Thème 3 : Thème 3 : Corps humain et Corps humain et santé : l'exercice santé :
Thème 3 : Thème 3 : Corps humain et Corps humain et santé : l'exercice santé : l'exercice physique physique Chapitre 1 : Des modifications physiologiques à l'effort Introduction Au cours d'un effort physique, on observe des manifestations de cet effort chez l'athlète : il respire davantage par exemple. De plus, en comparant la course de Carl Lewis et de Usain Bolt, on observe que les performances s'améliore au cours du temps Quelles sont les modifications physiologiques qui s'opèrent lors d'un effort physique ? Comment expliquer une amélioration des performances au cours des années ? I Origines de l'énergie pendant un effort physique On observe qu'au cours de l'effort physique le volume de dioxygène consommé augmente très fortement en doublant voire triplant. De même, l'énergie consommée augmente très fortement : un effort physique entraine donc une forte consommation de dioxygène et d'énergie. Au cours de l'effort physique, on observe une augmentation de la quantité de glucose consommé. Au repos, le muscle de la jambe consomme environ 0,2g de glucose. A l'effort, le muscle consomme environ 0,4g de glucose soit le double. Après, l'effort, durant le repos, la quantité de glucose remonte car le muscle en consomme de moins en moins. Lors de l'effort physique, on constate que les jambes étaient plus chaude. Glucose + O2 → Energie. Il s'agit de la respiration cellulaire qui va se produire dans les mitochondries des muscles. On peut donc dire que lorsque l'organisme a besoin de davantage d'énergie durant l'effort, il va consommer davantage de dioxygène et de glucose afin de former l'énergie nécessaire. Une partie de cette énergie va être transformée en travail mécanique, l'autre en chaleur (c'est pour ça que la jambe chauffe). Il y a certainement une limite à la production énergétique qui provient soit du glucose, soit du dioxygène. Or, d'après la courbe, de la partie B, on constate qu'il reste du glucose : c'est donc le dioxygène qui est limitant. Lors d'un effort physique, les besoins en énergie de l'organisme augmentent : le surplus d'énergie nécessaire va être apporté par une augmentation de la quantité de dioxygène ou VO2 consommé et de nutriments utilisés, les deux formant de l'énergie par la respiration. L'effort physique contribue donc ainsi à lutter contre l'obésité en permettant de brûler le surplus d'énergie apporté par une alimentation trop riche. Une partie de l'énergie produite est transformée en travail mécanique (=contraction des muscles), l'autre en chaleur. Cependant, il existe une consommation maximale de dioxygène possible par l'organisme appelée VO2max qui limite les possibilités d'un individu. Cette VO2max peut être augmentée par l’entraînement. 0 20 40 60 80 100 160 180 200 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 Concentration en glucose dans le sang au niveau du muscle de la jambe Concentration en glucose dans le sang de l'artère (g/L) Concentration en glucose dans le sang de la veine (g/L) Temps (secondes) Concentration en glucose (g/L) I I Approvisionner en dioxygène l'organisme au cours de l'effort Plus l'effort augmente, plus la quantité de dioxygène consommé augmente. Se pose donc pour l'organisme le problème de l'approvisionnement en dioxygène : comment l'organisme fait-il pour répondre à cette augmentation de la quantité de dioxygène nécessaire. Hypothèse : l'organisme augmente sa capacité d'approvisionnement en dioxygène en augmentant la quantité d'air ventilé (insister sur la différence respiration/ventilation ; utiliser les séries médicales et le ballon de ventilation). Ceci pourrait être fait de deux manières : - en augmentant le nombre de ventilation par minute (= fréquence – lien avec les SPC) - en augmentant le volume => il doit aussi exister une réserve de la capacité à récupérer de l'air Matériel : - il nous faut qqch qui permet de mesurer le volume d'air inspirer - il nous faut un chronomètre pour mesurer le temps - il nous faut une interface de mesure - il nous faut un sportif Déroulé : - 2 phases consécutives puisqu'on veut tester repos et effort (1 minute, 1 minute par exemple) - on veut déterminer le volume de réserve d'air possible, donc pendant la phase de repos, il faudra faire une grande inspiration suivie d'une grande expiration. Tableau à remplir avec la fréquence respiratoire et le volume respiratoire et en déduire le débit ventilatoire. Au repos A l 'effort Fréquence ventilatoire (nombre de ventilation par minute) 16 13 Volume ventilatoire (quantité d'air ventilé à chaque ventilation en L) 0,7 2,8 Débit ventilatoire 11,2 33,6 Lors d'un effort physique, l'organisme consomme plus de dioxygène. Afin de répondre à cette demande, il y a une augmentation du débit ventilatoire (= volume d'air échangé par l'organisme en une minute) : • soit