LA COURSE CHRETIENNE : Philippiens 3 :12-14 ; Hébreux 12 :1- 4 Eglise Evangéliq
LA COURSE CHRETIENNE : Philippiens 3 :12-14 ; Hébreux 12 :1- 4 Eglise Evangélique Baptiste de l’Orléanais, Saint Jean de la Ruelle, 15 juillet 2018 Intro : Nous sommes en train de vivre deux événements sportifs majeurs, dont les médias nous parlent et reparlent tous les jours … au point de parfois en avoir peut-être assez, ayant presque l’impression que rien d’autre n’a lieu en France ou dans le monde à part ces deux événements : je veux bien sûr parler de la coupe du monde de football (dont la finale aura lieu cet après-midi à 17h entre la Croatie et la France) et le tour de France cycliste (qui se terminera dans 15 jours sur les Champs Elysées, le dimanche 29 juillet). Pour nous en tant que chrétiens, c’est aussi l’occasion de nous rappeler que notre vie chrétienne est à l ’ image d ’ une course comme l’illustrait déjà l’apôtre Paul ainsi : ‘Je cours vers le but pour remporter le prix de l’appel céleste de Dieu en Jésus-Christ’. Voyons deux textes du N.T. : Philippiens 3 : 12 - 14 et Hébreux 12 : 1 - 4 (lire) < Prière >. - ... je poursuis ma course afin de le saisir, puisque moi aussi, j'ai été saisi par le Christ- Jésus. ... oubliant ce qui est en arrière et tendant vers ce qui est en avant, je cours vers le but...’ (Ph.3 :12b,13b,14a). - ‘... courons avec persévérance l'épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est l'auteur de la foi et qui la mène à la perfection .... afin que vous ne vous fatiguiez pas, l'âme découragée’ (Hé.12 :1b,2a,3b). I. – LE BUT : CONNAITRE JESUS - CHRIST Toute épreuve sportive a un but bien défini. Il en est de même pour l'épreuve spirituelle. Le but de chaque chrétien est de connaître encore et toujours davantage la personne de Jésus-Christ (Question : est-ce là aussi votre but ? …). Cette connaissance intime de Christ à laquelle nous sommes appelés implique bien davantage qu’une vague connaissance intellectuelle. L’apôtre Paul définit ainsi le but de sa vie chrétienne : ‘Mon but est de le connaître, lui, ainsi que la puissance de sa résurrection et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir, si possible, à la résurrection d'entre les morts’ (Ph.3 :10-11, texte qui précède). Votre but est-il aussi de connaître le Seigneur Jésus-Christ, la puissance de sa résurrection et la communion de ses souffrances ? Ceci dénote en effet de connaître toute son œuvre : sa mort pour nos péchés, sa résurrection comme gage de notre résurrection. Connaître Christ, c’est aussi avoir part à ses souffrances, lui qui, ‘au lieu de la joie qui lui était proposée, a supporté la croix et méprisé la honte’ (Hé.12 :2). Aujourd'hui, nombreux sont les chrétiens de par le monde qui souffrent la persécution parce qu'ils connaissent Jésus. Pour eux, la communion aux souffrances de Jésus-Christ est une réalité quotidienne. Le témoignage de leur foi nous enseigne que la persécution et le rejet peuvent nous édifier et nous rapprocher de Christ. Mais cela ne signifie pas que nous devrons forcément souffrir comme Christ ou comme les chrétiens persécutés pour leur foi dans le monde. Cela veut en tout cas dire que nous nous sommes totalement identifiés à Christ dans toute sa vie : finalement, le baptême illustre bien cela (mort à soi-même et résurrection). Oh, bien sûr, nous avons tous des buts dans la vie ; les jeunes encore peut-être davantage que les plus âgés : but d’avoir un métier, de fonder une famille, d’un bel endroit pour se loger, d’une situation professionnelle stable, mais aussi – je l’espère – d’un engagement concret dans l’église, le désir de servir le Seigneur et son prochain, d’être un témoin parmi ceux qui nous entourent (membres de la famille, collègues de travail, voisins, amis). Alors bien sûr, tous ces différents 1 buts sont louables, sont légitimes, sont normaux, sont positifs ; mais ils ne devraient pas remplacer le but premier qu’avait l’apôtre Paul : connaître le Seigneur. Et pour cela, qu’est-ce qu’il faisait ? (…) Il courait ! (nous verrons tout à l’heure ce que cela implique…). Et puis, en corollaire à ce 1er but (connaître Christ), il y en a un 2ème, qui lui est lié, puisqu’il évoque la finalité de la vie chrétienne : ‘Pour nous, notre cité est dans les cieux ; de là nous attendons comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ …’ (Ph.3 :20-21). Le but ultime de l’apôtre Paul, c’est finalement le ciel (il existe