PUBLICITÉ LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 13 novembre 2011 El Watan ÉDITION
PUBLICITÉ LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 13 novembre 2011 El Watan ÉDITION DU CENTRE «ON VEUT LA VÉRITÉ SUR NOS ENFANTS HANDICAPÉS» D’ANCIENS INTERNATIONAUX MONTENT AU CRÉNEAU ■ Y a-t-il un lien entre la naissance d’enfants handicapés et le statut de leurs parents anciens footballeurs internationaux ? P endant longtemps, le sujet était tabou. Il était confiné aux seuls initiés ; rares étaient les personnes au courant de ce problème que d’anciens internationaux vivaient dans leur chair en silence. A priori, les barrières sont tombées, la crainte et la peur ont changé de camp. SUITE DE L’ARTICLE DE YAZID OUAHIB EN PAGE 30 N° 6404 - Vingt-deuxième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1€. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com PHOTO : AFP E nfi n ! Attendue depuis des mois, la décision de la Ligue arabe de sortir de ses rangs le régime assassin de Damas a fi ni par tomber. Grand soulagement en Syrie et dans le monde entier. La Ligue arabe a en effet annoncé, hier, la suspension de la Syrie et menacé Damas de sanctions. (Suite page 3) Hassan Moali «ON VEU D’ANCIENS INTERN La solitude La solitude du tyran du tyran LA LIGUE ARABE LA LIGUE ARABE SUSPEND LA SYRIE SUSPEND LA SYRIE LIRE LE DOSSIER RÉALISÉ À TUNIS PAR NADJIA BOUZEGHRANE EN PAGES 7, 8 ET 9 QUEL DESTIN POUR LES FEMMES TUNISIENNES ? ■ A Tunis, l’antagonisme entre conservatisme et valeurs de modernité est perceptible ■ Dans cette période post-Ben Ali et avec l’émergence du mouvement Ennahda, certains acquis méritent d’être préservés ■ Le statut de la femme tunisienne présente un enjeu certain. DOSSIER APRÈS LA VICTOIRE D’ENNAHDA PHOTO : DR LIRE L’ARTICLE DE N. BENOUARET EN PAGE 6 LA PRODUCTION EN BAISSE À EL HADJAR INQUIÉTUDES À ARCELORMITTAL ANNABA LIRE EN PAGE 31 Les Verts sur la lancée des bonnes performances ■ FOOTBALL. MATCH AMICAL ALGÉRIE 1 - TUNISIE 0 E voluant déjà depuis longtemps à la marge de la communauté internationale en raison de son caractère autoritaire et des atrocités commises au Darfour, le gouver- nement soudanais risque de se voir bientôt subir le même sort que la Libye. Bien que le président Omar El Bechir se trouve depuis une année sous le coup d’un mandat d’arrêt international, son régime continue de piétiner les droits de l’homme et à pourchasser ses opposants. L ’ONG internationale de défense des droits de l’homme, Amnesty In- ternational (AI), vient de révéler que le gouvernement soudanais a arrêté plus d’une centaine de militants de l’opposition à Khartoum et dans sa région en octobre dernier. Beaucoup d’entre eux, ajoute AI, ont déclaré avoir été torturés. «Pour le seul mois d’octobre, plus de 100 personnes ont été arrêtées dans et autour de Khartoum, la capitale. Beaucoup de ceux qui ont été arrêtés ont déclaré avoir été soumis à des tortures ou à d’autres mauvais traitements en dé- tention», a annoncé l’Organisation dans un communiqué rendu public vendredi soir. Ce n’est pas un euphémisme que de dire que les violations des droits de l’homme sont une tradition bien ancrée au Soudan. La preuve : en septembre dernier, l’Organisation Human Rights Watch avait déjà accusé le gouvernement de Khar- toum d’avoir intensifié la répression contre les opposants politiques et souligné le risque de torture encouru par les prisonniers du redouté ser- vice de renseignement et de sécurité (NISS). AMNESTY VEUT LA LIMITATION DES POUVOIRS DU NISS Parmi les personnes arrêtées se trou- vaient des membres de l’organisa- tion des Jeunes pour le changement engagés contre la hausse vertigi- neuse des prix des denrées alimen- taires, un militant de 85 ans du parti d’opposition interdit SPLM-Nord et des membres de partis d’opposition légaux. Le 10 octobre à Massoudiya, au sud de Khartoum, plus de 22 personnes ont été arrêtées après une manifestation contre le prix élevé de l’électricité et de l’eau, dont un homme souffrant de handicap men- tal qui a été battu en détention et un garçon de 13 ans qui a reçu 20 coups de fouet, selon AI. Lors d’un rassemblement de par- tis d’opposition le 21 octobre à Khartoum, les forces de l’ordre ont aussi arrêté plus de 10 militants. Selon l’un d’entre eux, membre du parti communiste, le groupe avait été privé de sommeil et de nourri- ture pendant trois jours. Face à cette situation, Amnesty International a appelé Khartoum à abroger une loi de 2010 autorisant le NISS à mener des perquisitions et détenir des per- sonnes jusqu’à quatre mois et demi sans intervention d’un juge. Au plan régional, les choses ne