par une augmentation de la fréquence respiratoire (nombre de cycle de ventilation par minute) • soit par une augmentation du volume courant (=volume d'air renouvelé à chaque cycle) grâce aux réserves respiratoires • soit par une combinaison des deux. I I I Distribuer le dioxygène à l'organisme au cours de l'effort L’électrocardiogramme permet l'enregistrement de l'activité électrique du cœur qui est couplée à son activité mécanique. Il y a 3 ondes : l'onde P correspond à la contraction des oreillettes, le complexe QRS à la contraction des ventricules, l'onde T au relâchement des ventricules. Il existe donc deux phases de l'activité cardiaque : la contraction ou systole, et le relâchement ou diastole. La vidéo montre que la contraction des oreillettes permet le passage du sang dans le ventricule. Au cours de la contraction du ventricule, le sang ne peut pas refluer car les valvules empêchent le retour du sang en arrière. De plus, on constate qu'entre le repos et l'effort, la fréquence cardiaque est plus élevée. L'organisation générale du cœur est cloisonné en 4 cavités qui forment 2 hémicoeurs : le cœur droit propulse le sang vers les poumons par les artères pulmonaires, le cœur gauche propulse le sang vers les autres organes par l'artère aorte. Il n'y a pas de communication entre les deux cœurs grâce à la cloison. L'organisation de la circulation sanguine se fait en double série : circulation générale puis circulation pulmonaire. Le sang entre dans l'oreillette gauche, passe dans le ventricule gauche puis est envoyé par l'aorte aux organes qui vont prélever du dioxygène au niveau des capillaires sanguins ; il revient dans l'oreillette droite via les veines caves, passe dans le ventricule droit qui envoie le sang aux poumons par les artères pulmonaires pour réoxygénation. Le sang réoxygéné revient alors à l'oreillette gauche. Au niveau des organes, on observe qu'entre le repos et l'effort, la répartition des flux sanguins est différents. Les muscles reçoivent énormément de sang, ce qui est permis d'une part grâce à l'augmentation du débit cardiaque mais aussi grâce à à une circulation générale montée en parallèle qui fait que ce sang peut être dirigé essentiellement vers les muscles qui en ont besoin. Activité Fréquence cardiaque (battements par minute) Volume d'éjection systolique (mL/battement) Débit cardiaque (L/minute) Repos 60 4500 Effort 142 16330 Le cœur est constitué de 4 cavités : deux oreillettes et deux ventricules. Le cœur droit reçoit le sang non oxygéné. Le sang quitte ensuite le cœur pour les poumons par une artère puis une fois oxygéné, rejoint l'oreillette gauche par une veine passe dans le ventricule gauche et est envoyé aux organes par l'artère aorte. La circulation générale et la circulation pulmonaire se font donc en série grâce à la cloison étanche entre les deux cœurs ainsi qu'aux valvules qui empêchent le sang de refluer. La contraction du cœur assure la propulsion du sang, le relâchement aspire du sang dans le cœur. Au cours d'un effort le débit cardiaque est augmenté. L'organisation en parallèle des organes dans la circulation générale permet de diriger davantage de sang vers les muscles. Chapitre 2 La pression artérielle et sa régulation Introduction Tout le monde a déjà expérimenté cette sensation, en se levant trop vite d'avoir la tête qui tourne. Rapidement cette sensation disparaît. Ceci est du au fait qu'en se relevant, la quantité de sang arrivant au cerveau est plus faible car la pression artérielle a diminué. Cette sensation disparaissant vite, cela signifie que le corps fait en sorte de rétablir la situation très rapidement. Qu'est-ce que la pression artérielle ? Quelles sont les mécanismes de sa régulation ? Au cours de la mesure, le bracelet a comprimé une artère jusqu'à ce que le sang ne passe plus. Puis, la compression a ralenti : une première mesure a été faite au moment ou le sang recommençait juste à passer (pression systolique) c'est à dire quand la pression du fluide sanguin envoyer par le cœur dépasse celle affichée par le bracelet , Une seconde lorsque le sang passait complètement (pression diastolique). Notion d'hypertension/hypotension, lien avec l'épuisement du cœur, le tabagisme, l'alcoolisme et la nourriture trop grasse. La pression artérielle du sportif a augmenté car son débit cardiaque a augmenté : le sang est propulsé plus fort par le cœur. Expériences Résultat observé sur la pression artérielle Section du nerf parasympathique Augmentation Section du nerf parasympathique et stimulation de l'extrémité transmettant le message Diminution Section du nerf sympathique uploads/Sante/ corps-humain-et-sante-l-exercice-physique-cours-complet.pdf
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- Publié le Mai 17, 2022
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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