d’ailleurs un petit livre d’évangélisation dont le titre évoque bien cette réalité : « Destination ciel »). Nous sommes citoyens, certes de la France (ou d’un autre pays : les Pays-Bas, la Roumanie, l’Algérie, le Congo, la Centrafrique, le Rwanda, le Brésil, etc…), mais avant tout nous sommes citoyens des cieux, en tant que chrétiens, et notre destination finale sera le ciel ; voilà notre « home, sweet home » (le mot employé ici par l’apôtre Paul pour ‘cité’ est ‘politeuma’ en grec, et signifie ‘droit de cité’, d’où ‘citoyenneté’ cela implique de la part du chrétien des devoirs envers une cité qu’il n’habite pas encore, d’où une certaine ‘tension eschatologique’ entre le temps présent et la gloire à venir ; cf. en Suisse, par ex., on peut être originaire d’un autre lieu que celui de sa naissance ; c’est mon cas : originaire de Zurich, mais né à Genève). Nous sommes donc provisoirement sur cette terre, nous sommes des vagabonds, des pèlerins, notre chez-nous n’étant pas ici : ‘Nous n’avons pas ici de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir’ (Hé.13 :4), donc nous sommes – à l’instar d’Abraham – ‘étrangers et voyageurs sur la terre’ (Hé.11 :13 ; cf. Gen.23 :4 ; I Pi.2 :11). Notez aussi que ce texte, parmi d’autres de l’Ecriture, bannit à jamais tout racisme que nous pourrions avoir envers quiconque, puisque nous-mêmes sommes des étrangers sur la terre, en plus d’être des voyageurs… Et ce n’est pas un hasard si Paul utilise ce vocabulaire pour ses destinataires les Philippiens, eux qui étaient si fiers d’être citoyens romains (car l’administration de la ville de Philippes était calquée sur le modèle romain, jouissant du jus italicum, ce statut dont l’avantage était d’avoir droit de se gouverner elle-même, avec son Sénat, ses magistrats, étant dispensée du tribut et de certains impôts, etc.). A ces Philippiens, si fiers de leur citoyenneté romaine, Paul leur dit : ‘attention, n’oubliez pas que votre citoyenneté n’est pas ici-bas, mais dans les cieux ; là-bas, tout sera parfait, notre ‘corps humilié’ (cf. celui de Christ) sera ‘transformé en un corps glorieux’ (Ph.3 :21) !’ Cette réalité est aussi source de profond encouragement pour nos frères et sœurs qui souffrent dans leur corps à cause de leur foi (…), mais elle ne doit pas être une excuse pour fuir ce monde en nous réfugiant dans nos églises, nos réunions, et en ne nous souciant pas de nos frères et sœurs en humanité comme nous, en ne leur venant pas en aide dans leurs souffrances, et en ne leur annonçant pas la Bonne nouvelle du salut en Jésus !... II. – LA MANIERE , LES MOYENS POUR ATTEINDRE CE BUT Comparons maintenant la course de la vie d’un(e) athlète avec celle d’un(e) chrétien(ne) : Athlète engagé Chrétien engagé nourriture particulière : régime nourriture particulière : Parole de Dieu parfois, renoncement à certaines choses renoncement à certains aliments, tels que ce qui est contraire à la Parole de Dieu réfléchir à ce régime réfléchir à ce régime, se remettre en question toujours à nouveau par la Parole 2 de Dieu et par les frères et sœurs pas de sacs au dos, tenue la plus légère ne pas porter de fardeaux lourds, les possible laisser au pied de la Croix (cf. ‘Voyage du pèlerin : déposer son sac ; cf. aussi Hé.12 :1b : ‘rejetons tout fardeau et le péché…’) piste précise (par ex. 8 pour les J.O. ; piste précise, c.-à-d. ‘chemin étroit’ (ne pas ne pas dévier de la piste, pour un 100 m.) dévier du droit chemin, sinon fausse route : ‘large est la porte, spacieux le chemin’, Mt.5 :13 s’entraîner chaque jour, régulièrement, s’entraîner chaque jour, c.-à-d. ne pas se tour- sinon impossible de gagner, d’être compétitif ner sporadiquement vers le Seigneur, sorte de SOS quand on en a besoin (‘help’ = Dieu ‘roue de secours) ; la foi chrétienne s’entretient, com- munion constante avec le Seigneur, Parole de D., prière, contact fraternel ne pas être seul s’il ne court pas dans les règles si ne pas courir dans les règles (norme = la P. est disqualifié ; de Dieu), alors à la fin de la course (jugement dernier) disqualifiés (‘je ne vous connais pas’) ne pas non plus gêner les si croche-pied à qqn (c.-à-d. mettre bâtons ds autres adversaires (croche-pied, uploads/Religion/ la-course-chretienne-phil-312-14.pdf
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- Publié le Jui 18, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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