Ò· " „ Feuilles d’étude et de réflexion publiées à Jérusalem par le comité pour

Ò· " „ Feuilles d’étude et de réflexion publiées à Jérusalem par le comité pour la diffusion des écrits d’halakha et de moussar N uméro 20 distribution gratuite « Toute la terre appartient au Saint béni soit-Il. C’est Lui qui l’a crée et Il l’a donnée à qui bon Lui semble » (Rachi, Genèse :1, Trad. Pentateuque avec Rachi, Paris ’76). 1 Sur la résurrection des morts, d'après le Midrach Neélam, section Toledot « HaChem notre D. dit que les vents proviennent des quatre points cardinaux, etc. à l'avenir le Saint béni soit- Il éveillera un vent composé de quatre vents afin de ressusciter le corps. » Pourquoi ce vent sera-t-il composé des quatre vents ? D'après l'enseignement du Midrach Neélam, chacun de ces quatre vents possède une propriété spécifique, et de même que l’on distingue l'âme procréatrice, l'âme nutritive, etc. ainsi le vent qui ressuscitera le corps inclura les propriétés des quatre vents ensemble. Il est écrit ensuite que la seule différence entre ce monde et la résurrection des morts, c'est la pureté et la connaissance parfaite. C'est-à-dire qu'après s'être purifié de toutes les maladies de ce monde, après les jugements de la mort et de la tombe ('hibout hakever), nous serons purs et prêts à saisir une profonde connaissance − les secrets de la Tora et la connaissance d'HaChem béni soit-Il − comme nous disons (dans la prière pénitentielle « De grâce, guéris-nous des maux ») : « Purifie-nous de notre impureté, et puisses-Tu révéler à nos yeux la lumière de Ta Tora », car c’est selon le degré de « Purifie-nous de notre impureté » qu’on mérite la lumière de la Tora : c’est un préambule, une condition indispensable pour y parvenir. (Rav Chalom Chakhne Zohn chlita, 'Hemdat HaZohar, p. 43) MESSAGE D’UN AUTISTE SUR LA PERRUQUE Question : La décision des Rabbins autorisant la perruque de la femme est-elle fausse ? Réponse : Bien sûr ! Comment un Juif authentique peut- il permettre les perruques d’aujourd’hui, qui, étant fabriquées avec des cheveux humains, sont catégoriquement interdites, à cause de leur apparence de cheveux naturels ? La femme qui porte cette perruque semble être nu-tête. La perruque change son aspect extérieur et une femme religieuse et pudique devient une quelconque jeune femme, qui profite de la perruque pour commencer à porter des vêtements plus serrés et plus courts qui sont vraiment contraires à la loi. Elloul 5772 Lorsqu’une femme va nu-tête avec une coiffure étrangère, cela change ses sentiments intimes et l’attire vers le monde des non-religieux et des non-Juifs. Cela influe négativement sur toute sa vie et la dirige dans une direction opposée à l’humilité, à l’entretien de sa maison et de ses enfants, au service de la Tora et de la sainteté : c’est la destruction du peuple juif. Durant les dernières générations, lorsqu’il s’agissait de perruques faites de crins de cheval ou de paille et pas encore de celle de nos jours, très peu de Rabbins étaient pour la perruque. Par contre, une grande partie des Rabbins des anciennes générations s’étaient déjà prononcés contre la perruque en paille. Porter une perruque aujourd’hui, c’est comme porter une jupe courte, étriquée et légère. Question : Une femme qui a commencé à porter le châle nous a contacté en déclarant que son Rav lui avait interdit de le porter, parce que cela attire l’attention. Quelle est ton opinion ? Réponse : Cette réponse est courante de nos jours et il est vrai que cela attire l’attention. Mais en vérité, c’est comparable à une femme juive orthodoxe qui porterait un foulard et des habits modestes, longs et larges, sans maquillage ni bijoux, parmi les femmes laïques à demi- nues dans la rue Dizengoff à Tel-Aviv. Il est certain que cela attirerait l’attention, car s’habiller décemment et légalement dans une rue orthodoxe, parait démodé pour les femmes et les jeunes filles ; la plupart portent des vêtements qui ne conviennent absolument pas aux femmes juives authentiques. Qu’est-ce à dire ? Devraient-elles aller à demi-nues comme elles, afin de ne pas attirer l’attention ? La même chose arrive de nos jours. Les femmes qui cherchent la modestie, comme autrefois, portent des châles et des voiles, et attirent le regard de la rue orthodoxe, car les vraies lois de la décence ont été oubliées par les orthodoxes et les femmes confuses s’habillent étriqué, court et legèrement. Elles portent des chaussures bruyantes, se maquillent, s’ornent de bijoux et se coiffent d’une