L LE ES S T TR RA AV VE ER RS SE ES S D DU U P PO OU UV VO OI IR R par Jean-Jul

L LE ES S T TR RA AV VE ER RS SE ES S D DU U P PO OU UV VO OI IR R par Jean-Jules VAN ROOYEN Edition française augmentée d’un chapitre par l’auteur Traduit du néerlandais au français en 2013 par Christofora CHRISTIAANSE avec l’aide de Christiane VAN ROOYEN-BOUDART Éditions Saint-Remi – 2013 – © Tous droits de reproduction réservés. Éditions Saint-Remi BP 80 – 33410 CADILLAC 05 56 76 73 38 www.saint-remi.fr PRÉFACE a face cachée de l’histoire m’a toujours intrigué. Je n’ai jamais pu accepter l’idée que le monde n’est que ce qu’il paraît. Ainsi la vie n’est pas facile. La plupart des gens ne com- prennent pas ce point de vue parce qu’ils se contentent d’une vision superficielle de la réalité. Ils prennent pour argent comp- tant les nouvelles et les événements passés et actuels qu’on leur présente, comme s’il n’y avait aucune différence entre la version retransmise par les medias et la réalité, entre l’histoire officielle et les événements réels du passé. Rien n’est moins vrai. Récemment, les gouvernements de gauche des années 1980 et 1990, en France, en Belgique et aux Pays-Bas, en ont été la preuve. L’aventure gauchiste des gouvernements socialistes aux Pays- Bas pendant la période Mitterrand, en France, a débouché sur l’assassinat du très populaire homme politique Pim Fortuyn, le 6 mai 2002, neuf jours avant les élections parlementaires. Son éli- mination venait à point nommé. Il représentait un danger mortel pour le régime en place. Le meurtre a fait forte impression sur la mémoire collective. Le régime socialiste a été chassé, mais il est difficile de dire si les agendas secrets ont disparu. Depuis l’accession au pouvoir des gouvernements de gauche, dans les années 1990, la conviction que rien n’est dû au hasard, est deve- nue de plus en plus forte. Les projets et les dispositions politiques prises à cette époque par les gouvernements socialistes ont livré les premiers indices d’un syndicat idéologique. Des recherches journalistiques, des renseignements, de la documentation et des informations confidentielles m’ont permis de soupçonner une influence de la maçonnerie et son lien probable avec les gouver- nements de gauche. Ce lien existait déjà avec les gouvernements Chrétiens Démocrates, dans les années 1980. Le chef catholique du parti, Lubbers, a joué, au début des années 1970, un rôle déci- sif dans le parlement et il a tout mis en œuvre pour assurer la réalisation de la loi sur l’avortement. C’était un indice de ses atta- L PRÉFACE 4 ches probables avec la franc- maçonnerie. Dans un article du quotidien libéral néerlandais, le N.R.C., il apparaît que deux piliers progressifs de la politique de gauche, la législation concernant l’avortement et l’euthanasie, ont été inspirés par la franc- maçonnerie1. En Belgique, nous avons constaté les mêmes priori- tés avec les gouvernements maçonniques de Verhofstadt2, dans les années 1990 et 2000. En France aussi, ces mêmes critères pro- gressifs portent l’estampille de la loge. Pierre Lambicchi, grand- maître et personnage en vue du Grand Orient, a déclaré en no- vembre 2008, que le développement de l’État laïc radical, la pro- motion de la contraception et de l’avortement depuis les années 1950, sont les points essentiels de l’action sociale de la loge. De même Pierre Simon, frère de loge et gynécologue, qui a collaboré à la loi sur l’avortement en France (1975), a attiré l’attention, avant de mourir en 2008, sur les mêmes succès sociaux de la loge. Le parlementaire et maçon, Lucien Neuwirth, inspirateur de la loi sur la contraception, en 1967, est appelé le père de « la pilule française ». En 1992, le congrès maçonnique de Strasbourg a plai- dé en faveur d’une réglementation légale de l’euthanasie comme celle de l’avortement, de la stérilisation et de l’insémination. De plus, il a qualifié la doctrine Chrétienne de scientifiquement tota- lement dépassée. Au milieu des années 1970, Serge Behar, grand- maître du Grand Orient, a fait remarquer que c’est un droit pour l’homme de pouvoir choisir l’heure de sa mort ; « le dernier acte d’une conscience libre 3 ». La législation des drogues, le mariage homosexuel et l’immigration de masse ont la même origine pro- gressive que l’État laïc et radical, et la généralisation de la contra- ception, de l’avortement et de l’euthanasie. Toutes ces acquisi- tions progressives viennent du même panier. Mes soupçons n’étaient donc pas sans fondement. Dans un hebdomadaire ca- tholique4, j’ai exposé ma conviction que les Pays-Bas étaient pro- bablement gouvernés par un réseau secret. Cet article a disparu de 1 N.R.C, du 09-08-08 2 Standaard, du 19-08-99 3 Mitteilungsblatt SSPX, nr. 372, janvier 