Avant-Propos Gloire, honneur, puissance, majesté et actions de grâces soient re

Avant-Propos Gloire, honneur, puissance, majesté et actions de grâces soient rendues au Seigneur Jésus- Christ pour le don gratuit du salut à mon âme ! Par la recherche de la vie facile, de la puissance et du luxe, je suis tombé dans les filets du diable, et je m'y suis emmêlé à tel point que je ne pouvais, de mes propres forces, faire demi-tour. Aujourd'hui, par la grâce bienveillante du Seigneur, je me suis tourné vers Son admirable lumière ! Comment rendrai-je à l'Eternel tous Ses bienfaits envers moi ? (Psaume 116 : 12). C'est ainsi que ma bouche ne se fermera point, et que je proclamerai à haute voix tous Ses hauts faits, « car mon âme s'est échappée comme l'oiseau du filet de l'oiseleur ; le filet s'est rompu, et nous nous sommes échappés » (Psaume 124 :7). « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l'oeil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment » (1 Corinthiens 2 : 9). Frère BAKAJIKA M. N. MES DEBUTS DANS LA MAGIE Né le 22 Septembre 1959, dans une mission catholique à MIKALAYI, au Kasaï Occidental (Zaïre), je suis le quatrième d'une famille de dix enfants, et je restai l'aîné des garçons après la mort de notre grand frère. Dix ans plus tard, en 1969, je reçus mon baptême à la paroisse Saint-Bruno à KANANGA, et je fus élevé dans la doctrine catholique avec un zèle ardent. Doux et pacifique, je commençai à servir la messe à l'église. Le Curé de notre paroisse nous enrôla ainsi, avec les enfants de mon âge, dans un mouvement appelé « Les Croisés ». Ce mouvement avait pour objectifs la vénération de la croix et le sacrifice dévoué envers la paroisse et la communauté. Après les « Croisés », je passai par les « Kiro » et les « Scouts », et je finis par être un acolyte zélé pour le service de la messe. Tout le monde faisait mention de mon caractère pacifique pour me proposer de devenir prêtre. A la mort de mon grand frère, j'étais en 5°primaire. Cet événement suscita en moi une révolte psychique, car tout l'espoir que ma famille avait placé sur mon frère s'effondra. Je sentais grandir en moi de jour en jour un sentiment de vengeance, à cause de la mort de mon frère. Ce sentiment grandit de plus en plus avec le temps. A l'insu de mes parents, je me lançai dans la consultation des fétiches et de la magie pour gagner ma vie et découvrir l'auteur du meurtre de mon frère. Mais toutes mes démarches ne m'apportèrent aucune satisfaction. C'est ainsi que je consultai un devin, et que je me mis à parler avec les morts et les esprits en me cachant dans les WC. Mais cela ne me permit pas de découvrir l'objet de mes recherches. C'est de cette manière que j'ouvris une porte au diable qui me tendait un piège. J'y suis tombé, car le diable avait pu planter en moi l'une de ses semences : les SOUCIS. [ Ajouter un commentaire ] [ 24 commentaires ] # Posté le lundi 15 janvier 2007 15:14 Modifié le samedi 06 octobre 2007 17:08 A la recherche du mystère A partir du moment où j'eus des contacts avec ce devin, je m'engageai dans de profondes méditations. Puisque j'avais commencé par le niveau élémentaire des conversations avec les esprits dans les WC., je m'engageai toujours plus loin dans les profondeurs de Satan. Poussé par un désir effréné, je contactai, non loin de chez nous, un jeune homme nommé NTUMBA DUCOUP, qui invoquait pour sa part la Sirène (Mami Wata). Il faisait de grands prodiges et des miracles, et fabriquait par ses techniques magiques des billets de banque, des montres-bracelets, des bijoux de toutes sortes, dont il se servait pour la protection, l'amour, les affaires et bien d'autres choses encore. Quoiqu'ayant vu cela et touché cela de mes mains, mon coeur ne fut pas apaisé. Je me sentais obligé de continuer mes recherches jusqu'à ce que ma soif soit étanchée. Je me rendais chez lui dans les heures tardives de la nuit, et personne ne me soupçonnait. Il y avait cependant des gens qui me remarquaient, mais tout le monde me défendait dans mon quartier, à cause de mon caractère réservé. Pendant tout le temps où j'invoquai la Sirène, mon désir ne fut pas satisfait, et je ressentais toujours ce vide en moi. « Les eaux stagnantes sont mangeuses d'homme », affirme le dicton. Personne ne pouvait m'accuser de quoi que ce soit, car tout le monde aurait témoigné en ma