Députés de l'Aude Danielle Hérin, 55 ans, La République en marche, 1e circonscr
Députés de l'Aude Danielle Hérin, 55 ans, La République en marche, 1e circonscription N’a pas répondu aux questions de Midi Libre. Sa déclaration d’intérêts et d’activités : Lien : http://www.hatvp.fr/livraison/dossiers/herin-daniele-diam4440-depute-11.pdf Alain Perea, 46 ans, Parti socialiste, 2e circonscription Sa déclaration d’intérêts et d’activités Lien : http://www.hatvp.fr/livraison/dossiers/perea-alain-dia3980-depute-11.pdf Chaque député exerce son mandat comme il le souhaite. Ma façon d’être à moi, mon contrat avec mes électeurs, c’est d’être député à temps plein. Recruter des assistants uniquement sur les compétences, ce n’est pas comme ça qu’il faut faire. D’autant plus que c’est sur un temps très court. On n’a pas le temps de monter en compétence. Or les gens me demandent d’être efficace, qu’on avance. La déclaration d’intérêt ? Moi, je ne suis pas favorable à ce genre d’exhibitionnisme. Je le fais car je suis respectueux de la loi. Mais si on me proposait une réglementation moins exhibitionniste, je la voterai tout de suite ! Je ne pense pas que c’est comme cela que l’on redorera le blason des députés. » Mireille Robert, 70 ans, La République en marche, 3e circonscription. Sa déclaration d’intérêts et d’activités : Lien : http://www.hatvp.fr/livraison/dossiers/robert-mireille-dia4034-depute-11.pdf Etant fonctionnaire, je n’ai rien à cacher. J’ai trouvé tout à fait normal de faire cette déclaration. Cela ne me gênait pas. J’ai embauché des gens que je connaissais. L’un avec lequel j’avais travaillé pour les élections régionales. (…) L’expérience et la compétence, cela ne suffit pas. Il faut que ça accroche. Travailler en équipe c’est le plus important. Je reste conseillère municipale dans mon village. Ils m’ont demandé de rester. Je lis les PV . Aveyron Stéphane MAZARS : 48 ans, membre de la République en marche, 1ère circonscription Sa déclaration d’intérêts et d’activités: http://www.hatvp.fr/livraison/dossiers/mazars-stephane-diam4455-depute-12.pdf C’est normal de remplir une telle déclaration. Moi j’ai fait ça scrupuleusement, en essayant de ne rien oublier, j’ai toujours peur de me faire attraper, je suis un flippé pour ce genre de truc, vous pouvez pas savoir. J’essaie d’être le plus précis possible, de remplir mes obligations. J’ai toujours peur de mal faire. Ce n’est jamais très agréable de se mettre à nu sur le plan patrimonial et financier. Au sein de la majorité je pense qu’il n’y a pas de problème puisque, ça avait été un engagement fort de la campagne de voter une loi sur la moralisation de la vie politique ce que nous avons fait dès le mois de juillet. Cette volonté de transparence, bien sûr qu’on la sent. Et il n’y a pas de difficulté chez mes collègues pour révéler les sources de revenus. Sur les sources de revenus, les activités professionnelles, cette déclaration permet d’avoir une appréciation, de savoir de quoi vit son député, son parlementaire, quelles sont ses sources de revenus et quels peuvent être ses sources d’intérêt, conformes ou pas avec le mandat qu’il exerce. La déclaration de patrimoine ? L’objectif c’est une autorité indépendante qui vérifie le patrimoine en début de mandat et en fin de mandat. C’est pour vérifier si au cours du mandat il n’y a pas eu une augmentation de patrimoine qui pourrait interroger. Là on fait confiance à la haute autorité pour faire ce travail d’analyse. Que le patrimoine reste à l’appréciation d’une autorité indépendante ça me paraît plutôt sain, plutôt que de livrer à l’opinion publique l’état du patrimoine des uns et des autres. Comment être député et avocat à la fois ? J’ai recruté un collaborateur de plus au sein de mon cabinet. C’est surtout un travail de supervision du travail de mes collaborateurs. J’ai réduit mon temps de présence au cabinet en gros à une journée de présence au cabinet par semaine. Mais c’est une vraie question. Je ne peux pas lâcher totalement mon cabinet, parce que déjà je ne veux pas dépendre économiquement et socialement que de mon mandat. Parce qu’après, si je veux être réélu, ce serait peut-être pour de mauvaises raisons. C’est important que je puisse avoir une autonomie financière et que je puisse rebondir professionnellement . Et puis mon mandat peut ne durer que cinq ans. Mais c’est un débat compliqué. On ne veut pas de professionnel de la politique, donc il faut une activité professionnelle ailleurs, mais avoir une activité professionnelle à coté d’une activité de parlementaire, c’est très difficile. Donc on trouve cette organisation avec mes associés et collaborateurs, pour travailler sur un temps réduit dans la semaine. Du mardi au jeudi en général je suis à Paris, après je suis