sont pas meilleures. Là aussi, le Soudan entretient des relations exé- crables avec son voisin du Sud. Et la situation risque à tout moment de dégénérer en un conflit armé ouvert. La cause ? Les champs pétroliers qui sont situés à cheval entre les deux pays. Ainsi, l’ONU a exprimé vendredi son inquiétude et évoqué un possible «crime international» au lendemain d’une série d’attaques meurtrières de l’armée soudanaise contre un camp de réfugiés et une base militaire au Soudan du Sud. L’ARMÉE SOUDANAISE SURVEILLÉE PAR DES SATELLITES Les relations entre le régime nordiste du Soudan et son voisin du Soudan du Sud indépendant, depuis le 9 juillet, se sont, cette fois, détériorées en raison de heurts des deux côtés de la nouvelle frontière, dont les deux camps se rejettent la responsabilité. Un porte-parole de l’armée sud-sou- danaise, Philip Aguer, a accusé le gouvernement de Khartoum d’avoir lancé une attaque jeudi contre une base militaire à Kuek. Les combats ont duré sept heures et fait cinq morts côté sud-soudanais et 13 côté soudanais, ainsi que des dizaines de blessés. Le même jour, l’armée soudanaise a aussi bombardé un camp de réfugiés à Yida, dans le nord du Soudan du Sud, abritant 20 000 réfugiés souda- nais ayant fui les combats de l’autre côté de la frontière, dans l’Etat nordiste du Kordofan-Sud. Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), deux bombes ont atterri dans l’enceinte du camp, dont une à proximité d’une école, mais il n’y a pas eu de victime. Dans un communiqué, le HCR a exprimé son inquiétude devant les «tensions grandissantes dans les régions fron- talières entre le Soudan et le Soudan du Sud, où des centaines de milliers de civils ont été déplacés depuis juin en raison des combats». Dans la perspective d’éventuelles nouvelles attaques, des personnels de l’ONU ont été évacués et la sécu- rité a été renforcée dans les régions frontalières et autour des champs pétroliers. Comme toujours, le gouvernement soudanais du président Omar El Bachir s’est empressé de démentir les deux attaques. Mais selon l’ONG américaine Enough Project, qui mi- lite pour la paix au Soudan, des images satellitaires ont «confirmé» que l’armée soudanaise renforçait actuellement ses capacités de frap- pes aériennes au Nil Bleu. C’est ce que l’on appelle être pris la main dans le sac. Aniss Zineddine PLUS DE 100 OPPOSANTS ARRÊTÉS DURANT LE MOIS D’OCTOBRE AI et Human Rights Watch chargent Khartoum YÉMEN Taëz et Sanaa maintiennent le souffl e de la révolte D es accrochages ont eu lieu hier à Taëz, dans le sud-est du Yémen, tandis qu’à Sanaa une marche de protestation a été organisée, au lendemain de la mort de 15 civils dans la répression de manifestants, rapporte l’AFP . Des échanges de tirs ont eu lieu dans le quartier Al Hassab, à Taëz, entre les forces gouvernementales et des combattants tribaux, qui soutiennent les protestataires réclamant le départ et la pour- suite en justice du président Ali Abdallah Saleh, ont ajouté les témoins, sans faire état de victimes. Un appel à la grève générale, lancé par de jeunes protestataires, a été suivi dans plusieurs quartiers de Taëz, notamment sur l’avenue Jamal, principale artère com- merciale de la ville, où les commerces ont baissé rideau, selon des militants. En outre, des milliers de personnes, rassemblées sur la place de la Liberté, épicentre de la contes- tation à Taëz, ont participé à une marche de protestation contre les bombardements meurtriers de la veille, selon des habitants. Une marche similaire a eu lieu à Sanaa où des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans plusieurs quartiers avant de regagner, dans le calme, la place du Change- ment, épicentre de la contestation. L ’armée a bombardé, vendredi, à l’artillerie lourde un rassemblement anti-régime à Taëz, faisant 15 morts dont des femmes et des enfants, et une quarantaine de blessés, selon des sources médicales. L ’escalade de la violence à Taëz a coïncidé avec la nou- velle mission de l’envoyé de l’ONU au Yé- men, Jamal Benomar, qui tente une nouvelle fois d’amener le pouvoir et l’opposition à conclure un accord sur une transition politique, prévue par un plan de sortie de crise proposé par les monarchies du Golfe. Ce plan prévoit la démission du président Saleh, au pouvoir depuis 1978, en échange d’une immunité pour lui-même et ses pro- ches. Mais Abdellah Saleh, accusé par les protestataires de corruption et de népotisme, a refusé jusqu’ici uploads/Sante/ 20111113.pdf
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- Publié le Dec 07, 2021
- Catégorie Health / Santé
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