QUAND LES HOMMES PARLENT A DIEU: un parcours comparatiste sur la signification

QUAND LES HOMMES PARLENT A DIEU: un parcours comparatiste sur la signification de la prière dans les trois religions abrahamiques PROF CLAUDIO MONGE Uni. Fri. - Faculté de Théologie AA. 2012-2013 – SP as Salat Signification de la prière Linguistiquement : C’est une invocation. Et suivant l’accord des juristes : ce sont des paroles et gestes qui commencent par « Allahou Akbar » liés à l’intention de prier. Et qui se terminent par « as salamou 3aleykoum » avec des conditions particulières. La prière est une relation entre l’adorateur et son Seigneur. C’est la liaison entre l’être faible attaché à Allah, son Créateur, Puissant et Miséricordieux. C’est une adoration complète où il y a à la fois, la pensée, l’invocation, l’épanchement de cœur, l’obéissance, la soumission à Allah, le Seigneur de l’univers et Maître du jour de la rétribution. Et si on n'explorait tous les actes de la prière dans l’islam, leurs conditions et leurs préparatifs, on trouverait l’être humain entrain de chérir ce moment unique de délivrance, sans intermédiaire entre lui et son Seigneur. La libération peut se faire à n’importe quel endroit pur sur terre. Le musulman se met donc entre les mains du Seigneur, face à la Mecque, purifié de toute impureté, il annonce son dévouement par « Allahouakbar », la grandeur d’Allah. « Allahouakbar » la puissance d’Allah. Le prieur louange Allah dans sa prière, lit le Qur'an, fait des invocations. La prière est la résidence où revit le prieur et avant de retourner à ses occupations, ses derniers signes sont un « salam », que la paix soit sur vous, à sa droite, puis à sa gauche. La prière « As-salât » du croyant doit être observée cinq fois par jour, c’est le droit d' Allah. Allah a dit : « car la salât demeure pour les croyants une prescription à des temps déterminés. » Sourate les femmes, verset 104. Importance de la prière C’est une adoration dans laquelle on se rappelle de Dieu « dhikr ». On se trouve en relation de proximité avec Dieu. Et c’est la preuve de la vérité de la croyance, (car si tu la fait, tu es un croyant), et de l’obéissance. C’est une condition nécessaire pour être musulman, l’adjectif nécessaire au croyant, sa qualité. C’est l’acte le plus important dans l’islam. Elle a été demandée dans toutes les religions. Elle a été la première obligation « fard » demandé par Allah. La prière et les ablutions ont été apprises à l’envoyé par « Jibril », l’ange Gabriel, pendant le voyage nocturne. On dit alors que le croyant est si proche de Dieu dans sa prière que c’est l’ascension du croyant. La prière sera la première chose pour laquelle on sera jugé (interrogé). Quand la prière est mauvaise, les actes seront mauvais. Elle ne tombe pas même pendant une guerre ou en cas de maladie. Elle est la preuve de la bonne santé de notre religion, de notre foi, et de notre appartenance à l’islam. Et Tabarani a rapporté : « …la position de la prière par rapport à l’islam est comme la position de la tête par rapport au corps. » La prière est et donne un repos psychologique. La prière est le refuge du musulman. Le prophète, se réfugiait dans la prière quand il se sentait mal. QUAND LES HOMMES PARLENT A DIEU: un parcours comparatiste sur la signification de la prière dans les trois religions abrahamiques PROF CLAUDIO MONGE Uni. Fri. - Faculté de Théologie AA. 2012-2013 – SP Statut de celui qui ne prie pas « Revenez repentants vers Lui. Craignez Le, accomplissez la As-salât et ne soyez pas parmi les associateurs. » Sourate ar rum , verset 31. « Mais si ils se repentent, accomplissent la As-salât et acquittent la Zakât, ils deviendront vos frères en religion. » Sourate at tawbat, verset 11. « La promesse qui nous lie est la prière, celui qui la laisse a commis un acte de mécréance» Ahmad, Abou daoud et tirmidhi. « Entre l’homme et la mécréance, (« kufr »), il y a le délaissement de la prière » Celui qui délaisse la prière est donc en contradiction avec les versets du Qur'an et les Hadiths. 