P H I L O S O P H I E SÉRIES L, ES, S l’essentiel du cours • Des fiches synthét
P H I L O S O P H I E SÉRIES L, ES, S l’essentiel du cours • Des fiches synthétiques • Les points clés du programme • Les définitions clés • Les repères importants DES sujets de bac • 20 dissertations commentées • L’analyse des sujets • Les problématiques • Les plans détaillés • Les pièges à éviter DES ARTICLES DU MONDE • Des articles du Monde en texte intégral • Un accompagnement pédagogique de chaque article un guide pratique • La méthodologie des épreuves • Astuces et conseils HORS-série Réviser son bac avec En partenariat avec 3:HIKPMH=YU\^U]:?a@k@k@b@f; M 05274 - 1 H - F: 7,90 E - RD Hors-série Le Monde, avril 2012 Programme de Terminale Philosophie Terminale, séries L, ES, S Avec la collaboration de : Stéphane Ernet Sybil Gerault Pierre Leveau Réviser son bac avec Une réalisation de En partenariat avec © rue des écoles, 2011-2012. Reproduction, diffusion et communication interdites sans accord préalable de rue des écoles. sommaire Le sujet p. 5 chapitre 01 – La conscience, l’inconscient p. 6 chapitre 02 – La perception p. 10 chapitre 03 – Autrui p. 14 chapitre 04 – Le désir p. 18 chapitre 05 – L’existence et le temps p. 22 La culture p. 27 chapitre 06 – Le langage p. 28 chapitre 07 – L’art p. 32 chapitre 08 – Le travail p. 36 chapitre 09 – La technique p. 40 chapitre 10 – La religion p. 44 chapitre 11 – L’histoire p. 48 La raison et le réel p. 51 chapitre 12 – Théorie et expérience p. 52 chapitre 13 – La démonstration p. 56 chapitre 14 – Le vivant p. 60 chapitre 15 – La matière et l’esprit p. 64 chapitre 16 – La vérité p. 68 La politique, la morale p. 73 chapitre 17 – La société et les échanges p. 74 chapitre 18 – La justice et le droit p. 78 chapitre 19 – L’État p. 82 chapitre 20 – La liberté p. 86 le guide Pratique p. 91 Comment optimiser vos révisions et être sûr(e) de maîtriser en profondeur les thèmes et les enjeux du programme de philosophie ? Le jour du bac, comment rendre une copie qui saura faire toute la différence et vous assurer la meilleure note possible ? Pour vous y aider, voici une collection totalement inédite ! Elle est la première et la seule à vous proposer – en plus des révisions traditionnelles – d’étoffer vos connaissances grâce aux articles du Monde. Mises en perspective des grandes questions de l’humanité, pistes de réflexion, liens avec les autres disciplines, idées clés : chaque article est une mine d’informations à exploiter pour enrichir vos dissertations et commentaires. Très accessibles, ils sont signés, entre autres, par des médecins, sociologues, économistes (Paul Benkimoun, Georges Balandier, Christian Laval – entretien –, Philippe Simonnot), des philosophes (Pierre Dardot, André Comte-Sponville, Alain Badiou, Slavoj Zizek – entretiens –, Michel Onfray), etc. Inspirée de la presse, la mise en pages met en valeur l’information et facilite la mémorisation des points importants. Sélectionnés pour leur pertinence par rapport à un thème précis du programme, les articles sont accompagnés : • de fiches de cours claires et synthétiques, assorties des mots clés et repères essentiels à retenir ; • de sujets de bac analysés et commentés pas à pas pour une meilleure compréhension. Sans oublier la méthodologie des épreuves et les conseils pour s’y préparer. Édité par la Société éditrice du Monde 80, boulevard Auguste Blanqui – 75013 Paris Tél : +(33) 01 57 28 20 00 – Fax : + (33) 01 57 28 21 21 – Internet : www.lemonde.fr Président du Directoire, Directeur de la publication : Louis Dreyfus. Directeur de la Rédaction : Erik Izraelewicz – Editeur : Michel Sfeir Imprimé par Grafica Veneta en Italie Commission paritaire des journaux et publications : n°0712C81975 Dépôt légal : avril 2012. Achevé d'imprimer : avril 2012 Numéro hors-série réalisé par Le Monde © Le Monde – rue des écoles, 2012 En partenariat avec Complétez vos révisions du bac sur www.assistancescolaire.com : méthodologie, fiches, exercices, sujets d'annales corrigés... des outils gratuits et efficaces pour préparer l'examen. © rue des écoles, 2011-2012. Reproduction, diffusion et communication interdites sans accord préalable de rue des écoles. le sujet © rue des écoles, 2011-2012. Reproduction, diffusion et communication interdites sans accord préalable de rue des écoles. 