B’NAI B’RITH FRANCE La Femme Judaïsme ALLEMAGNE - AUTRICHE - BELGIQUE - BOSNIE

B’NAI B’RITH FRANCE La Femme Judaïsme ALLEMAGNE - AUTRICHE - BELGIQUE - BOSNIE HERZEGOVINE - BULGARIE - CROATIE - DANEMARK - ESPAGNE - FINLANDE - FRANCE GRECE - HOLLANDE - HONGRIE - ITALIE - LITUANIE - LUXEMBOURG - MACEDOINE - NORVEGE - POLOGNE - PORTUGAL - REPUBLIQUE TCHEQUE - ROUMANIE - ROYAUME UNI - RUSSIE - SERBIE - SLOVAQUIE - SLOVENIE - SUEDE - SUISSE - TURQUIE - UKRAINE dans le JOURNEES EUROPEENNES DE LA CULTURE JUIve - LORRAINE Portes-ouvertes - Itinéraires - Expositions - Concerts - Théâtre - Conférences - Animations festives de septembre à décembre 2014 Reine Wolosko La femme dans le judaïsme - Figure des promesses Archives municipales Cloître des Récollets Metz Du 4 septembre au 10 octobre 2014 Vernissage jeudi 4 septembre 18 h La Femme dans le Judaïsme J.E.C.J.- Lorraine 2014 LE MOT DE LA PRÉSIDENTE La femme dans le Judaïsme, dans le miroir d’Eve En mettant en avant « la femme dans le judaïsme », l’édition 2014 des JECJ nous invite à réfléchir nos cultures et l’état de nos sociétés dans le miroir d’Eve, autrement dit, dans le miroir de la condition féminine en général. De cette condition, fortement révélatrice de l’ensemble de l’humanité, le judaïsme n’informe qu’une modeste partie ; aussi le considérerons-nous comme un point de départ, le nôtre, parfaitement permutable, un ancrage concret nécessaire à la pensée ; un champ culturel ouvert à la connaissance et au dialogue. Le thème annuel explore ce champ et le questionne, il fournit une clé qui permet l’accès à un patrimoine plurimillénaire, pour l’interroger à la lumière de nos préoccupations d’aujourd’hui. C’est dans cet esprit d’un héritage à mettre en partage qu’est conçu notre programme. Des représentations littéraires ou artistiques des femmes bibliques, évoquées par l’historienne d’art Marie-Antoinette Kuhn, au Centre Pompidou-Metz, ou sculptées par l’artiste messine Reine Wolosko, en passant par un petit festival de cinéma à Marly, des rendez-vous musicaux d’exception, comme la création mondiale du concert scénographié « Sefarad’s », de Thierry Pecou, à l’Arsenal, avec Gaëlle Mechaly, ou de l’irrésistible quatuor féminin du « Rio-Paris », à l’Opéra-théâtre, avec Liat Cohen, Hélène Noguera, Laura Mayne et l’immense, Nathalie Dessay, les choix sont faits en fonction de la qualité, et aussi du brassage des publics. Avec la compagnie « Coup de théâtre » nous découvrirons le destin marquant, pré-moderne, de la chroniqueuse « Gluckel Hameln », qui vécut à Metz au 17ème siècle, tandis qu’une exposition au Musée de la Cour d’Or déclinera « La femme dans le judaïsme- Au fil de la vie ». Autre témoignage messin bouleversant, celui de la vaillante naborienne Hertha Strauch, alias, Adrienne Thomas, dont le roman autobiographique « Catherine Soldat » connut un succès considérable, avant de susciter la fureur des nazis pour cause de pacifisme. On retrouvera aussi bien la Chorale Chalom messine et les Yid’n Blues de Nancy, que les dépaysements de la mythique reine maghrébine Kahena explorée par la professeure émérite Danielle Pister. Venu de l’Ile Maurice avec ses acteurs, l’artiste et éminent intellectuel Alain Gordon-Gentil nous fait un cadeau somptueux, en associant Metz à son engagement passionné au service de la production artistique et culturelle de sa terre natale. Sa pièce, Marika Lindenbaum est partie, lie à la manière des tragédies classiques, une histoire d’amour à un épisode historique méconnu. 3 5 D ’origine grecque, le mot synagogue signifie "assemblée". La synagogue est un lieu d’assemblée pour la prière en commun. L’architecture d’une synagogue est très dépouillée. Les parties essentielles sont : •  l’Arone Hakodéch, ou Arche Sainte, contenant les rouleaux de la Torah, recouverte d’un rideau orné généralement de lions soutenant une couronne symbolisant la royauté de la Torah. Ce sont d’ailleurs les rares représentations figuratives que l’on trouve dans une synagogue. •  l’Almémor, ou Bima, ou estrade, qui comporte une table sur laquelle on dispose les rouleaux de la Torah pour la lecture publique. C’est aussi, généralement, la place de l’officiant.les places pour les hommes, autour de l’Almémor. •  la galerie des dames. Dans le culte public, les hommes et les femmes sont séparés. Remarque : les hommes sont tenus de porter un couvre-chef en entrant dans une synagogue. Il en est de même pour les femmes mariées. La Torah C’est un rouleau de parchemin écrit à la main, en lettres hébraïques. Il contient les cinq livres de Moise ou Pentateuque. La Torah est lue en public au cours des offices du lundi et jeudi matin, du samedi matin et après-midi et lors des offices des fêtes. La Torah, d’une racine hébraïque signifiant "enseignement", désigne tout le message transmis par D.ieu à Moïse