20/10/2017 Le Parti Communiste Français 1939-1941: "La lettre historique au Pré
20/10/2017 Le Parti Communiste Français 1939-1941: "La lettre historique au Président Herriot" http://pcf-1939-1941.blogspot.com.es/2013/07/lettre-du-1er-octobre-1939-du-gopf-au.html 1/11 Contre le devoir d'amnésie : quelques textes oubliés du PCF..... Le Parti Communiste Français 1939-1941 Accueil 1939 1940 1941 Textes juridiques Documents communistes Sélection d'articles "La lettre historique au Président Herriot" Le 28 septembre 1939, l'URSS et l'Allemagne signent un Traité de frontières et d'amitié qui marque la fin de la Campagne de Pologne. Ce traité est accompagné d'une Déclaration dans laquelle les gouvernements soviétique et allemand appellent à "mettre fin à l'état de guerre qui existe entre l'Allemagne d'une part, la France et l'Angleterre d'autre part". Dès le 2 octobre 1939, le groupe parlementaire communiste apporte son soutien à cette offensive de paix en remettant une lettre au président Herriot dans laquelle il demande l'organisation d'un vote du Parlement sur "les propositions de paix qui vont être faites à la France" grâce "aux initiatives diplomatiques de l'URSS". Cette démarche communiste en faveur de la Paix avec l'Allemagne nazie sera condamnée par la presse et notamment Léon Blum qui dénoncera "l'omni-obéissance" des communistes autrement dit leur totale soumission à Staline. Sur le plan politique, elle sera un échec puisque ces propositions de paix, finalement formulées par le Chancelier Hitler le 6 octobre 1939, seront rejetées par la France et l'Angleterre. Enfin, elle justifiera l'ouverture d'une instruction judiciaire contre le groupe parlementaire communiste qui aboutira à la tenue d'un procès du 20 mars au 3 avril 1940 au terme duquel ses membres seront condamnés à des peines de prison. Indignation de la presse, échec politique, condamnation pénale, ces conséquences ne remettront pas en cause la conviction du Parti communiste que la lettre au président Herriot est un succès dans son combat pour la Paix. D'ailleurs, elle sera un élément récurent et fondamental de sa propagande pacifiste jusqu'au 22 juin 1941 et l'invasion de l'URSS par les armées allemandes. Citons en exemple un texte de Gabriel Péri rédigé en septembre 1940, "La politique de paix des communistes", dans lequel le dirigeant communiste célèbre "la lettre historique au Président Herriot" comme l'une des manifestations du Parti communiste en faveur de la Paix. Un coup d'éclat Le 26 septembre 1939, le Gouvernement Daladier dissout par décret le Parti communiste français en raison de son soutien au Pacte germano-soviétique du 23 août 1939, de son approbation de l'entrée des troupes soviétiques en Pologne le 17 septembre 1939 et enfin de l'adoption le 20 septembre 1939 par son Comité central d'une résolution intitulée "Il faut faire la Paix". Pour maintenir son activité à la Chambre des députés le groupe parlementaire communiste change de nom et de programme : le groupe ouvrier et paysan français succède au groupe communiste le 28 septembre 1939. Sur le plan international, l'URSS et l'Allemagne signent le 28 septembre 1939 un Traité de frontières et d'amitié qui organise le partage de la Pologne entre les deux alliés et fonde sur cette double annexion territoriale "le développement et le progrès des relations amicales entre leurs peuples". Ce traité qui marque la fin de la Campagne de Pologne est accompagné d'une Déclaration dans laquelle les gouvernements soviétique et allemand s'engagent à faire "des efforts communs" pour "mettre fin à l'état de guerre qui existe entre l'Allemagne d'une part, la France et l'Angleterre d'autre part" en soulignant que l'échec de leur démarche signifierait que la France et l'Angleterre "sont responsables de la continuation de la guerre" : "Le gouvernement du Reich et le gouvernement de l'Union Soviétique, ayant réglé définitivement, par l'arrangement signé aujourd'hui [NdB : le Traité de frontières et d'amitié], les questions qui découlent de la dissolution de l'Etat polonais, et ayant ainsi créé une base sûre pour une paix durable en Europe orientale, expriment en commun l'opinion qu'il correspondrait aux véritables intérêts de toutes les nations de mettre fin à l'état de guerre qui existe entre l'Allemagne d'une part, la France et l'Angleterre d'autre part. Les deux gouvernements entreprendront donc des efforts communs, le cas échéant d'accord avec d'autres puissances amies, pour parvenir le plus rapidement possible à ce but. Si, toutefois, les efforts des deux gouvernements restaient sans succès, le fait serait alors constaté que l'Angleterre et la France sont responsables de la continuation de la guerre. Dans le cas de cette continuation, les gouvernements d'Allemagne et de l'Union soviétique se consulteraient réciproquement sur les mesures nécessaires." PRINCIPE COMMUNISTE "L'idéologie de l'hitlérisme comme tout autre système idéologique peut- être reconnue ou rejetée, c'est une question d'opinions politiques. Mais