La puissance d’en-haut Dwight M oody Préface Une personne peut avoir un « zèle
La puissance d’en-haut Dwight M oody Préface Une personne peut avoir un « zèle sans connaissance », et une autre la connaissance sans le zèle. Si j’avais à choisir entre ces deux grâces, je crois que je préférerais la première. Mais avec une Bible ouverte, nul ne doit être privé de la connaissance de la volonté de Dieu et de ses desseins. Le but de ce livre est d’indiquer la source de la vraie puissance, aǗn que notre zèle et notre connaissance s’accroissent dans le service du Maître. Paul a dit que « toute l’Écriture est inspirée de Dieu, et utile », mais je crois que le sujet que nous allons traiter a été trop laissé de côté comme n’étant pas assez pratique ; il en est résulté un manque de puissance dans le témoignage de l’Église et dans son œuvre. Si nous désirons travailler pour Christ, non « comme battant l’air », mais avec un but bien déǗni, nous serons revêtus de la vertu d’en haut. Sans cette vertu, notre service sera une corvée ; avec elle, il deviendra une douce tâche et un travail joyeux. Dw ight L. Moody 1 La puissance, d’où vient-elle ? Le privilège le plus grand et le plus puissant que possède l’Église de Dieu en ce monde, c’est la présence au milieu d’elle du Saint-Esprit ; l’œuvre de cet Esprit manifeste le mieux les preuves du christianisme. On dit que les miracles ont cessé, mais le Saint-Esprit est un miracle permanent dans l’Église. Je ne veux rien dire contre les hommes de science qui défendent la religion par le moyen de preuves extérieures ; ils rendent un bon service, et je leur souhaite toutes sortes de bénédictions. Mais quant à ma propre âme, je puis aǝ rmer qu’elle n’a jamais été raǖermie dans sa foi par toutes les démonstrations tirées de l’histoire ou d’ailleurs. Le Saint- Esprit a enlevé le fardeau de dessus mes épaules et m’a donné la paix et la liberté. Voilà pour moi l’évidence. Les preuves extérieures, nous pouvons les indiquer aux autres cependant, pour Pierre et Jean c’était assez que le peuple rassemblé vit l’impotent guéri, sans qu’ils sentissent le besoin d’expliquer qu’ils étaient des envoyés de Dieu Charles-Haddon S purgeon « Vous recevrez la puissance du Saint-Esprit qui viendra sur vous » (Actes 1.8). « Si l’âme n’est pas viviǗée par une force divine, toutes les cérémonies les plus grandioses du culte ne sont pour elle que les mouvements que le galvanisme imprime à un cadavre ». Je cite cette parole d’un écrivain inconnu, parce qu’elle me fait entrer sans préambule dans mon sujet. Qu’est-ce qu’être viviǗé ? Qu’est cette puissance dont nous avons besoin ? D’où procède-t- elle ? Je réponds en nommant l’Esprit de Dieu. Je crois au Saint- Esprit, comme s’exprime le symbole des apôtres. Quelqu’un a fort bien dit encore : « Que sont nos âmes sans la grâce ? Une branche morte, où la sève ne circule pas. Qu’est l’Église sans elle ? Un sol aussi aride et nu qu’un champ sur lequel ne tombe ni rosée ni pluie ». On s’est beaucoup occupé dernièrement du Saint-Esprit, et des milliers ont étudié ce grand sujet. J’espère que nos recherches nous disposeront à demander une plus complète manifestation de sa puissance sur l’Église. Nous l’avons déshonoré, nous avons méconnu son amour et sa présence. Nous avons entendu parler de lui, sans avoir compris ses attributs, son œuvre et ses rapports avec nous. Je crains que pour bien des chrétiens de profession, son existence ne soit pas une réalité actuelle, ni qu’il ne leur soit connu comme l’une des trois personnes de la Trinité. Le Saint-Esprit communique d’abord la vie, une vie spirituelle. Il la donne, et il la maintient. Là où n’est pas cette vie, il ne saurait, y avoir de puissance ; comme le dit Salomon : « Un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort ». Mais quand l’Esprit a produit la vie, il ne la laisse pas défaillir et mourir, car il en entretient constamment la ǘamme. Il demeure avec nous et nous n’ignorons ni sa puissance, ni son action. Personnalité et identité Nous lisons dans 1 Jean 5.7 : « Il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel : le Père, la Parole et le Saint-Esprit ; et ces trois là sont un ». Le Père est la première personne, Christ la seconde, et l’Esprit uni au Père et au Fils pour accomplir parfaitement sa propre œuvre, est la troisième. Ma Bible m’enseigne clairement que le Dieu qui réclame mon amour, mon service et mon adoration s’est révélé ainsi lui-même, et qu’une personnalité distincte est attachée au Père, comme