sous forme écrite Torah Chébi’khtave et sous forme orale Torah Chébéal-Pé (le Talmud). Aujourd’hui, le mot Torah désigne toute la tradition juive. La Torah est recouverte d’un "manteau" pour la protéger lorsqu’elle est offerte à la dévotion du public. Offices quotidiens Ils sont au nombre de trois. Le matin : Chaharith, l’après-midi : Minha, le soir : Maariv. L’office du matin comprend quatre parties : les bénédictions du matin, les psaumes, le Chema, la Amidah. • On remercie l’Eternel de nous restituer notre âme dans toute sa pureté et de pourvoir à tous nos besoins matériels. • Par la récitation de psaumes, nous nous préparons à la prière. La prière repose dans sa conception, sur le symbole du rêve de l’échelle de Jacob. Pour y monter et en atteindre le sommet illuminé par la présence divine, il faut se détacher des contingences terrestres et des préoccupations quotidiennes. • Le premier temps fort de l’office est marqué par la récitation du Chema "Ecoute Israël, l’Eternel est Notre D.ieu, l’Eternel est Un. Tu aimeras l’Eternel Ton D.ieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir" (Deutéronome 6). • La Amidah se récite debout et à voix basse. C’est la prière par excellence, instituée par nos sages et dont le principe remonte au temps des patriarches. En hébreu "prière" signifie se remettre en question, se juger. Dans la prière, je suis confronté à moi-même sous le regard de D.ieu. Bienvenue aux manifestations des Journées européennes de la Culture juive de Lorraine. Afin de vous aider à mieux comprendre le judaïsme, nous vous prions de trouver ci-contre, succinctement, tous les éléments relatifs aux traditions juives. Judaïsme Synagogue ou Beth Hakenesseth J.E.C.J.- Lorraine 2014 L E M O T D E L A P R É S I D E N T E Accompagnée de son orchestre, Michèle Tauber rendra un superbe « Hommage à Barbara ». La professeure Liliane Vana et l’auteure, philosophe et rabbine Delphine Horvilleur affermiront nos connaissances sur la femme dans le judaïsme, tandis qu’un projet original, masculin au départ, prépare une dégustation, sous l’alléchante appellation du « Festin d’Esther ». Musiques, rencontres, expositions, conférences, théâtre, cinéma et connaissances, autant de temps forts qui seront amorcés à Strasbourg, lors du lancement national, du 6 au 8 septembre, relancés à Metz, lors du lancement régional du 14/09, puis magnifiquement prolongés à Delme, Fénétrange, Frauenberg, Lunéville, Marly, Montigny-lès-Metz, Nancy, Rambervillers, Saint-Avold, Sarreguemines, Woippy, dans des espaces divers, afin que se multiplient les possibilités de rencontres et de dialogues culturels et interculturels. Dans la culture hébraïque, parfois un mot, un nom, ouvre largement l’horizon des idées. Eve, HAWA ou HAYA signifie en hébreu, la vie. Ainsi, à ceux qui veulent s’y regarder, le miroir d’Eve révèle avant tout : la plénitude de la vie. Associée aux délices de l’Eden, à la Création, à l’enfantement, à la nature, liée au désir de connaissance et à la joie de nommer, figure des promesses heureuses, comme de la transgression ou de l’élan vers la liberté, Eve c’est la vie. Là où Eve est soumise, aveuglée, déconsidérée, opprimée, c’est la vie qui est bafouée. Animée par l’espoir d’une fraternité républicaine à construire au moyen de la connaissance, dans la durée, à partir du quotidien et de la proximité sociale, l'association JECJ-Lorraine s’efforce de relever le pari de l’avenir et de la vie. En 2013, plus de 21 000 visiteurs, en Lorraine, ont participé à nos manifestations. La confiance du ministère de la Culture, des collectivités locales et territoriales, - et tout particulièrement de la Ville de Metz - celle des institutions, associations, mécènes et partenaires qui soutiennent nos actions, renforcent notre dynamisme. A la motivation et au dévouement des membres bénévoles, répond l’intérêt du public. Quant aux artistes et intellectuels qui s’associent à notre programmation, on leur doit l’art subtil de lier le plaisir à la cohérence du sens. Que tous soient ici chaleureusement remerciés ! C’est chez les femmes bibliques, les descendantes d’Eve, que j’irai quérir la brassée de vertus, comme autant de vœux à dispenser à tous ceux qui nous soutiennent et qui participent à notre effort. En guise de remerciements, recevez leur beauté, leur majesté, leur rire libérateur, leur grâce, leur courage, leur capacité décisionnaire, leur détermination et l’art avec lequel Judith, Tamar, Ruth, Esther et les autres, surent résister au destin et prendre l’initiative de donner un sens à l’histoire. Désirée Mayer Présidente uploads/Religion/ plaquette-jecj-2014-31-juillet.pdf

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  • Publié le Aoû 07, 2022
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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