n'importe qui comprendra qu'on ne saurait détruire une idéologie par la force, que l'on ne saurait en finir avec elle par la guerre. C'est pourquoi il est insensé, voire criminel de mener une semblable guerre pour « l' anéantissement de l'hitlérisme » en le couvrant du faux drapeau de la lutte pour la « démocratie »." (Discours du 31 octobre 1939 de Viatcheslav Molotov, chef du gouvernement soviétique) --------- "Ils sont furieux surtout que Molotov ait avec force, et justesse, reproché à l'Angleterre et à la clique gouvernementale et bourgeoise française de prêcher une prétendue guerre idéologique. Le fascisme au pouvoir en France, les amis de Hitler, conseillers de Daladier, les méthode nazies copiées contre les travailleurs, contre les syndicats libres, contre le grand Parti Communiste, voilà ce qu'on ose appeler "la démocratie contre l'hitlérisme" ! Sanglante duperie pour imposer au peuple une guerre impérialiste dans l'intérêt de la réaction et du grand patronat." (Article "Molotov a dénoncé la guerre du fascisme et de la réaction" publié dans l'Humanité clandestine n° 4 du 7 novembre 1939) --------- "Quand, au début de la guerre, nous avons dénoncé l'Impérialisme français, on nous a dit : « Alors, vous changez encore ! Vous faites un nouveau tournant ! Vous renoncez à faire la guerre pour abattre le nazisme ? » Nous n'avons pas renoncer à ce projet, car nous ne l'avions jamais conçu." (Brochure "Jeunesse de France" de janvier 1941) ARMISTICE FRANCO-ALLEMAND DU 22 JUIN 1940 "L'armistice est signé. Ah, certes nous serrons les poings à la pensée qu'une autre paix eût pu être conclue en Septembre-Octobre dernier comme la proposaient les Más Siguiente blog» orik816@gmail.com Escritorio Cerrar sesión Este sitio emplea cookies de Google para prestar sus servicios, para personalizar anuncios y para analizar el tráfico. Google recibe información sobre tu uso de este sitio web. Si utilizas este sitio web, se sobreentiende que aceptas el uso de cookies. MÁS INFORMACIÓN ENTENDIDO 20/10/2017 Le Parti Communiste Français 1939-1941: "La lettre historique au Président Herriot" http://pcf-1939-1941.blogspot.com.es/2013/07/lettre-du-1er-octobre-1939-du-gopf-au.html 2/11 A la recherche d'un coup d'éclat montrant que sa capacité d'action n'a pas été altérée par le décret de dissolution, le Parti communiste français va soutenir cette offensive de paix en mobilisant sa dernière tribune légale : son groupe parlementaire. Sans être au complet en raison notamment de la mobilisation de certains de ses membres, le groupe ouvrier et paysan français se réunit dès le 30 septembre, soit le lendemain de la publication de la Déclaration germano-soviétique, pour débattre du contenu de la lettre qui sera remise au président de la chambre des dépuéts et dont une première mouture a été préparée par Florimond Bonte à la demande de Jacques Duclos, député de la Seine et secrétaire du PCF. Le débat ayant mis en évidence des désaccords, il est décidé de tenir rapidement une nouvelle réunion. Le groupe ne se réunira plus et c'est finalement Jacques Duclos qui rédigera le lendemain le texte définitif de cette lettre. Le rôle prééminent de Jacques Duclos dans la rédaction de la lettre au président Herriot permet de souligner que cette démarche en faveur de la Paix avec l'Allemagne nazie est une décision de la direction du PCF. Elle a d'ailleurs été validée par Maurice Thorez qui est alors mobilisé. En effet, le secrétaire général du PCF indique dans ses notes rédigées en novembre 1939 qu'il a approuvé l'initiative de Jacques Duclos d'adresser une lettre au président Herriot ainsi que le contenu pacifiste de la missive : "Puis est venue interdiction du Parti Alors Jacques a réalisé et recherché l'occasion coup d'éclat Ce fut lettre Herriot manifestation que j'ai approuvé - le Parti contre la guerre - le Parti fidèle U.S [Union Soviétique] - le Parti pour respects droits et liberté". (1) Datée du 1er octobre 1939, la lettre du GOPF est signée au nom des 43 membres du groupe ouvrier et paysan français par Arthur Ramette et Florimond Bonte, respectivement président et secrétaire général du groupe parlementaire communiste. (1) Cahiers d'histoire de l'institut de recherches marxistes, Le PCF 1938-1941 n° 14, 1983 p. 127. Lettre au président Herriot Le 2 octobre 1939, le groupe ouvrier et paysan français remet au président de la Chambre des députés la lettre suivante : Paris, le 1er octobre 1939 Monsieur le Président, La France va se trouver incessamment en présence de propositions de paix. A la seule pensée que la paix prochaine pourrait être possible, une immense espérance soulève le peuple de notre pays qu'angoisse la perspective d'une guerre longue qui ensevelirait les trésors de la culture humaine sous des monceaux de uploads/Politique/ la-lettre-historique-au-president-herriot.pdf
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- Publié le Jul 28, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
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