faveur. C'est pour cela que j'exhorte mes frères et soeurs dans le Seigneur à toujours juger par l'Esprit, et non d'après les apparences (1 Corinthiens 2 : 10-11). Pendant tout ce temps avec la Sirène (mami wata), je fis tout pour pousser toujours plus loin mes démarches. J'allai jusqu'à frapper à la porte de grands féticheurs renommés à KANANGA, qui pouvaient faire tomber la foudre de manière surnaturelle, et accomplir divers prodiges. Ils me demandaient par exemple de me tenir sur une casserole en argile. La casserole ne se cassait pas sous mon poids, mais me faisait faire le tour de la maison. Toutefois, je ne pus jamais savoir qui avait tué mon grand frère. Je me retirai de toutes ces choses lorsque je découvris qu'elles ne répondaient pas à ma question. Mais je continuais toujours à chercher, et ces recherches m'entraînaient toujours plus loin dans des profondeurs ténébreuses. [ Ajouter un commentaire ] [ 19 commentaires ] # Posté le lundi 15 janvier 2007 15:15 Modifié le mardi 16 janvier 2007 22:50 Une heureuse découverte : Le mandat du Curé que nous avions connu expira. Deux autres Pères lui succédèrent. Je demeurais toujours un acolyte assidu, et j'étais bien compris. Puis nous accueillîmes un autre Curé. Il était d'origine italienne, et apparenté à un prêtre catholique que nous avions eu quelques années auparavant. En outre, il était l'un des neveux du Pape Paul VI. Il fut vite fasciné par mon caractère et s'intéressa tout particulièrement à ma personne. Il aimait me faire chercher pour s'entretenir avec moi des problèmes de ma vie, de mes projets d'avenir, etc. C'était un homme géant de taille, hospitalier et bon. Mais derrière la taille imposante de ce prêtre se cachaient de très profonds mystères. Un dimanche, après la messe, il me donna rendez-vous chez lui à partir de 19 heures. Je fus ravi de me voir invité par le Père Curé, et je mis tout en oeuvre pour être ponctuel. Je savais que nos entretiens allaient porter sur les activités paroissiales. Mais les choses prirent ensuite une autre tournure. Nous soupâmes ensemble ce soir-là. Puis il engagea la conversation en ces termes : « Parmi tous les jeunes de ton âge servant à la paroisse, je t'aime beaucoup. C'est la raison pour laquelle je t'ai appelé pour te parler de choses importantes, en vue d'orienter ta vie. Mais je me suis aperçu que ta vie était en danger, et c'est ce qui m'a poussé à t'appeler pour te prévenir. Ton grand frère a été tué par neuf personnes de ta famille, tous sorciers, et à présent ils s'acharnent contre toi. Je veux en conséquence t'en préserver. » Il me cita leurs noms. Je fus convaincu de la véracité de ses paroles, car certaines de ces neuf personnes vivaient dans d'autres régions du pays, et le Curé ne les connaissait pas. Je dévisageai avec avidité la figure basanée du Curé. Mon but était enfin atteint ! J'étais heureux de découvrir ce que je cherchais, et je connaissais à présent les meurtriers de mon frère ! Mais un nouveau problème se présentait : j'étais en danger de mort. Que faire pour me protéger ? Telle fut la question que je posai au Curé. Après un temps de réflexion. Il me répondit que la chose n'était pas grave, qu'il avait tous les moyens nécessaires pour me sauver, mais que c'était une question de discrétion. Je lui jurai fidélité et discrétion. Séance tenante,il me remit un petit carton de 10 cm sur 6 cm, dont le recto représentait un jeune garçon richement vêtu. Sous cette image figurait l'inscription : Prière à l'Enfant Jésus de Prague. Au verso était imprimée une prière, en trois séquences. Je devais la réciter chaque matin à mon lever, et chaque soir à mon coucher, en formulant l'intention d'être protégé. Cela devait me donner la garantie d'une sécurité tant spirituelle que physique. J'accordai une considération toute particulière à la personne du Curé. Je voyais en lui un homme qui parlait avec Dieu. J'avais douze ans à l'époque où je fus introduit dans tous ces mystères, et j'étais élève de 6° année primaire. Quelques jours plus tard, le Curé m'indiqua que je pouvais utiliser cette prière pour mes études, de la manière suivante : je devais inscrire uploads/Religion/ nouveau-document-microsoft-word 2 .pdf

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  • Publié le Jul 25, 2021
  • Catégorie Religion
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