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PDF generated at: Mon, 12 Aug 2013 05:13:03 UTC theologiens Contenus Articles Pierre Abélard 1 Alain de Lille 12 Albert le Grand 15 Alexandre de Hales 25 Anselme de Cantorbéry 26 Roger Bacon 32 Bonaventure de Bagnoregio 40 Jean Buridan 44 Jean Duns Scot 48 Gilles de Rome 58 Giovanni da Ripa 63 Godefroid de Fontaines 64 Grégoire de Rimini 65 Robert Grossetête 66 Guillaume de Moerbeke 71 Henri de Gand 73 Hugues de Saint-Victor 74 Pierre Lombard 84 Raymond Lulle 88 Marsile d'Inghen 107 Michael Scot 108 Guillaume d'Ockham 112 Roscelin de Compiègne 120 Siger de Brabant 123 Francisco Suárez 125 Thomas d'Aquin 128 John Wyclif 164 Albert de Saxe (philosophe) 167 Augustin d'Hippone 168 Boèce 207 Godefroy de Saint-Victor 212 Jean Scot Érigène 213 Maître Eckhart 218 Nicolas de Cues 228 Pseudo-Denys l'Aréopagite 236 Richard de Saint-Victor 240 Macrobe 246 Chalcidius 250 Martianus Capella 251 Fulbert de Chartres 260 Yves de Chartres 261 Bernard de Chartres 264 Gilbert de la Porrée 265 Thierry de Chartres 269 Guillaume de Conches 270 Jean de Salisbury 272 Bernard Silvestre 274 Guillaume de Champeaux 275 Universaux 278 Scolastique 285 Gérard de Crémone 290 Isidore de Séville 292 Bernard de Clairvaux 297 Hilaire de Poitiers 311 Bède le Vénérable 314 Ambroise de Milan 322 Grégoire Ier 327 Jérôme de Stridon 336 Bérenger de Tours 351 Références Sources et contributeurs de l’article 354 Source des images, licences et contributeurs 358 Licence des articles Licence 364 Pierre Abélard 1 Pierre Abélard Pierre Abélard Époque médiévale Données clés Naissance 1079 Le Pallet Duché de Bretagne Décès 21 avril 1142 (à 62 ou 63 ans) Abbaye de Saint-Marcel Duché de Bourgogne École/tradition Scolastique Principaux intérêts Théologie, logique, ontologie Idées remarquables Théorie des universaux, application généralisée de la dialectique en théologie Influencé par Platon, Aristote, Porphyre de Tyr, Boèce, Guillaume de Champeaux A influencé Jean de Salisbury, Guillaume d'Ockham, Umberto Eco Pierre Abélard ou Pierre Abailard ou encore Pierre Abeilard (né en 1079 au Pallet près de Nantes - mort le 21 avril 1142 , à Saint-Marcel, près de Chalon-sur-Saône) est un théologien, philosophe et compositeur français. Il a été un des principaux acteurs du renouveau des arts du langage au début du XIIe siècle. Après son entrée en religion, ses travaux de théologien ont suscité la condamnation pour hérésie par les autorités ecclésiastiques (concile de Soissons, 1121 ; concile de Sens, 1140). Il est encore plus célèbre pour sa liaison avec Héloïse et les lettres échangées par le couple. Le 16 juin 1817, ses restes et ceux d'Héloïse ont été transférés au cimetière du Père-Lachaise[1]. Pierre Abélard 2 Biographie Pierre Abélard est issu d'une famille noble : en effet, sa mère qui se prénommait Lucie, était vraisemblablement la fille et l'héritière de Daniel, Seigneur du Pallet, que des chartes, l'une de 1084, l'autre de 1096, situent dans l'entourage du comte de Nantes, Mathias II, frère cadet d'Alain IV et oncle de Conan III[2]. Tandis que son père, Béranger, était un « homme d'armes » et le fidèle vassal du duc Alain Hoël[2]. Il inclinait cependant à la vie contemplative et se chargea de l'éducation de ses enfants[3]. Pierre eut trois frères et une sœur : Raoul, Porcaire, Dagobert et Denyse[4]. Son père se serait fait moine entrant à l'Abbaye Saint-Sauveur de Redon en 1118, ceci au même moment que le Duc et de la Duchesse de Bretagne, Alain IV et Ermengarde. Peu de temps après, sa mère Lucie rentrera à l'abbaye de Fontevrault[2]. Il ne souhaitait pas faire le métier des armes. Après l'éducation que lui apporta son père, il partit étudier à Chartres[5], puis il suivit l'enseignement de Roscelin de Compiègne à Loches, de 1093 à 1099, et sans doute celui d'autres maîtres dans la vallée de la Loire (notamment à Angers et Tours[6]). Il vint à Paris vers 1100. Il y suivit l'enseignement de Guillaume de Champeaux, archidiacre de Notre-Dame de Paris à École cathédrale de Paris, mais il s'opposa à celui-ci en 1108 dans la Querelle des Universaux, en prenant parti contre le « réalisme », ce qui opposera les deux hommes jusqu'à leur mort. Il devient maître des écoles (enseignant) à Melun (1102-1104) puis Corbeil (1104-1105)[7]. En 1110, il s'installe une première fois dans les environs de Paris sur la montagne Sainte-Geneviève, où il fonde une école de rhétorique et de théologie[8]. Il enseigne la rhétorique et la philosophie scolastique. Il jouit très rapidement d'une grande renommée dans le monde des intellectuels et passe vite pour l'un des philosophes les plus importants de sa génération. Son école fut fréquentée par des auditeurs de toutes les nations, dont plusieurs hommes célèbres, tels que Jean de Salisbury, Robert de