au Fils et à l’Esprit. C’est pour cela que Dieu a certains attributs comme Père, il en a d’autres comme Sauveur, et d’autres encore comme Consolateur et Docteur. Les plans formés par le Père sont exécutés par le Fils et appliqués par l’Esprit. Je crois aussi qu’ils ont fait le plan ensemble et l’exécutent de concert. Les trois personnes sont indiquées dans l’Écriture comme étant distinctes. Dans Matthieu 3.15-17, nous voyons Jésus qui se soumet à être baptisé, le S aint-E sprit qui descend sur lui, et la voix du père qui approuve, disant : « C’est ici mon Ǘls bien- aimé ». Jésus dit ensuite dans Jean 14.16 : « Je prierai mon Père qui vous donnera un autre Consolateur ». C’est aussi par Christ, que les Juifs et les gentils ont accès auprès du Père dans un même Esprit (Éphésiens 2.18). Les trois personnes de la Trinité sont donc distinctes et inséparablement unies. Ces textes, et d’autres encore, nous montrent l’identité et l’existence actuelle du Saint- Esprit. Si l’on me demande : Comprenez-vous cette doctrine de l’Écriture ? Je répondrai que non mais ma foi s’incline devant la Parole inspirée, et je crois pleinement les grandes choses que Dieu m’y révèle, même quand ma raison est aveugle et mon intelligence confondue. La Parole nous enseigne d’abord, puis le Saint-Esprit accomplit dans nos âmes une œuvre précieuse et nous fait sentir sa présence. C’est par lui que nous « naissons de nouveau » et possédons une puissance surhumaine. Il a inspiré les prophètes, qualiǗé les apôtres et il viviǗe, conduit et console les vrais croyants. Ceux-ci éprouvent que sa personnalité est une réalité mieux démontrée que toutes les théories scientiǗques. Ces théories basées sur l’observation ǘuctuent nécessairement, tandis que l’existence de l’Esprit de Dieu nous est d’abord révélée dans l’Écriture, puis elle devient pour nous un fait d’expérience intime. Quelques sceptiques aǝrment que la force physique est l’unique énergie vitale dans le monde, tandis que des milliers de milliers qui ne peuvent se tromper, ont reçu une vie spirituelle par une puissance qui n’est ni matérielle ni mentale. Des hommes morts dans leurs péchés, des ivrognes qui avaient perdu l’énergie de leur volonté, des blasphémateurs, des débauchés sans moralité, des incrédules qui mettent leur gloire dans ce qui est leur confusion, ont senti la puissance du Saint-Esprit et marchent noblement comme des chrétiens devant tous, séparés par une inǗnie distance de leur vie précédente. Que d’autres méconnaissent à leurs risques et périls cette impérissable vérité ! Quant à moi, je crois toujours davantage qu’une puissance créatrice, divine et miraculeuse, réside dans le Saint-Esprit. C’est lui qui gouverne et édiǗe l’Église, en parfaite harmonie avec les lois naturelles qu’il domine, avec la création et la providence ; il accomplit un ministère de vie plus glorieux que celui de la loi (2 Corinthiens 3.6-10). Comme le Fils, il est éternel et possède la vie en lui-même ; il peut donc agir d’après les conseils de sa propre volonté, et pour la gloire de la Trinité de Dieu. Il a les traits distinctifs d’une personne, le pouvoir de comprendre, de vouloir, d’agir, d’appeler, de sentir, d’aimer. Une simple inǘuence ne possède point ces choses-là. Ses attributs et ses actes ne peuvent provenir d’un agent mécanique ou d’une pure inǘuence. L’agent et l’instrument « C’est l’Esprit qui viviǗe ; la chair ne sert de rien » (Jean 6.63). Ceci nous montre que la proclamation de l’Évangile est liée intimement avec l’action de l’Esprit ; si celui-ci ne l’accompagne pas de sa puissance, elle est vaine, et le langage persuasif de l’éloquence humaine n’est dans ce cas qu’un piège mortel. Le prophète pouvait prêcher aux os secs, mais le souǞe d’en haut devait seul les animer (Ézéchiel 37.9). Dans 1 Pierre 3.18 : nous lisons : « Christ a souǖert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, aǗn qu’il nous amenât à Dieu, étant mort selon la chair, mais ayant été viviǗé par l’Esprit ». Nous voyons donc que le même puissant Esprit qui a ressuscité le corps de Jésus, ressuscitera nos âmes mortes, et leur rendra la vie ; aucune autre puissance sur la terre ne peut opérer une pareille transformation. Et si nous désirons que nos amis encore ensevelis dans leurs péchés y aient part, regardons à uploads/Religion/ 1-dwight-moody-la-puissance-d-en-haut.pdf
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- Publié le Sep 11, 2022
- Catégorie Religion
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