Cours de Philosophie : la Science et la Religion La Nature : 1) Comme énigme :
Cours de Philosophie : la Science et la Religion La Nature : 1) Comme énigme : la connaître, la comprendre (Notions Religion Science) La science a-t-elle le monopole de la connaissance ? I. Savoir n’est pas Croire ? La tentative spontanée d'explication des phénomènes naturels aboutit à des croyances (superstitieuse, religieuses, magiques), face auxquelles la science s'est constituée en discipline correctrice cat elles sont irrationnelles et conduisent à l’erreur à la crainte et à la soumission. 1. Ethique, Spinoza a) Le livre et l’auteur Spinoza est un juif marrane, il a une très grande culture religieuse, il a étudié l'ancien testament et parle l’hébreu. Il est exilé à Amsterdam à la suite de ses écrits polémiques. Il devient pollueur de lentilles et continuer à propager ses idées secrètement. Ethique : Publié à titre posthume, contient une partie sur Dieu, « De Deo ». b) Appendice (But et Première partie) L’appendice de « Ethique » est un bilan de la première partie du livre et une explication et justification des idées évoquées. Son but est de défaire les préjugés implantés par le finalisme. c) Définition de Dieu Transcendance/Immanence Définition spinoziste de Dieu : Dieu possède une volonté et un entendement infinis et parfait. Le Dieu de Spinoza n’est pas une puissance mais une force naturelle. Transcendance : cause extérieure et supérieure d’un être. Immanence : ce qui résulte de la nature d’un être. d) Définition de Liberté Libre-Arbitre : faculté de se déterminer soi-même en l’absence de toutes contraintes. Liberté nécessaire : Selon Spinoza Dieu est infini dans le sens de ce qui ne peut être entravé par autre chose, pour montrer qu’il n’y a rien en dehors de Dieu capable de le limiter. Spinoza pose l’infinité de Dieu comme gage de sa liberté. À l’idée d’infini s’ajoute la compréhension de la nature de Dieu qui conditionne celle de sa puissance. Cette puissance, loin de prendre la forme d’une action arbitraire, suit les lois qui lui sont d’emblée fixées par la nature dont elle constitue l’expression nécessaire, à la fois complète et parfaite. e) Démonstration La méthode de Spinoza pour définir son idée est la démonstration au sens mathématique du terme : chercher des propriétés, appliquer un raisonnement logique pour établir de manière certaine un résultat. f) Préjugé Il veut définir des faits en enlevant les préjugés culturels. Un préjugé est une idée qui peut avoir un fond conforme à la réalité mais être fausse manière de construction L’Homme est un être subjectif, qui est doué de raison mais ne s’en sert pas. Il croit plutôt qu’il sait. g) Ressorts psychologiques Spinoza met en évidence des ressorts psychologiques, des mécanismes de projection comme l’anthropomorphisme qui permettent à l’Homme de combler son désir de comprendre. Ces superstitions, croyances, donnent à l’Homme une explication de comment fonctionne la Nature. h) Superstition Croyance religieuse irrationnelle. Les préjugés du finalisme sont des superstitions. Tous les Hommes n’ont pas les mêmes constitutions humaines, il existe donc diverses religions qui dépendent des cultures. i) Providence Objection Solutions de la religion 1 Cours de Philosophie : la Science et la Religion Providence : Action de Dieu sur le monde, il prévoit et pourvoit aux désirs des Hommes. Spinoza objecte à l’idée d’un Dieu tout-puissant et créateur des Hommes pour leur bien, tous les évènements de la Nature considérés comme des Maux (ce qui fait du mal à l’Homme). La solution de la religion à ces maux est que « les voies de Dieu sont impénétrables », et que ces évènements néfastes ne sont que conséquences des mauvaises actions des Hommes. La religion choisit l’ignorance, arguant que l’intelligence humaine ne comprend pas tout et que tout n’est pas explicable à l’Homme. j) Raison Faculté de connaissance, faculté de connaissance du bien et du mal. k) Appendice (deuxième partie) La conséquence de la doctrine finaliste est l’inversion totale de la Nature, les Hommes prennent les effets (ce qui suit, ce qui est provoqué) pour des causes. Le finalisme empêche la connaissance. Spinoza croit au déterminisme enchainement de causalité, tout ce qui arrive dans la Nature est nécessairement issu d’une cause extérieure. Contrairement au finalisme qui dicte que tout se fait en vue d’une fin. Spinoza vise et critique les théologiens et les gardiens de la religion qui ont pour lui tout intérêt à maintenir les Hommes dans l’ignorance puisqu’elle implique une soumission, une crainte, qui leur donne du pouvoir. l) Appendice (troisième partie) Critique de l’objectivité des valeurs morales. La plupart des gens pensent que les valeurs morales sont objectives alors qu’elles sont conditionnées par notre vision subjective du bien et du mal, elle-même due a ce que nous voyons comme « bien » ce qui nous est utile et comme « mal » ce qui ne l’est pas. II. 2 Toutes les croyances sont-elles irrationnelles ? Irrationnel : contraire à la raison dans sa dimension logique. 