6 L’essentiel du cours Le sujet 7 L’essentiel du cours Le sujet Comment concevoir la conscience ? Que je sois certain que j’existe ne me dit pas encore qui je suis. Descartes répond que je suis « une substance pensante » absolument distincte du corps. Pourtant, en faisant ainsi de la conscience une « chose » existant indépen- damment du corps et repliée sur elle-même, Descartes ne manque-t-il pas la nature même de la conscience, comme ouverture sur le monde et sur soi ? C’est ce que Husserl essaie de montrer : loin d’être une chose ou une substance, la conscience est une activité de projection vers les choses. Elle est toujours au-delà d’elle- même, qu’elle se projette vers le monde, vers ses souvenirs vers ou l’avenir, à chaque fois dans une relation – ou visée – que Husserl nomme « intentionnelle ». L’intentionnalité de la conscience Que la conscience ne soit pas une substance mais une relation, cela signifie que c’est par l’activité de la conscience que le monde m’est présent. Husserl tente, tout au long de son œuvre, de dégager les structures fondamentales de cette relation, à commencer par la perception. Il montre ainsi que celle-ci est toujours prise dans un réseau de significations : je ne peux percevoir que ce qui pour moi a un sens. Le rôle de la conscience dans la perception Lorsque je perçois quelque chose, je le vise en fait sous la forme d’un « comme » : je me rapporte à l’objet en visant son utilité vis-à-vis de moi. C’est en ce sens qu’il n’y a pas de perception sans signification. Surtout, la conscience constitue la perception : par exemple, je ne verrai jamais d’un seul regard les six faces d’un cube. Il faut donc que ma conscience fasse la synthèse des différents moments perceptifs (le cube de devant, de côté et de derrière) pour construire ma re- présentation du cube. Toute perception est une construction qui suppose une activité de la conscience : c’est ce que Husserl nomme la synthèse temporelle passive : passive, parce que ma conscience opère cette synthèse sans que je m’en rende compte, et temporelle, parce qu’elle synthétise différents « moments » per- ceptifs qui se succèdent. Suis-je totalement transparent à moi-même ? La conscience n’est pas pure transparence à soi : le sens véritable des motifs qui me poussent à agir m’échappe souvent. C’est ce que Freud affirme en posant l’existence d’un inconscient qui me détermine à mon insu. Le sujet se trouve ainsi dépossédé de sa souve- raineté et la conscience de soi ne peut plus être prise comme le modèle de toute vérité. L'inconscient n'est pas le non conscient : mes souvenirs ne sont pas tous actuellement présents à ma conscience, mais ils sont dis- ponibles (c'est le préconscient). L'inconscient forme un système indépendant qui ne peut pas devenir conscient sur une simple injonc- tion du sujet parce qu'il a été refoulé. C'est une force psychique active, pulsionnelle, résultat d'un conflit intérieur entre des désirs qui cherchent à se satisfaire et une personna- lité qui leur oppose une résistance. L'inconscient ne pourra s'exprimer qu'in- directement dans les rêves, les lapsus et les symptômes névrotiques. Seule l'intervention d'un tiers, le psychanalyste, peut me délivrer de ce conflit entre moi et moi-même, conflit que Freud suppose en tout homme. MOTS CLÉS inconscient Il se produit en nous des phé- nomènes psychiques dont nous n’avons pas conscience, mais qui déterminent certains de nos actes conscients. Ainsi, nous pen- sons nous connaître, mais nous ignorons pourquoi nous avons de l’attrait ou de la répulsion à l’égard de certains objets. Cela peut être la part inconsciente de notre personnalité qui entre en jeu. Selon Freud, toute névrose provient d’une rupture d’équilibre entre le surmoi, le ça et le moi, qui se manifeste par un sentiment d’angoisse : – le « ça » est totalement incons- cient ; il correspond à la part pulsionnelle (libido et pulsion de mort) ; – le « moi » est conscient ; la part inconsciente est chargée de se défendre contre toutes les pul- sions du « ça » et les exigences du « surmoi » ; – le « surmoi » désigne l’instance psychique inconsciente, expri- mant la puissance des interdits intériorisés (interdit parental, in- terdits sociaux) qui sont à l’origine du refoulement et du sentiment de culpabilité. Le « surmoi » est celui qui interdit ou autorise les actes du « moi ». Je ne suis donc pas « maître dans ma propre maison », et le conflit entre ces trois instances psychiques se manifeste par la névrose. La uploads/Science et Technologie/ reviser-bac-philo-pdf.pdf
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- Publié le Apv 13, 2022
- Catégorie Science & technolo...
- Langue French
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