28 UNIVERSITE DE KINSHASA FACULTE DES SCIENCES Département des Sciences de l’En

28 UNIVERSITE DE KINSHASA FACULTE DES SCIENCES Département des Sciences de l’Environnement B.P. 117 KINSHASA XI Par TINDA MUSALA Eunice Travail de fin de cycle présenté en vue de l’obtention du grade de gradué en sciences Groupe : Environnement Directeur : Professeur Thierry TANGOU TABOU Encadreur : Fanon BABADI ANNEE ACADEMIQUE 2018-2019 Gestion des déchets hospitaliers : cas de la clinique Da- mwange 28 EPIGRAPHE Celui qui cultive son champ est rassasié des pains mais celui qui poursuit des choses vaines est tributaire des autres. Sagesse de Salomon 28 DEDICACE A mes chers parents MUSALA Richard et KAPINGA Annie A ma chère grand-mère MASENGU Anne-Marie A mes chères sœurs A mes amis(es) Ainsi qu’à toute ma famille. Je dédie ce travail. TINDA MUSALA Eunice 28 REMERCIEMENTS Comme tout œuvre scientifique, ce travail de dur labeur a connu une participation directe ou indirecte d’un certain nombre des personnes à qui nous tenons absolument à témoigner notre gratitude. Nos premiers signes de reconnaissance s’adressent à Dieu tout puissant, créateur du ciel et la terre qui nous a accordé le souffle de vie, l’intelligence et la force de rédiger ce travail. Nos sincères remerciements au directeur du présent travail, le professeur TANGOU Thierry qui a disposé de son temps pour que ce travail soit réalisé d’une manière efficace. Nous remercions également le corps académique et scientifique de l’université de Kinshasa pour leur apport. Nous ne restons pas indifférents de l’apport de monsieur BABADI Fanon pour sa patience et son coaching pour la réalisation de ce travail. Nous saluons en passant tous nos amis et collègues avec qui nous avons l’habitude d’échanger des connaissances pour s’assurer que nous sommes tous sur le bon chemin et à tous les héros dans l’ombre qui ne sont pas cités qu’ils trouvent ici l’expression de notre gratitude. TINDA MUSALA Eunice 28 SIGLES ET ABREVIATIONS OMS : Organisation Mondial de la Santé DID : Déchets industriels dangereux DIS : Déchets industriels spéciaux D.B : Déchets biodégradables D.T : Déchets tranchants D.O : Déchets organiques S.I : Soins infirmier Labo : Laboratoire S.F : Sage-femme T.L : Technicien labo 28 INTRODUCTION Problématique Les activités de soins hospitaliers produisent une quantité croissante des déchets. Diverses enquêtes ont montré que les conditions actuelles d’éliminations des déchets hospitaliers ne sont pas toujours satisfaisantes. Certains déchets ne présentent pas de risques particuliers et peuvent être assimilable aux ordures ménagères. Toutefois, d’autres présentent des risques infectieux et des risques de contamination. Une gestion rigoureuse de l’ensemble des déchets en milieu hospitalier est très importante. Elle participe à l’amélioration continue de la qualité de la sécurité des soins hospitaliers qui posent des très sérieux problèmes environnementaux et peuvent causer des dangers pour la santé des habitants en général. Dans notre pays nous constatons que la plupart de nos hôpitaux entassent les déchets collectés dans un seul endroit et très souvent dans l’enceinte de l’établissement, et cela constitue une source potentielle de danger pour la santé et l’environnement. - En 2003, les résultats d’une étude de l’OMS conduite dans 22 pays en voie de développement ont montrés que la proportion des établissements de santé qui n’éliminent pas correctement leurs déchets de soin est de 18 à 64%. Cette étude montre qu’en plus des risques pour la santé publique en l’absence d’une bonne gestion, les risques d’être infecté par le HBV, le HCV et le VIH est respectivement de 30%, 1,8% et 0,3%après piqure accidentelle avec une aiguille utilisée sur un patient infecté (OMS, 2011). - L’OMS estimait en 2004 que les injections au moyen de seringues contaminées ont été responsable de 21 million d’infections à virus de l’hépatite B(HBV), 2 millions d’infections à virus de l’hépatite C (HCV) et au moins 260 mille infections à VIH - On estime que 16 milliards d’injections sont pratiquées chaque année dans le monde. Toutes les aiguilles et les seringues ne sont pas correctement évacuées, ce qui crée un risque de blessure et d’infection et il existe un risque de réutilisation du matériel. (OMS, 2011) - Le nombre d’injections pratiquées avec des aiguilles et des seringues contaminées a considérablement baissé dans les pays à revenu faible 28 ou intermédiaire ces dernières années, en partie grâce aux efforts déployés pour réduire la réutilisation de matériel d’injection. Malgré ces progrès, en 2010, les injections pratiquées dans de mauvaises conditions de sécurité ont encore entrainé 33800 nouvelles infections à VIH ; 1,7 millions de cas d’hépatite B et 315000 cas d’hépatite C (OMS) - En 2015, il est ressorti d’une évaluation conjointe de