sur le terrain en tant que parlementaire, et il reste un peu de temps pour m’occuper du cabinet. Pour ma profession, ce qui est bien c’est qu’on puisse se déporter : si vous avez directement ou indirectement tel type de clientèle, vous avez un registre des déports, vous le signalez et lorsque ça peut mettre en cause des intérêts que vous ayez directement ou indirectement, vouz le signalez. C’est vrai que la loi sur la moralisation a apporté beaucoup de clarification par rapport à tout ça. Faut-il encore plus de transparence ? Sur la philosophie général, oui : avec toutes les affaires qu’il y a eu, il faut amener des garanties à nos concitoyens. Après, il y a toujours des réticences à se dénuder, mais c’est une obligation qui me semble plutôt saine. Nous sommes d’ailleurs en train de l ‘étendre à d’autres domaines, notamment avec la loi Olympique sur laquelle je travaille. C’est une loi qu’on vote en procédure accélérée pour rendre compatible en droit français les exigences du CIO. L’Etat francais a voulu, pour faire taire les critiques qui sont parfois légitimes sur les grands événements comme ça, amener de la transparence et de l’éthique au travers de déclarations de patrimoine et de déclarations d’intérêt. Comme les élus, les dirigeant du Comité d’organisation des Jeux Olympiques (Cojo) vont être amenés à le faire. Dans l’histoire des Jeux c’est la première fois qu’un comité d’organisation va être astreint à cette obligation de transparence. Et puis la Cour des Comptes va pouvoir faire un contrôle sur la gestion de l’association Cojo, une association privé, que jusque là la cour des comptes ne pouvait pas contrôler. Arnaud VIALA, 43 ans, membre des Républicains, 3e circonscription Sa déclaration d’intérêts et d’activités : http://www.hatvp.fr/livraison/dossiers/viala-arnaud-dia4104-depute-12.pdf Je comprends compte tenu des pratiques passées que les gens soient demandeurs de transparence. Je m’y plie de bon gré mais il y a une limite : le voyeurisme. Je déclare un assistant depuis 2015 (sur son précédents mandat NDLR) qui est « membre de ma famille éloignée (cousin au 5 e degré) » C’est le fils d’un cousin de ma mère, mais il est quand même de ma famille, du coup je le marque. Je n’en avais pas l’obligation. Et là, il va quitter son emploi. Gestion des justificatif : je pense demander à un expert comptable de me faire un bilan comme ça je serai serein. La vie de parlementaire est une vie de nomade multisite. On fait des dépenses sur Paris, sur la circo. Il y des factures à la permanence, à mon domicile, au bureau de Paris. Il faut s’assurer que tout est bien regroupé. Anne BLANC 51 ans, membre de la République en marche, 2ème circonscription Sa déclaration d’intérêts et d’activités : http://www.hatvp.fr/livraison/dossiers/blanc-anne-dia3432-depute-12.pdf La transparence, ça ne me pose aucun problème. Je n’ai jamais rien caché, j’ai même souvent dit par le passé quelles étaient mes indemnités d’élue, parce que les gens se font toujours des idées fausses. Plu on dissimule, et plus les gens se font des histoires. La transparence a au moins cette vocation là, de pouvoir dire les choses clairement. Remplir ces déclarations, je l’ai vécu très bien. Après, les gens interpréteront ce qu’ils veulent, par rapport aux déclaration qui sont faites. Est-ce normal de devoir produire des justificatifs pour vos dépenses ? Cela fait rouméguer les anciens députés parce qu’ils étaient pas habitués à ça, ils étaient habitués à faire leur petite sauce sans avoir besoin de prendre de factures, donc ça les embête, à mon avis. Moi je trouve ça d’une logique imparable. On a une dotation qui nous permet de prendre en charge nos frais, on prend des factures pour les justifier, on a un cadre référentiel, moi je l’ai fait d’ailleurs depuis le début parce que je pensais que c’était indispensable d’avoir des justificatifs depuis que je suis élue en juin. Pour toutes les dépenses qui sont liées à mon IRFM, je garde les traces des factures. Je n’ai aucun souci là dessus. Et ces 600 € par mois que vous pouvez dépenser chaque mois sans justificatif ? C’est plutôt bien parce que quand on va payer un café, être en circonscription comme ce week-end, ou qu’on va donner des participations pour le Telethon, offrir un pot, on va pas aller demander à une buvette de fête de village de nous faire une facture de justificatif. Il faut laisser un peu de souplesse sur ces dépenses là. Après est ce qu’on a besoin de 600 €… ce ne serait que 100€ par semaine, je pense que ça suffirait. Ils ont uploads/Politique/ les-declarations-d-x27-interet-et-d-x27-activite-des-deputes-de-la-region.pdf
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- Publié le Jui 06, 2022
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