Nous pouvons dire que deux grands courants de recherche existent actuellement :

Nous pouvons dire que deux grands courants de recherche existent actuellement : la science et la philosophie. Si la synthèse en est difficile, ils peuvent toutefois converger vers un point idéal. Et c'est peut-être ici qu'intervient le présent ouvrage de Christiama Nimosus dont le talent et la connaissance n'ont d'égale que cette recherche patiente sur les nombres. Avec un esprit curieux, assoiffé de vérité, servi par une large vision des choses, il a su rapprocher la géométrie, l'arithmétique, la musique, les langues, l'écriture, l'astro- logie, la philosophie, la religion, le mysticisme, le Sacré et ceci à travers les peuples et les civilisations, plongeant dans le passé pour tenter d'y découvrir la source commune. L'univers est mathématique, personne ne le contestera ; l'univers est « nombres», avec sa loi essentielle dont découlent toutes les autres lois. Voici une des conclusions que nous pourrions tirer de cet ouvrage savant, d'une limpidité exemplaire, et d'un travail mené méthodiquement dont pourront s'inspirer les chercheurs honnêtes et sincères, dépouillés de toutes contraintes. Nous sommes en présence d'un excellent outil de travail. Couverture : dessin de Christiama NIMOSUS « La Conscience appréhende l'harmonie de la Création par les nombres » 180 F Gil ROC Gu)' 'fRÉ~ÀNIEL OOITEUR Christiama NIMOSUS e Guy TRÉDANIEL ÉDITEUR © Guy Trédaniel, Éditions de La Maisnie, 1985. Tous droits de reproduction et adaptation réservés pour tous pays. ISBN 285.707.158-2 Christiama NIMOSUS Etude sur des ombres occultes Guy TRÉDANIEL ÉDITEUR 76, rue Claude-Bernard - 75005 Paris. Préface Qui sommes-nous? D'où venons-nous ? Où allons-nous? Trois questions fondamentales qui en entraînent bien d'autres, lesquelles, loin de faciliter la recherche, l'embrouillent au contraire en nous plongeant vertigineusement dans l'univers. Or, comme l'a écrit Jean Sendy dans son ouvrage « Les temps messianiques », ch. 8, « Accéder à la notion d'univers, c'est s'engager dans une voie dangereuse : on se pose de plus en plus de questions. » Si, autrefois, la science et le spirituel se trouvaient réunis entre les mains des seuls religieux et mystiques, il n'en est plus de même aujourd'hui. Au cours des siècles s'est produite une scission ; scientifiques et philosophes se sont séparés et si les seconds ont, malgré tout, influencé l'orientation des premiers, de nos jours il n'en reste guère de traces et nos philosophes modernes se sont enfermés dans un langage au vocabulaire abscons, dérivant d'une raison sinon vacillante, du moins sujette à l'erreur et recouvrant un grand vide désolant, voire angoissant tandis que nos savants se muraient dans leurs multiples spécialités. Pourtant nous assistons, depuis quelques années, dans certains milieux intellectuels, à une tentative de rapprochement faite par quelques associations et autres groupes d'hommes à l'origine de nombreux rassemblements et de nombreux colloques et dont la télévision nous transmet de larges échos. Citons, entre autres, les efforts soutenus d'une société que nous connaissons bien : « L' Acadé- mie Internationale de Lutèce » qui, depuis bientôt vingt ans, réussit sous son impulsion, à réunir scientifiques, artistes, poètes et philosophes, tous animés par ce désir de compréhension de l'autre, en vue de sortir d'un système borné et statique. En témoignent ses grands concours internationaux axés, chaque année sur un thème général, son colloque sur « L'Origine de la Vie », au Collège de France, en 1981 et celui d'Octobre 1983 sur le cancer. A la faveur de cette prise de conscience, certes encore ânonnante mais bien réelle, nous pouvons dire que deux grands courants de recherche existent actuellement : la science et la philosophie. Mais si aucun philosophe n'a pu encore réaliser la synthèse de toutes les connaissances humaines de manière à en extraire un fil conducteur susceptible de mener les hommes à un aboutissement commun, il s'avère cependant que ces deux courants ont fortement tendance à se rapprocher, voire à converger vers un point idéal. Juste renversement des choses car, selon tout phénomène évolutif, cyclique avant tout, nous assistons au retour d'un point situé sur la ligne courbe, non bouclée, de la spirale, là où nous retrouvons le« cône cosmique »du Père Teilhard de Chardin. Et c'est peut-être ici qu'intervient le présent ouvrage de Christiama NIMOSUS dont le talent et la connaissance n'ont d'égale que cette recherche patiente sur les nombres. Avec un esprit curieux, assoiffé de vérité, servi par une large vision des choses, il a su rapprocher la géométrie, l'arithmétique, la musique, la poésie, les langues, l'écriture, l'astrologie, la philosophie, la religion, le mysticisme, le