Parti politique Politique Idées politiques Science politique Philosophie politi
Parti politique Politique Idées politiques Science politique Philosophie politique Sociologie politique Campagne politique Mode de désignation du chef d'État et du Parlement par pays Union européenne ONU Démocratie Démocratie directe Démocratie libérale Démocratie participative Démocratie représentative Initiative populaire Référendum Représentation Vote Système électoral Droit de vote Élections Calendrier électoral Élection primaire Élection municipale Élection législative Élection présidentielle Parti politique Partis par pays Partis par idéologie Un parti politique est une organisation politique qui cherche à influencer une politique gouvernementale, en nommant ses propres candidats et en tentant d'obtenir des mandats politiques. Plus généralement, la notion de parti politique possède deux définitions. La première, d'ordre idéologique, est presque synonyme de faction : il s'agit, pour reprendre les termes de Benjamin Constant, d'une « réunion d'hommes qui professent la même doctrine politique » . La seconde, d'ordre institutionnel, le tient pour un élément essentiel du jeu démocratique : « elle consiste à saisir le parti politique en tant que forme politique, structure d'organisation de la démocratie » . En France, un parti politique est une association loi 1901. Sommaire 1 Pluralisme et ordre parfait : le parti au XVIIIe siècle 1.1 La Question Whig et Tory 1.2 David Hume et le pluralisme constitutionnel 1.3 Révolution française et ordre idéal 2 Apparition des partis politiques 2.1 En France 3 Rôle politique 4 Organisation des partis politiques 4.1 Composition 4.1.1 Primaires 4.1.2 Liens entre élus et partis 4.1.3 Représentation des femmes 4.2 Financement 4.2.1 En France 4.2.2 En Allemagne 5 Système politique et partis 5.1 Monopartisme 5.2 Bipartisme 5.3 Multipartisme 5.3.1 Multipartisme collégial 6 Implantation géographique 6.1 Partis politiques locaux, nationaux et internationaux 7 Notes 8 Voir aussi 8.1 Bibliographie 8.2 Articles connexes Pluralisme et ordre parfait : le parti au XVIIIe siècle La Question Whig et Tory Au début du XVIIIe siècle se pose, en Angleterre, un problème politique nouveau : la persistance de l'opposition entre Whig et Tory. Issu de l'Exclusion crisis de 1681, cet antagonisme perdure alors même que les conflits politiques du siècle précédent s'estompent . Dès 1717, Rapin-Thoyras prend conscience de cette anomalie dans sa Dissertation on Whigs and Tory. Écrite entre 1733 et 1734, la Dissertation upon parties de Bolingbroke résume la perplexité de l'intelligentsia anglaise. Il 1 2 3 Parti politique - Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_politique 1 sur 7 04/11/2013 15:42 souligne de prime abord le caractère fondamentalement creux du clivage entre Whigs et Tory : « Le pouvoir et la majesté du peuple, un contrat originel (…), ces idées étaient autrefois associées à l'idée d'un whig, et semblaient aux Whigs incommunicable et incompatible avec l'idée d'un Tory (…) Hérédité divine, droit imprescriptible (…) étaient associés pour de nombreux esprits, à l'idée d'un Tory, et s'avéraient, de la même manière, incommunicable et incompatible avec l'idée d'un Whig (…) Ces associations sont aujourd'hui brisées ; ces fédérations d'idées distinctes sont entièrement mélangées ; de nouvelles combinaisons émergent par la force » . Loin d'apparaître comme un indicateur de maturité politique, cette division s'avère être une véritable plaie : « Il n'y a pas de plaintes, qui n'aient occupé plus constamment les bouches, pas de griefs qui n'aient pesé plus lourdement sur les cœurs, que ceux résultant de nos divisions nationales » . David Hume et le pluralisme constitutionnel Prenant à contre-pied ses contemporains, David Hume sera le premier à défendre dans deux essais publiés en 1742, Of Parties in General et Of the Parties of Great Britain le rôle institutionnel joué par les Whigs et les Tories dans la vie politique anglaise. Dans Of the parties, Hume différencie deux types de factions. De prime abord les factions personnelles, centrées sur quelques notabilités, reproduisent leurs inimitiés personnelles. Hume note en effet que « les factions personnelles adviennent très aisément dans les républiques. Chaque querelle domestique devient alors une affaire d'État » . Inversement, les factions réelles, résultent non pas de griefs individuels et subjectifs, mais d'un état de fait objectif. Ces factions réelles peuvent être elles-mêmes subdivisées en trois types. Celles qui reposent sur l'affection. Elles sont fondées sur « les divers attachements des hommes envers des familles et des personnes distinctes, qu'ils désirent voir régner sur eux » . Celles qui reposent sur l'intérêt. En effet « lorsque deux ordres, tels que les nobles et le peuple, ont une autorité distincte sur le gouvernement, qui ne s'avère pas suffisamment équilibrée et formée, ils suivent naturellement un intérêt distinct » . En théorisant ces factions