1. Les Croyances, Pascal Engel a) Foi=fides 2. Pensées, Blaise Pascal a) Pascal objectif, idées Blaise Pascal est un janséniste (courant rigoureux du christianisme qui dicte une pratique religieuse stricte et régulière. Se convertit et a le projet de défendre la croyance religieuse (apologétique). Il valorise le cœur fiable te veut humilier la raison au sens de la rendre humble. Il pense que l’on peut prouver dieu pour convaincre les athées. b) Prédestination Grace efficace/Grace suffisante Prédestination : Dieu sait d’avance qui sera sauvé et qui sera damné. Grâce : Don fait aux Hommes de leur foi, possibilité d’être sauvé. Grâce efficace : Donnée par Dieu d’avance, indépendamment des œuvres des Hommes. Grâce suffisante : Les actions des Hommes jouent un rôle dans leur salut. c) Cœur/Raison Cœur : aptitude des Hommes à accéder immédiatement à des vérités, il permet une connaissance intuitive, infaillible. Raison : Connaissance médiate, qui comporte un risque d’erreur. La raison ne fait que déduire et conclure à partir des premiers principes qui, eux, nous sont directement communiqués par le cœur. Le cœur est donc premier, antérieur, supérieur à l'esprit. d) Naissance de la science moderne 2 Cours de Philosophie : la Science et la Religion Une science méthodique, mathématique, expérimentale. e) Religion/Sciences La Religion traite de comment on va au ciel, la dimension spirituelle, personnelle de ce qui est. Les sciences traitent elles de comment va le ciel, les dimensions globales de compréhension du monde et de ses phénomènes naturels. f) Matérialisme/Athéisme On voit à l’époque de Blaise Pascal et Spinoza (XVIIème), un développement de l’athéisme et du matérialisme accompagne l’avènement des sciences modernes. Athéisme : absence ou le refus de toute croyance en quelque divinité que ce soit. Matérialisme : Doctrine d'après laquelle il n'existe d'autre substance que la matière qui compose tout. III. 3Pourquoi la science n’a-t-elle pas supprimé les croyances irrationnelles ? 1. Approche psychologique, Freud a) Freud Psychanalyse Freud est un psychanalyste et médecin autrichien du XXème siècle. La psychanalyse est l’étude des différents composants de l’esprit. Elle se fait par le dialogue dans le but de débusquer l’inconscient. b) Civilisation La civilisation c’est la Nature domptée par l’Homme qui s’associent (société) pour lui survivre et en exploite les ressources. C’est « tout ce en quoi la vie humaine s’est élevée au-dessus de ses conditions animales et s’est distinguée de la vie des bêtes. La civilisation c’est aussi priver les Hommes de leurs désirs individuels et de leurs pulsions pour réguler les conflits. Elle implique une souffrance par la présence des autres Hommes, des privations, des prescriptions légales pour garantir la vie commune. c) Nature indomptée La Nature indomptée (le destin) sont les forces supérieures qui effraient les Hommes et contre lesquelles il veut se défendre. d) Création des Dieux et leur rôle Les Dieux sont le résultat de l’humanisation de la nature indomptée, la solution à la détresse de l’Homme face à sa force et face au destin et donc à la mort. En la comprenant, il peut donc la maitriser. Ce procédé psychologique lui permet un rapport direct avec ce qu’il considère comme un semblable. Il peut donc conjurer (chasser par des moyens surnaturels) cette puissance, l’apaiser (par des offrandes), la corrompre (par des sacrifices) pour se sentir rassuré et penser déjouer la mort (après-vie). La création des Dieux a pour but de satisfaire le désir des Hommes d’être rassurés. La religion est une explication de la Nature étrangère. e) Science/Religion La science s’affaire à comprendre la Nature et ses phénomènes. Elle prouve dans la Nature une régularité et une légalité (lois de la Nature). Elle veut faire perdre à la religion son influence dans le domaine de la nature. f) Détresse de l’Homme L’influence de la science restaure chez l’Homme une détresse et une peur de la mort car l’idée de d’autonomie de la Nature implique une soumission des dieux à la mort. g) Dogme-Erreur-Illusion Un dogme est une affirmation touchant des faits que l’on n’a pas prouvés soi-même et qui exigent un acte de foi. Ce n’est pas le résultat d’une réflexion ni un résidu d’expérience 3 Cours de Philosophie : la Science et la Religion Une illusion est la uploads/Religion/ la-science-et-la-religion.pdf
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Apv 30, 2022
- Catégorie Religion
- Langue French
- Taille du fichier 0.1003MB
 
               
               
            