Sacré et ceci à travers les peuples et les civilisations, plongeant dans le passé pour tenter d'y redécouvrir la source commune. De ce voyage, il rapporte cette dense compilation qui ouvrira de nombreux royaumes à visiter aussi bien dans le passé que dans le présent ou l'avenir. La bible nous enseigne que la multiplication des langues et la confusion qui s'ensuivit fut voulue par Dieu pour limiter l'orgueil de l'homme et, conséquemment, sa curiosité, malsaine, puisqu'elle ne suivait pas l'esprit des Lois divines. N'y eut-il pas, à Babylone, en même temps multiplication et fragmentation de la Connaissance ? Dès lors que nous pensons à l'Unique, nous le représentons, tout comme Pythagore qui nous a montré le chemin, par le chiffre« 1 »et, après mûres réflexions, nous nous apercevons que ce « 1 » contient tout à l'infini, en lui, devant et derrière lui, au-dessus et au-dessous de lui. Si nous tentons de le briser en tant qu'« Œuf originel», nous obtenons des fragments de plus en plus petits sans jamais arriver à pénétrer dans le cercle de ce « 0 » que nous ont légué les Arabes. Cette fragmentation est une autre représentation de la spirale que nous évoquions plus haut, point se déplaçant circulairement mais s'élevant à chaque tour, se rapprochant sans cesse de l'axe qui l'a déterminé sans jamais réussir à le toucher ou se confondre avec lui. Ainsi découvrons-nous la force cachée des nombres, leur dyna- misme tous azimuts à l'image de la croix, laquelle aboutit finalement à la sphère sans limite dont le centre, sans cesse fuyant, est à la fois partout et nulle part. C'est donc toute cette dynamique que Christiama NIMOSUS nous fait toucher du doigt, nous ramenant insensiblement, par des rapprochements parfois assez inattendus pour qui n'a pas son sens global de la recherche, ni son esprit de synthèse, vers l'unité de la Création sans cesse en mouvement et il est pour le moins surprenant de constater, à la lecture de ce livre, qu'aucun domaine ne saurait être abandonné aux caprices du hasard, mais, Einstein ne disait-il pas lui-même : «Je ne puis croire que Dieu joue aux dés avec le monde»? L'univers est mathématique, personne ne le contestera ; l'univers est « nombres », avec sa Loi essentielle dont découlent toutes les autres lois. Voici une des conclusions que nous pourrions tirer de cet ouvrage savant, d'une limpidité exemplaire et d'un travail mené méthodiquement dont pourront s'inspirer les chercheurs honnêtes et sincères, dépouillés de toutes contraintes. Nous sommes en présence d'un excellent outil de travail. Remercions Christiama NIMOSUS. Ce livre, sans doute unique en son genre, vient à son heure, comme un flambeau dont la lumière permettra d'éclairer plus d'un coin d'ombre et dont la flamme apportera à l'homme l'énergie nécessaire pour un nouveau bond en avant, pour un nouvel et fructueux élan vers le haut. Gil ROC, Sociétaire des Gens de Lettres de France, Chancelier de l'Académie Internationale de Lutèce. A cet état d'âme sublime ! Ala 0? Â (W) T ~' Introduction L'UNITE, SOURCE DE TOUS LES NOMBRES Nous est-il possible d'imaginer le déroulement de la vie sans les nombres? Certes non ! Et notre époque n'est pas la seule à se servir de ces symboles. Ils ont leur utilité scientifique, nous n'en disconviendrons pas. La science est une grande utilisatrice des nombres. Par certaines recherches d'avant-garde, elle semble même s'immiscer dans la philosophie. Mais la philosophie n'est-elle pas une science de l'esprit ! Elle a vu le jour par le besoin de raisonner sur les fondements de la perception des sens. Il nous est donc aisé de déduire les rapports qui peuvent s'établir entre la Science, étude du concret, et la Philosophie, étude de l'abstrait. Celui qui se lance dans cette vaste entreprise, qui est de prendre conscience des liens existant entre ces deux faces d'une même connaissance, ne peut manquer de découvrir des prolonge- ments dans la Religion. Il est généralement admis que la philosophie religieuse a devancé la science. Nous ne pensons pas qu'il soit nécessaire d'épiloguer ici sur cette« vérité douteuse». Constatons que les NOMBRES se décou- vrent autant dans la Philosophie que dans la Science. L'exemple le plus adéquat du lien que les Hommes ont établi entre Dieu (la Religion) et les Nombres (la Science) réside d'une façon extraordinairement synthétique dans la phrase suivante : « Dieu est l'Unité créatrice d'où provient l'Univers ». Dieu est le Principe ou l'Unité. Cette unité se représente par le chiffre 1 qui est la source effective de tous les nombres par addition simple (signe +) ou par addition rapide (signe x). Le retour à l'unité s'effectue par la uploads/Science et Technologie/ etude-sur-des-nombres-occultes-pdf.pdf

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