perruque. Celles qui sont encore modestes attirent donc l’attention, mais le paradis les attend, tandis que l’enfer attend celles qui ne se repentent pas. Aujourd’hui, un homme qui passe dans une rue orthodoxe doit protéger fortement son regard afin de ne pas être tenté par le mal ; et les femmes justes qui portent le châle attirent l’attention, car elles rappellent aux autres juifs comment il 1 Or HaMoussar n° 20 faut réellement se comporter et se montrer selon la tradition juive. Cela énerve une partie des couples juifs qui veulent s’identifier à l’image du « Juif de la rue » et se rapprocher du « Veau d’or ». C’est la raison de leur grande colère contre les femmes modestes, car ils ne sont pas prêts à renoncer à la vie matérielle qu’ils ont choisie. (Moché, Messages d’autistes No 73, Sivan 5771) Rappelons la fin d’un appel lancé il y a dix ans : 10) Celle qui porte un châle est agréée par les Cieux et par le monde. 11) Une femme ne doit jamais passer entre deux hommes. 12) Elle ne doit pas parler à voix haute dans la rue. 13) Elle doit accroître sa modestie à l’intérieur de sa maison. 14) Elle ne doit pas utiliser un télephone portable dans la rue ou dans un lieu public. 15) Elle ne doit pas sortir avec des chaussures aux talons bruyants. Signé le 4 Elloul 5761 par les membres de l’Edat HaHarédit de Jérusalem : Rav Israël Yaacov Fischer zts’l, Rav Binyamin Rabinowitz zts’l, Rav Moché Halberstam zts’l, Rav Méïr Brandorsfer zts’l et Rav Avraham Yits’hak Ulman chlit’a. Rav Chmouel HaLévi Wozner chlit’a s’est associé à cet appel. Guemara Yoma 9b : « Pourquoi le premier Temple fut-il détruit ? À cause de l’idolâtrie, des relations intimes interdites et du meurtre. » La Guemara explique les relations intimes interdites (guilouï arayot) : « Et HaChem dit encore : Puisque les filles de Sion sont si arrogantes − s’avançant le cou dressé et lançant des regards provocants − puisqu’elles marchent à pas mesurés et font sonner les clochettes de leurs pieds » (Isaïe 3:16). Rachi commente : « Sur les femmes qui dominent mon peuple… elles peignent leurs yeux… elles portent des perruques… lorsqu’elles passent dans la rue auprès des jeunes juifs, elles marchent sur leurs pieds et leur font des signes concupiscents, afin d’exciter leur mauvais penchant, comme le venin du serpent. » « Avraham notre ancêtre a quitté son pays, afin de ne pas être influencé par les opinions de son entourage et de sa famille. À plus forte raison lorsque s’ajoute la contrainte, il est certain que c’est un devoir de partir et d’errer pour trouver un lieu où il soit possible de respecter librement les préceptes de la religion. Le monde est grand et vaste » (Igueret HaChmad, Rambam) L'homme craignant HaChem et qui ne peut protester, choisira la fuite et s'abstiendra de ménager et d'honorer (un homme impie). (Rav Eleazer Papo zst'l, Pele Yoets, Règles - 2) W]]^X Question : Pourquoi faut-il étudier le Moussar ? N'est-il pas suffisant de s'appliquer à observer les lois du Chouklhan Aroukh? Réponse : Comment est-il possible de réaliser la première loi du Choul'han Aroukh sans étudier le Moussar ? Il y est écrit en effet : N'aies pas honte face aux moqueurs. 'Haï Moussar, vol. 2 (5754), page 201, signe 460). ( La petite fille du Saba de Novordok s'inquiétait pour sa mère qui continuait à préparer les 'halot pour Chabbat malgré son âge avancé (92 ans). Le docteur la rassura en disant que rien ne pouvait arrêter les personnes vaillantes comme sa mère, qui méritera de connaître la longévité. En entendant ces propos, la mère (Rebbetsin Yaffin) dit : « C'est évident que je vivrai encore longtemps, j'ai encore tant de choses à réparer… » (Cha'ar MiTsion, 5771)* À la mémoire de rav Yéhouda SITON, puisse D. venger son sang. Assassiné au Kikar Chabbat de Jérusalem à l'issue de Simhat Tora 5770 et mort de ses blessures après huit mois de souffrances. Le malheur de l'homme dans ce monde consiste à être satisfait de sa portion spirituelle et à louer HaChem, en disant : « Je suis un bon Juif : je ne tue pas, je ne commets pas d’adultère ; je ne vole pas et je prie chaque jour. Mon droit parle pour moi, je jouis de mon labeur et quel que soit le fruit de mes peines, on ne trouvera chez moi aucun méfait, ni aucune faute. Ainsi l'homme ne s'élève pas, ni ne regrette ses mauvaises uploads/Religion/ or-hamoussar-n20.pdf

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  • Publié le Sep 21, 2021
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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