Melun, Pierre Lombard, Gilbert de la Porrée ou le futur pape Célestin II. Vers 1112, il doit quitter Sainte-Geneviève pour retourner au Pallet afin d'assister à la cérémonie de l'entrée de ses parents dans les ordres monastiques[9]. À Paris, comme à Laon où il étudie en 1112/1113 auprès d'Anselme de Laon[10], alors que Guillaume de Champeaux a réussi à l'écarter de son enseignement parisien, Abélard se fait remarquer par l'originalité de sa pensée et son caractère incommode (qui sera souvent source de ses ennuis). On le compare à un « rhinocéros indompté[11] ». En 1117-1118 se déroule sa fameuse aventure amoureuse avec Héloïse. Il commence tardivement ses recherches en théologie, vers 1120, une fois moine à l'abbaye de Saint-Denis, mais son succès est aussi important dans l'enseignement de cette matière qu'en logique (« dialectique »)[12]. Il se trouve opposé à des personnalités éminemment importantes comme Bernard de Clairvaux et Guillaume de Saint-Thierry, qui le considèrent comme un hérétique au vu de ses positions théologiques et doctrinaires sur la question de la trinité et sur la foi. « La foi, disait Abélard, est l'opinion qu'on se fait des réalités cachées, non évidentes. » Dans une longue Disputatio, Guillaume de Saint-Thierry réfute treize propositions d'Abélard[13], puis il alerte Bernard de Clairvaux par lettre. Abélard est condamné deux fois : une première fois au concile de Soissons en 1121 (saint Bernard est l'accusateur)[14], à cause de sa Theologia Summi Boni[15],[16], une seconde fois au concile de Sens en juillet 1140 (Guillaume de Saint-Thierry est l'accusateur), à cause de sa Theologia Scholarium[17]. En 1122, il fonde un ermitage, près de Nogent-sur-Seine, l'Abbaye du Paraclet, qu'il va consacrer au Paraclet. Il est abbé de Saint-Gildas de Rhuys, dans le Morbihan, de 1125 à 1133. Il écrit alors Histoire de mes malheurs (vers 1132)[18]. En se rendant à Rome pour faire appel de sa seconde condamnation, Abélard accepte l’hospitalité de Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, qui l'installe au prieuré clunisien de Saint-Marcel, près de Chalon-sur-Saône, où il meurt le 21 avril 1142. À la demande d'Héloïse, Pierre le Vénérable autorisa le transfert de son corps à l'Abbaye du Paraclet. À son décès, en 1164, Héloïse, fut enterrée à ses côtés. Après l'expulsion des dernières religieuses du Paraclet, en 1792, les reliques, d'abord exposées à Nogent-sur-Seine, furent l'objet d'une dévotion dans les cercles romantiques. Alexandre Lenoir, qui avait obtenu l'autorisation de transférer les restes à Paris en 1800, en fit de Pierre Abélard 3 nombreux cadeaux aux adorateurs du couple[19]. Finalement, en 1817, la ville de Paris, autorisa la construction d'un mausolée près de l'entrée du cimetière du Père-Lachaise, destinée à promouvoir ce nouveau lieu. Mosaïque de photos de la tombe d'Abélard et d'Héloïse, au Cimetière du Père-Lachaise. La vie de Pierre Abélard est connue grâce à sa correspondance : Lettres d'Abélard et d'Héloïse. Celle-ci comprend d'abord une longue lettre adressée à un ami inconnu (qui n'est peut-être qu'un personnage imaginaire), dans laquelle Abélard expose les malheurs et persécutions qu'il a subis, comme un exemple théologique démontrant que la providence divine vient au secours des pécheurs : l’Historia Calamitatum (« L'Histoire de mes Malheurs »)[18]. Recevant cette lettre au prieuré du Paraclet, où Abélard l'a installée après son expulsion d'Argenteuil, Héloïse reproche à son époux de ne pas lui avoir adressé de lettre de consolation et de direction religieuse. Leur célèbre échange de lettres se poursuit par un dialogue intellectuel – Abélard rédigeant en 1135-1139 une règle pour le Paraclet (où elle n'a jamais été en usage), puis répondant à des questions exégétiques posées par Héloïse (les Problemata Heloissae) et lui dédiant d'autres œuvres. À plusieurs reprises, depuis deux siècles, l'authenticité de cette correspondance a été contestée, jusqu'à proposer que le texte latin en ait été rédigé par son traducteur français, Jean de Meung[20]. L'authenticité des lettres est aujourd'hui admise presque unanimement par la communauté des historiens. Il a récemment été démontré que le plus ancien manuscrit survivant a été produit à Paris dans les années 1230[21]. Pierre Abélard 4 Sa relation avec Héloïse Pierre Abélard et Héloïse selon Edmund Blair Leighton. Abélard est d'abord connu pour sa liaison tragique avec Héloïse. L'épisode, semble-t-il, commence pendant l'hiver 1117-1118. De famille noble, Héloïse avait pour oncle Fulbert, chanoine de Notre-Dame de Paris. Après avoir été éduquée au uploads/Religion/ theologiens.pdf
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Apv 18, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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