1 L’Écho du Sacré-Cœur Bulletin catholique non una cum – Juillet 2022 – n°1 Cha

1 L’Écho du Sacré-Cœur Bulletin catholique non una cum – Juillet 2022 – n°1 Chapelle Saint Pie V - Rennes Una cum Petro, pro Deo et Rege Editorial Petit journal d’une grande espérance : celle de voir de nos yeux l’intervention du Sacré- Cœur qui a promis de déclencher sa puissance, quand tout semblerait perdu… à vue humaine, nous n’en sommes plus très loin ! Et puisque nous avons la grâce particulière d’être attachés à cette chapelle catholique de Saint-Pie V, chacun pourra, s’il le désire, entrer dans cet échange de trésors spirituels, puisés dans le champ presque infini de la Sainte Église. De la plus simple manière, en écrivant ou lisant un petit article, chaque semaine ou chaque mois, chacun selon sa grâce. De jeunes catholiques sont enthousiastes à l’idée d’écrire des articles, bonne occasion d’approfondir la foi, de la défendre et de la faire aimer. Il y faudra certainement l’aide des anciens, pour apporter la sagesse, la fidélité, et pourquoi pas, leurs plumes : c’est la pensée de l’Eglise d’en appeler à la mobilisation générale, quand la Cité est assiégée : « Que personne ne s’imagine qu’il soit interdit aux particuliers de coopérer d’une certaine manière à cet apostolat, surtout s’il s’agit des hommes à qui Dieu a départi les dons de l’intelligence, avec le désir de se rendre utiles. Toutes les fois que la nécessité l’exige, ceux-là peuvent aisément, non pas certes s’arroger le rôle de docteurs, mais communiquer aux autres ce qu’ils ont eux-mêmes reçu, et être, pour ainsi dire, l’écho de l’enseignement des maîtres. » (Léon XIII, Sapientiae christianae, 1890). Le journal L’ÉCHO DU SACRÉ-CŒUR n’aura pas d’autre ambition que d’entrer dans cet enthousiasme catholique. Chaque article sera un monument dressé en l’honneur de la Sainte Eglise et du Royaume de France, et la minuscule ébauche de la grande victoire de la foi sur le monde : « Sans Moi vous ne pouvez rien faire »… c’est donc qu’avec Vous, Jésus, tout est possible ! Frère Arnaud Les origines de la foi en Gaule – Pierre Vauléon Un sujet en or qui est loin d’avoir épuisé sa matière ! Nous avons tous appris les voyages de saint Paul ; il faudra apprendre les voyages des douze Apôtres d’une part, et la soixantaine d’Apôtres de la Gaule d’autre part, presque tous envoyés par saint Pierre quand il installa sa Chaire à Rome en 42. C’est pourquoi Luther attaqua ces traditions catholiques et romaines… et c’est pourquoi, si Dieu le veut, nous les réhabiliteront ! (page 2) Pourquoi devrions-nous tous lire notre catéchisme ? – Alexandre Payen Le premier article envoyé à L’ECHO DU SACRÉ-CŒUR fut une apologie du catéchisme, ce n’est sans doute pas un hasard ! Tous les saints ont aimé leur petit catéchisme, et n’ont rien eu de plus à cœur que de le transmettre. En nos temps d’apostasie, c’est aussi une arme de guerre contre l’hérésie et un rempart pour la foi ! Il serait merveilleux d’avoir une section « PÉPITES DE CATÉCHISME » dans chaque numéro : avis aux bonnes plumes de la chapelle ! (page 2) Le Grand Monarque – Clovis Marie Pour qui douterait encore de la réalité des centaines de prophéties qui annoncent la venue d’un mystérieux Grand Monarque, descendant des Rois de France, il y a là toutes les bonnes raisons et quelques bonnes références pour affermir notre espérance : bientôt, la République tombera, et le Roi reviendra ! (page 3) Le Précieux Sang de Fécamp – Fr Arnaud Le Précieux Sang doit nous être d’autant plus précieux qu’il est attaqué, méprisé, profané… volé ! Cette insigne relique honorée dans la prestigieuse Abbaye royale de la Sainte Trinité à Fécamp en Normandie, depuis près de deux mille ans, a été volée dans la nuit du 1er au 2 juin dernier : intersigne semblable à l’incendie de Notre-Dame, pour qui veut bien voir des yeux de la foi… (page 4) Veuillez adresser vos propositions d’articles, qui doivent être courts, alertes, et surtout catholiques ! à l’adresse suivante : frarnaudbouan@gmail.com. S’il passe la censure de la rédaction, ce sera une joie et une grâce de publier un joyau de notre foi… « La Science et la grande érudition sans la piété, c’est comme une épée entre les mains d’un enfant, qui ne peut que se faire mal et nul bien à personne. Sans aller à un autre excès : si la piété est avantageuse à celui qui la possède, elle ne peut pas l’être à l’Eglise ni au prochain lorsqu’elle n’est pas accompagnée de la doctrine et de l’intelligence de la Sainte Ecriture et des Pères ; et c’est un grand abus de croire que l’étude des lettres ne s’accommode pas avec le recueillement du cloître. » Saint Thomas de Villeneuve Le Secret admirable