans ou plus au moment du diagnostic et résidant dans un des départements métropolitains couverts par un registre de cancer (19 à 22 départements selon le cancer étudié)[3]. Le statut vital des personnes incluses a été mis à jour au 30 juin 2018 par les registres selon une procédure standardisée. Les analyses ont porté sur 73 localisations de cancers invasifs, définies selon la Classification internationale des maladies pour l’oncologie, 3e édition (CIM-O-3), divisées en 50 tumeurs solides (28 localisations principales et 22 sous-localisations anatomiques ou histologiques) et 23 hémopathies malignes (dont 6 sous-types). Compte tenu de la grande disparité de survie entre les différentes localisations cancéreuses, les estimations « toutes localisations confondues » n’ont pas été produites dans cette étude. Structuration des résultats Les résultats sont structurés en trois parties : • partie 1 : survie nette à 1 et 5 ans des personnes diagnostiquées entre 2010 et 2015 (tous registres, hommes et femmes ensemble, et par sexe lorsqu’il y a plus de 200 cas pour ce sexe) ; • partie 2 : tendances de la survie nette à 1, 5 et 10 ans des personnes diagnostiquées entre 1990 et 2015 (restriction aux registres couvrant l’ensemble de la période 1990-2015, hommes et femmes ensemble, uniquement pour les localisations comptant plus de 1 500 cas). Cette analyse a pu être réalisée pour 41 tumeurs solides et 18 hémopathies malignes. Certaines hémopathies malignes ne sont analysables que depuis 1995 ou 2003 (du fait de l’évolution des classifications) et leurs tendances ont alors été étudiées sur une période réduite ; 1 Survie des personnes atteintes de cancer en France métropolitaine (1989-2018) - Les données sur les cancers [Internet]. Institut national du cancer. Disponible sur : https://www.e-cancer.fr/Expertises-et-publications/Les-donnees-sur-les-cancers/Survie-des- personnes-atteintes-de-cancer-en-France-metropolitaine Cancers - Survie des personnes atteintes de cancer [Internet]. Santé publique France. Disponible sur : https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/cancers SURVIE DES PERSONNES ATTEINTES DE CANCER EN FRANCE MÉTROPOLITAINE 1989-2018 | SYNTHÈSE DES RÉSULTATS 4 • partie 3 : survie nette à long terme (20 ans) des personnes diagnostiquées entre 1989 et 2000 et âgées de moins de 75 ans au diagnostic (restriction aux registres couvrant l’ensemble de la période 1989-2000, hommes et femmes ensemble, effectif de survivants à 15 ans d’au moins 100 cas par site pour les localisations présentées dans la partie 2). Indicateurs présentés La survie observée correspond à la proportion de personnes encore vivantes à un temps donné après le diagnostic, toutes causes de décès confondues. Cet indicateur ne distingue pas les décès selon qu’ils sont liés ou non au cancer étudié. La survie nette est la survie que l’on observerait si la seule cause de décès possible était le cancer ; elle découle directement de l’effet cumulé du taux de mortalité en excès au fil du suivi. Le taux de mortalité en excès représente le taux de mortalité instantané dû directement ou indirectement au cancer étudié ; il est estimé comme le taux de mortalité additionnel chez les personnes atteintes du cancer, comparé au taux de mortalité attendu en population générale. Ces deux derniers indicateurs clés permettent d’appréhender la mortalité due au cancer étudié. Ce sont les seuls permettant des comparaisons entre âges, sexes, années ou territoires, car ils ne sont pas affectés par la mortalité liée à d’autres causes. Pour assurer une comparabilité entre sexes, années ou avec d’autres pays, la survie uploads/Sante/ etude-sur-la-survie-des-personnes-atteintes-de-cancer-en-france-metropolitaine-1989-2018.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jan 21, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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