intéressées, Hume anticipe sur le pluralisme sociologique de Johann Caspar Bluntschli . Celles qui reposent sur des principes, en général d'ordre abstraits et spéculatifs. Ces partis principiels « sont seulement connus des temps modernes, et sont, peut-être, le plus extraordinaire et inexplicable phénomène, qui ait jamais surgi dans les affaires humaines » . L'avènement de ces partis entraîne une rationalisation de la vie politique : dès lors que les divisions politiques résultent d'opinions divergentes, et non plus d'inimitiés personnelles, il est toujours possible de s'entendre. Hume théorise en fin de compte le pluralisme politique comme un phénomène naturel, déduit « de la diversité des fonctions et de la complexité des rouages institutionnels » . Le Of Parties of Great Britain constitue à la fois une réponse critique aux théories de Bolingbroke et de Rapin-Thoyras, ainsi qu'une expérimentation des catégories dégagées par le Of the parties. Hume s'intéresse ici avant tout à l'opposition entre la Court et la Country. Elle résulterait à la fois de principes et d'intérêts distincts : « Conséquence naturelle de notre constitution, la Court et la Country sont, en quelque sorte, des partis mixtes, influencés aussi bien par des principes que par des intérêts » . Révolution française et ordre idéal Les constituants de 1789 reprennent et complètent les analyses de Bolingbroke et de Rapin-Thoyras. À ceci près que les factions ne représentent pas à leurs yeux une menace pour la société actuelle, mais pour la société à venir. En hommes des Lumières, ils aspirent en effet à fonder un ordre social immuable, produit de la raison et de la science. La révolution permet à l'humanité d'accéder définitivement à l'état adulte : au terme de ce bouleversement, les divisions et les changements n'ont plus lieu d'être . Dans un discours prononcé le 29 septembre 1791 à l'assemblée constituante, Isaac Le Chapelier résume l'appréhension de ses contemporains : « Nous allons vous entretenir de ces sociétés que l'enthousiasme pour la liberté a formées (…) Mais, comme toutes les institutions spontanées que les motifs les plus purs concourent à former, et qui bientôt sont écartées de leur but (…) ces sociétés populaires ont pris une espèce d'existence politique qu'elles ne doivent pas avoir. Tandis que la Révolution a duré, cet ordre de choses a presque toujours été plus utile que nuisible (…) Mais lorsque la Révolution est terminée (…) il faut pour le salut de cette Constitution que tout rentre dans l'ordre le plus parfait. » . Au cours de cette même session, Robespierre opposant déclaré à Le Chapelier, défend les sociétés populaires : « Détruisez-les et vous aurez ôté à la corruption le frein le plus puissant » . Toutefois, sa défense n'est que tactique : il ne tient les partis que pour « un mal temporaire ou un simple instrument conjoncturel de combat » . Pour les révolutionnaires et pour leurs héritiers, il n'existe de fait que deux partis légitimes : le progrès et la réaction. Et 4 5 6 7 8 9 7 10 11 12 13 14 12 Parti politique - Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_politique 2 sur 7 04/11/2013 15:42 encore cette division n'est-elle que ponctuelle : elle s'estompera naturellement lorsque la révolution l'aura emporté sur la conservation . Apparition des partis politiques Les partis politiques au sens moderne du terme sont assez récents. Ils apparaissent à la fin du XIXe siècle et au début du XXe . Ils apparaissent en Angleterre avec la réforme électorale de 1832, aux États-Unis vers 1830. En France La loi Le Chapelier de 1791 qui interdit les associations favorise l’individualisme en politique. Pendant longtemps et dans les premières élections de la IIIe République, les Français ont élu les hommes influents de leur circonscription : propriétaires terriens, nobles, entrepreneurs… Quand les Républicains parviennent à faire entendre leur message politique, ils sont élus pour leurs orientations face aux problèmes politiques du pays. Ce n’est qu'en 1901 qu’apparaît le premier parti, le parti radical et en 1905 avec la création de la SFIO. Ce sont deux partis de gauche. La droite met plus longtemps à créer des partis organisés. Pendant longtemps, les partis de droite sont des groupes informels réunis autour de leaders et d’intérêts communs . Ce n’est qu’en 1958 que les partis politiques sont institutionnalisés, l'article 4 de la Constitution française du 4 octobre 1958 prévoyant leurs droits (se former librement, se présenter aux élections, garantie du pluralisme politique) et leurs devoirs (respecter la souveraineté nationale et la démocratie). Rôle politique Dans les démocraties modernes, les partis politiques ont un rôle politique très important. Le principe est de permettre à des individus ou groupes partageant des objectifs similaires uploads/Politique/ parti-politique-pdf.pdf
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- Publié le Aoû 18, 2022
- Catégorie Politics / Politiq...
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