du Très Saint Rosaire – Saint Louis-Marie « Mon Ave Maria, mon Rosaire ou mon chapelet, est ma prière, et ma très sûr pierre de touche, pour distinguer ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu d’avec ceux qui sont dans l’illusion du malin esprit. J’ai connu des âmes qui volaient, ce semble, comme des aigles, et qui cependant étaient malheureusement trompées par le démon, et je n’ai découvert leurs illusions que par l’Ave Maria et le chapelet, qu’elles mettaient comme au-dessous d’elles. « L’Ave Maria est une rosée céleste et divine qui, tombant dans l’âme d’un prédestiné, lui communique une fécondité admirable pour produire toutes sortes de vertus, et plus l’âme est arrosée par cette prière, plus elle devient éclairée dans l’esprit, embrasée dans le cœur et fortifiée contre tous ses ennemis. (…) « Ce fut ce trait secret que la Sainte Vierge enseigna à saint Dominique et au bienheureux Alain, pour convertir les hérétiques et les pécheurs. C’est de là qu’est venue la pratique des prédicateurs de dire un Ave Maria en commençant leurs prédications, comme assure saint Antonin. » 2 Les origines de la foi en Gaule Jusqu’au XVII° siècle, une tradition unanime prévalait en France : l’apostolicité de la conversion du pays au christianisme. Il fallût attendre que le protestantisme gagnât les esprits et les cœurs pour voir vaciller ce bel édifice. L’ouvrage de Francine Bay est un correctif apporté à l’historiographie dite « moderne ». À l’aide de la Tradition et de l’archéologie contemporaine, l’auteur réfute les arguments opposés à une pénétration chrétienne dès le Ier siècle de notre ère. En l’an 42, une barque partie de Terre Sainte accoste en Camargue, à Saintes- Marie-de-la-Mer (anciennement Saintes- Marie-de-la-Barque). À son bord, les Saints et Saintes Lazare, Sidoine (l’aveugle-né de l’Évangile), Maximin, Marthe, Marie-Madeleine, Marie Salomé, Marie Jacobé, et d’autres personnages convertis à la religion du Christ. Leur apostolat est fécond, et plusieurs évêchés sont rapidement créés en Provence. De façon plus modeste, une petite embarcation contenant Saint Zachée et Sainte Véronique débarque en Aquitaine à la même période. Ils convertissent les païens de cette région avec l’aide de Saint Martial. Le sanctuaire de Rocamadour, du nom de Saint Amadour, nom local de Zachée, reste le meilleur témoignage de leur action. Quelques années plus tard, saint Pierre envoie depuis Rome sept missionnaires en Gaule ; les saints Trophime, Martial, Austremoine, Paul- Serge, Saturnin, Gatien et Valère. Leur but est l’évangélisation des habitants et la création de diocèses autour des grandes villes de l’époque. Plusieurs profils-types se détachent : Saints Trophime et Martial sont des Disciples du Seigneur Jésus, le premier étant le cousin de saint Etienne et le second l’enfant du miracle de la multiplication des pains. Saint Paul-Serge, quant à lui, est le gouverneur de Chypre converti par Saint Paul durant son séjour sur cette île, et saint Saturnin un Grec disciple de saint Jean-Baptiste avant d’être celui de Notre-Seigneur-Jésus-Christ. Les successeurs de saint Pierre, les saints Lin, Clet et Clément, poursuivent l’envoi d’évêques en Gaule, en remontant de plus en plus vers le Nord. Enfin, au II° siècle, nous trouvons des apôtres disciples de saint Jean, envoyés par saint Polycarpe. Ainsi saint Pothin fût-il le premier évêque de Lyon, martyrisé en 177. Evènement incontestable, c’est actuellement ce fait des martyrs de Lyon qui sert de référence à l’historiographie moderne, pour définir impossible de le contester. pour définir les débuts du christianisme en Gaule plus d’un siècle les débuts du christianisme en Gaule, plus d’un siècle après la Pentecôte… Pour prouver la véracité de la Tradition, Francine Bay s’appuie en grande partie sur l’archéologie. Ainsi, un autel, bâti par saint Trophime à Arles, a été retrouvé par des scientifiques. On peut y lire une dédicace faite à la « Sainte Vierge encore vivante » ; preuve est faite que saint Trophime se trouvait en Gaule avant la mort et l’Assomption de Notre-Dame. L’auteur utilise également des sources bibliques pour prouver son postulat. Plusieurs évêques sont ainsi nommés dans les Ecritures. Saint Démètre, premier évêque de Gap, est cité dans la troisième épître de saint Jean. Quant à saint Denis, le célèbre fondateur du diocèse de Paris, son nom apparaît dans les Actes des Apôtres, après la venue de saint Paul à uploads/Religion/ l-echo-du-sacre-coeur-001.pdf

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  • Publié le Apv 28, 2022
  • Catégorie Religion
  • Langue French
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