1. Celui qui délaisse la prière par flemme : Il est non croyant pour certains compagnons : Omar ben Khattab, Abdoullah ben Massoud, Abdoullah ben Abbas et Abou Darda. Et l’imam Ahmad, que Dieu lui fasse miséricorde, le considère lui aussi comme un non croyant et sa punition est la peine capitale « hadd » (peine corporelle). Bien sur, on aura laissé un délai à la personne et on aura essayé par la sagesse et la bonne exhortation de la raisonner et de la convaincre de retourner à sa prière. Si il est exécuté, il ne sera pas traité comme un croyant et on ne lui fera pas les funérailles musulmanes. Pour les autres savants, la majorité, il est pervers, et il a commis un grand péché comme pour Abou Hanifa, que Dieu lui fasse miséricorde. Mais, pour ce dernier, il doit être puni d’emprisonnement, notamment pour ne pas être pris en exemple. Pour les imams Malik et Shafé3i, que Dieu leur fasse miséricorde, il a commis un grand péché, mais il n’est pas considéré mécréant, mais pervers. On aura laissé dans ce cas aussi, un délai à la personne, (peut être de trois jours ou avant la fin d’un jour, mais je ne suis pas sure de cette information), et on aura essayé par la sagesse et la bonne exhortation de la raisonner et de la convaincre de retourner à sa prière. Mais, si elle refuse de se réformer sa punition est aussi la peine capitale. Comme la personne est considérée croyante par les imams Malik et Shafé3i, que Dieu leur fasse miséricorde, on lui préparera un linceul et on lui fera la prière du mort. 2. Pour celui qui délaisse la prière parce qu’il la renie (renie son caractère obligatoire) : Il est considéré à l’unanimité comme un non croyant, on ne lui prépare pas de linceul et on ne lui fait pas la prière du mort et on n’hérite pas de lui. Pourquoi cette différence ? Elle est due à l’interprétation du mot « kufr », à propos du Hadith qui dit : « Entre l’homme et la mécréance, (« kufr »), il y a le délaissement de la prière », Auquel on peut donner le sens de « paresse » ou « reniement ». Une partie des savants a jugé que celui qui délaisse la prière (par paresse) ne sort pas de l'islam, mais que son acte est si grave qu'il s'est rapproché du kufr, cependant il est considéré comme un croyant tant qu'il ne renie pas son caratère obligatoire. D'après le hadith suivant rapporté par Boukari et Mouslim d' Ibn Omar que le prophète a dit : "J'ai été ordonné de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils attestent qu'il n'y a qu'un seul Dieu et Mohammed est son prophète, et qu'il fasse la Salat et qu'ils donnent la zakat alors si ils le font, leur sang et leur argent seront interdits pour moi (- je ne pourrai pas les combattre) sauf pour le droit de l'islam. Et c'est Dieu qui les jugera." QUAND LES HOMMES PARLENT A DIEU: un parcours comparatiste sur la signification de la prière dans les trois religions abrahamiques PROF CLAUDIO MONGE Uni. Fri. - Faculté de Théologie AA. 2012-2013 – SP Ce hadith prouve que celui qui a fait la shadatain, se fait punir (peine corporelle) si il ne fait pas la prière, mais qu'il n'est pas considérécomme kafir, pour preuve ce que Abou Daoud (et d'autres) ont rapporté d'Obada ben al Sami qui a entendu le prophète dire : "Dieu a ordonnés cinq prières à Ses serviteurs. Celui qui les fait sans rien avoir perdu de ses prières, ni en les prenant à la légère, Dieu lui garantie qu'il entrera au paradis. Et celui qui ne les fait pas, Dieu ne lui a rien promis, si Il veut Il le punira, si Il veut il le fera entrer au paradis." (Dans le livre fiqh as sunna de Sayyid sabiq, il est rapporté qu'une discussion entre Ahmad et Shaféi a eut lieu sur ce sujet) : "Ahmad, dis-tu que celui qui néglige de faire la prière est kafir (incroyant)?" "Il l'est." répondit Ahmad. Ash Shaféi poursuivit : "Que doit-il faire si il veut redevenir musulman?" "Il doit dire : la ilaha illa Allah Mohammadan rassoul oullah", répondit Ahmad. "Mais cet homme a déjà prononcé cette formule de foi et il ne la jamais renié!" Observa Shaféi. "Il redeviendra musulman en accomplissant la prière." dit Ahmad. "Mais comment donc puisque la prière d'un incroyant n'est pas valable!" Observa Shaféi. L'imam Ahmad se tut alors. Source internet) La prière dans le Qur'an  Une sollicitation à faire la prière « As-salât » « car la As-salât demeure pour les croyants une prescription à des temps déterminés. » Sourate Nissa, verset 103. « Bienheureux sont certes uploads/Religion/ 112635.pdf

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  • Publié le Nov 17, 2022
  • Catégorie Religion
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