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Histoire QC-Canada Cours L’émergence du nationalisme québécois et la langue fra

Histoire QC-Canada Cours L’émergence du nationalisme québécois et la langue française au QC(Années 1960-1970) Nationalisme ou néonationalisme québécois : la modernisation de l’État et de la société québécoise lors de la Révolution tranquille fait apparaître un mouvement important en faveur de la reconnaissance d’un Québec avec des valeurs propres (langue, culture, institutions, …) et délimité par un territoire bien défini : le Québec (usage du terme « Québécois » à la place de « Canadiens-français) 1- L’apparition et le développement des mouvements indépendantistes Mouvement ou parti politique Idées et moyens d’action Rassemblement pour l’indépendance nationale (RIN) en 1960 Manifestations et participation aux élections Rassemblement national (RN) en 1966 Manifestations et participation aux élections Armée de libération du Québec (ALQ) et Front de libération du Québec (FLQ) Mouvements clandestins, révolutionnaires et violents : actions terroristes contre les représentations fédérales (poste) et la présence anglophone (bombes dans le quartier de Westmount) Parti Québécois (PQ) en 1968 dans le prolongement du Mouvement souveraineté- association (MSA) Fondé par René Lévesque, propose un Québec souverain dans le respect des lois et des anglophones « Vive le Québec libre » lancé par le général de Gaulle au balcon de l’hôtel de ville de Montréal en 1967 Soutien de la France à son ancienne colonie pour plus de souveraineté et d’autonomie pour le QC. 2- 1970 : la crise d’Octobre Le 5 octobre 1970, un commando du FLQ enlève le diplomate britannique James Richard Cross. Les ravisseurs exigent une rançon de 500 000 dollars, la libération de 23 « prisonniers politiques » du FLQ et l’annonce aux médias de leur manifeste politique. Devant le refus du gouvernement du QC de satisfaire les exigences du FLQ, un autre commando kidnappe le ministre du Travail, Pierre Laporte. Le gouvernement québécois de Robert Bourassa demande l’aide du fédéral qui proclame la loi sur les mesures de guerre (gouvernement Trudeau) : 8 000 soldats canadiens sont envoyés à Montréal avec la possibilité de perquisitionner d’arrêter et d’emprisonner sans mandat de justice. Le 17 octobre, le ministre Pierre Laporte est retrouvé mort dans le coffre d’une voiture. Le 3 décembre le diplomate Cross est libéré alors que le commando du FLQ peur s’exiler à Cuba. Les actions violentes du FLQ sont condamnées par les Québécois mais l’application de la loi sur les mesures de guerre est largement critiquée comme une atteinte aux libertés civiles. 3- Le débat sur la langue française au Québec La fin des années 1960 marque le début de la contestation contre l’anglicisation (nouveaux immigrants qui envoient leurs enfants dans les écoles anglophones) et la volonté de francisation de la société québécoise. Loi 63 de 1969 Le gouvernement de Jean-Jacques Bertrand (Union nationale) adopte la Loi 63 pour promouvoir la langue française mais elle ne présente aucune contrainte pour l’inscription des enfants d’immigrants dans les écoles : libre choix des parents entre écoles anglophones et francophones Loi 22 de 1974 La Loi 22 appliquée par le gouvernement Bourassa fait du français l’unique langue officielle du QC. Elle impose des tests de connaissance de l’anglais pour les enfants qui souhaitent intégrer les écoles anglophones. Elle favorise l’affichage en français sans interdire les autres langues. Cette loi ne satisfait ni les francophones ni les anglophones Loi 101 (Charte de la langue française) de 1977 La loi 101 est votée par le gouvernement Lévesque (PQ). Elle impose l’usage unique du français dans l’affichage public et la francisation des sociétés de plus de 50 salariés. Le français devient la seule langue des institutions judiciaires et législatives (révisé en 1979 par la Cour Suprême canadienne car inconstitutionnel). Accès aux écoles anglophones seulement pour les enfants dont un parent a suivi un enseignement primaire en anglais. Loi apprécié des francophones mais contestée par les anglophones qui sont plus de 130 000 à quitter le QC. uploads/Politique/ lemergence-du-nationalisme-quebecois-et-la-langue-francaise-au-quebec-1960-1970.pdf