l’OMS et de l’UNICEF qu’à peine plus de la moitié (58) des établissements sur les quels a porté l’enquête dans 24 pays, disposaient de systèmes adaptés pour éliminer les déchets liés aux soins de santé en toute sécurité. En outre, l’OMS, l’UNICEF et leurs partenaires sont lancé en 2015 une initiative mondiale afin que tous les établissements de santé disposent d’un accès adéquat à l’eau t aux moyens d’assainissement et d’hygiène. Cette initiative tient également compte de la question des déchets liés aux soins de santé. Partant de cette problématique, nous nous sommes posé les questions suivantes : 1. Quel est le niveau de connaissance du personnel de santé sur l’hygiène et l’assainissement du milieu hospitalier au sein de la clinique ? 2. Est-ce que la clinique possède un système de gestion des déchets ? 3. Quelle est l’attitude du personnel face à la gestion des déchets de soin de santé et sur l’environnement ? Hypothèse L’hypothèse est une proposition de réponse à la question posée, c’est une affirmation provisoire. Dans le cadre de cette étude, nous proposons comme hypothèses : 1. Le faible niveau de connaissance des agents sur l’hygiène et l’assainissement du milieu hospitalier serait l’un des facteurs liés à la mauvaise gestion de ses déchets ; 2. La clinique Da- mwange possède un système de gestion des déchets pas très efficace ; 28 3. Le personnel de santé de cette clinique affiche une attitude positive face à la gestion des déchets et de l’environnement. Objectifs Objectif général Evaluer le système de gestion des déchets hospitaliers et le niveau des connaissances des agents sur l’hygiène et l’assainissement dans la clinique Da-mwange Objectifs spécifiques Réaliser une enquête au sein de cette clinique afin d’identifier les acteurs impliqués dans la gestion des déchets ainsi qu’analyser le système de gestion de ces déchets et proposer un système de gestion des déchets dans cette institution de santé. Choix et intérêt du sujet Le choix de ce sujet est motivé par une présence des déchets dans des hôpitaux de la ville de Kinshasa et je choisis la clinique Da-mwange pour effectuer mon travail. Etant donné que la gestion des déchets hospitaliers est un domaine d’hygiène et assainissement qui s’intéresse à la santé publique pour la prévention des maladies et autres dangers liées à l’insalubrité, nous avons voulu connaitre le niveau de connaissance, attitude et pratique du personnel sur la gestion des déchets au sein de la clinique pour éviter toutes sortes des maladies nosocomials et toutes contamination chez les patients et rendre l’environnement propre. Le présent travail offre aux chercheurs, étudiants et surtout au monde scientifique une base sur la gestion des déchets dans les hôpitaux de la ville de Kinshasa particulièrement dans la clinique Da-mwange pouvant servir de repère pour les études futures. Délimitation du travail Notre travail porte sur une période de six mois, soit allant de Juin jusqu’à Décembre 2019. Elle se déroule à la clinique Da-mwange, se situant dans la commune de Ngaliema quartier Ngomba Kinkusa à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. 28 Subdivision du travail Hormis l’introduction et la conclusion, le présent travail est subdivisé en trois chapitres : Chapitre 1 : Généralités sur la gestion des déchets hospitaliers Chapitre 2 : Etat de lieux de la gestion des déchets au sein d’une institution hospitalière (clinique Da-mwange) Chapitre 3 : Proposition ou projet d’un modèle de gestion des déchets d’un établissement hospitalier 28 CHAPITRE I : GENERALITE SUR LA GESTION DES DECHETS HOSPITALIERS I.1. Notion sur les déchets Un déchet est un objet ou une substance ayant subi une altération physique ou chimique, ou qui ne présente plus d’utilité et/ou qui est destiné à l’élimination ou au recyclage. Le mot vient de l’ancien français déchiet ou dechié « la quantité perdue dans l’usage d’un produit », ce qui en reste après son utilisation. Au début du XXIéme siècle le déchet est de plus en plus considéré comme un héritage problématique de la révolution industrielle et de l’urbanisation. Pour effacer la connotation négative du mot et l’image dévalorisante qu’il véhicule, l’accent est d’avantage mis sur la réutilisation et le recyclage. Nous avons trois sortes des déchets de par sa nature, nous citons : les déchets solides, les déchets liquides et les déchets gazeux. Parmi ces déchets, nous avons des déchets du type biodégradables (ce sont des déchets qui peuvent se décomposer facilement) et non biodégradables (ce sont des déchets qui se décompose difficilement, cela peut même prendre un siècle pour se décomposer).www.futura-sciences.com I.2. Classification générale On distingue principalement deux uploads/Science et Technologie/ tinda-musala-eunice-corrige-ttt.pdf

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