2010, pages 36-42 4 Katholiek Nieuwsblad, du 29-08-1997 PRÉFACE 5 façon inexplicable de toutes les archives publiques. C’était sûre- ment un coup dans le mille ! En France aussi, en 1976, la loi de madame Veil, sous le gouvernement Chirac, donne à penser qu’ils entretiennent tous les deux des rapports étroits avec la franc- maçonnerie (voir, ch. 3 et 5) et qu’ils ont été ses exécutants, comme le président de l’époque, Giscard d’Estaing. Celui-ci était aussi président pour l’Europe de la Commission Trilatérale et membre du Bilderberg1. Il n’aurait pas pu accéder à ces postes prestigieux, s’il n’était pas un « frère ». (voir, ch. 8). Depuis lors peu de choses ont changé. Le président Sarkozy n’est pas un frère, mais il n’est pas libre non plus. Il est tenu et surveillé de près (voir, ch. 2). Dans un cadre plus large, ce réseau secret et international, a presque sûrement été à l’origine de la vague de législations concernant l’avortement, l’euthanasie et le controversé mariage homosexuel. Depuis les années 1970 et 1980, celles-ci se sont répandues sur toute l’Europe, comme une tache d’huile. Dans les premières années de ce siècle, l’attention a été dé- tournée par l’ascension de l’Union Européenne et la domination de la bureaucratie bruxelloise. Celle-ci n’est ni élue ni transpa- rente, mais nommée. Son énorme influence matérielle et immaté- rielle sur les Néerlandais, les Belges, les Français et presque 500 millions d’autres citoyens européens a éveillé la méfiance. Le contenu de la pseudo-Constitution de l’UE, en 2005, a renforcé le soupçon d’une gigantesque manipulation. Cette Constitution n’est pas tombée du ciel, mais elle est le résultat d’un long chemine- ment. Plus de douze ans de recherches sur l’influence de la ma- çonnerie internationale sur l’Europe et les rapports de force dans le monde, m’ont fait découvrir bien plus. Constructeurs de « cou- poles », chapeautant plusieurs organisations pour mieux les diri- ger, les franc-maçons ont eu une influence primordiale sur l’histoire moderne européenne et sur les principaux événements des deux derniers siècles. 1 Epiphanius, Maçonnerie et sectes secrets, p. 447 PRÉFACE 6 Beaucoup d’Européens s’imaginaient que l’Europe leur appor- terait un monde meilleur et les débarrasserait des élites politiques de l’après-guerre, marquées par les obsessions idéologiques des années 60 et 70. Ils espéraient qu’un sang nouveau délivrerait l’Europe des élites nationales dilapidatrices et les reléguerait au rang de figurants. L’idée de revanche n’était pas étrangère à la popularité grandissante de l’UE dans les années 1980 et 1990, jusqu’en 2005. En ce temps-là, on se souciait peu du fait que l’UE n’ait ni un objectif précis, ni un mode de travail transparent. Per- sonne ne se rendait compte que c’était une stratégie voulue pour masquer l’objectif véritable : l’organisation d’une communauté d’États, chapeautée par les élites bruxelloises non élues, appuyée par un tribunal européen avec des compétences législatives dans tous les domaines et une Banque Centrale Européenne, sans contre-pouvoir politique. Ce développement antidémocratique est passé inaperçu pendant longtemps. À la fin des années 1980, l’ancien ministre de la Défense libéral néerlandais, Frits Bolkes- tein, a attiré l’attention sur le caractère antidémocratique de cette Europe. Il ne fut pas entendu et ce n’est qu’en 2005, avec les ré- férenda en France et aux Pays-Bas et l’effondrement de la pseudo-Constitution, que la supercherie a été dévoilée. La France et les Pays-Bas, ont mis fin à la naïveté et l’euphorie. Le plan a échoué in extrémis. Cet anti-climax a fait capoter les préparations et un planning maçonnique de plus de deux siècles. Car la pseudo-Constitution était une étape cruciale vers un ordre mon- dial organisé et régi par un gouvernement mondial. Il aurait su- pervisé tous les états-nations européens et il aurait mis toutes les religions sur le même pied, avec pour objectif éternel, la destruc- tion de l’Église et de la civilisation. Depuis Moïse, sur le Mont Sinaï (1500 a.C.) et son combat contre le Veau d’or, la lutte entre le bien et le mal, entre la lumière et l’obscurité, n’ont jamais cessé. La lutte entre Dieu et Satan a été, comme le feu sous la cendre, toujours latente. Beaucoup plus tard, la Révolution française va ranimer ce feu et plonger l’Europe, pendant deux siècles, dans un état permanent de guerre PRÉFACE 7 et de révolution. Le combat contre la civilisation Judéo- Chrétienne est plus que jamais actuel, mais masqué par l’agitation de la vie moderne. La question est de savoir quelle vision de Dieu, de l’homme ou uploads/Politique/ les-traverses-du-pouvoir-extrait-pdf.pdf

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