Chronique du jour L ’arme du mensonge L’actualité de la drague n’a toujours pas
Chronique du jour L ’arme du mensonge L’actualité de la drague n’a toujours pas échappé à des méthodes de gens drôlement inspirés dans leur désir de conquérir et de mettre sous leur coupe de belles créatures ou simplement des allumeuses. Faire la cour à une femme est un art. Certains y excellent, d’autres étalent leurs lacunes étoffées par l’inexpérience. Les hommes normaux s’adonnent à l’exercice. " La femme est à la portée de toute bouche, pourvu qu’elle ne soit pas édentée " observait Seydou Badian .Mais pour réussir à croquer ce mielleux fruit féminin, il va falloir faire la cueillette. La nature de la moisson dépend de l’aptitude de chacun à draguer. Tous les moyens paraissent alors bons pour atteindre l’objectif, c’est-à-dire toucher le cœur de la femme désirée et finalement l’attirer dans la nasse. Dire à la femme ce qu’elle désire entendre, tel reste le principe de toute drague. Et comme aucun être humain, pas surtout la femme, ne désire se retrouver dans le bourbier de la souffrance, on a tôt compris de servir à ce qu’on appelle injustement le sexe faible un plateau susceptible de l’emballer. Faire rêver la femme. Beaucoup connaissent le secret même si quelques dadais végètent dans l’ânerie face à la femme. Le recours au mensonge dans la drague est presque érigé en règle pour rendre efficace l’exercice de la séduction. Il parait que nos sœurs sont allergiques à la vérité crue, cette vérité qui ne laissent pas entrevoir un avenir radieux ou qui leur promet l’inanition ou de grandes difficultés liées au manque de moyens. Mentir devient parfois un devoir. L’amour dont on vantait la pureté s’est bien maculé de quelque tache de l’intérêt. La dose de mensonge a pour effet d’intéresser l’être abordé et de le mener constamment en bateau. Les femmes, ou du moins la très grande majorité se laissent emberlificoter parfois par de chenapans. On peut s’exhiber avec le véhicule d’autrui et porter de la tête aux pieds les habits d’un ami pour donner le change à l’adolescente et l’entraîner dans une aventure scabreuse. De pauvres femmes sont emportées sur les ailes de la rêverie par des contes à dormir debout. Le soi disant amoureux peut s’armer de promesses et rouler sur des affabulations. Payer la femme en monnaie de singe ne choque plus le bon sens dans ce monde de perversion. Mais il existe des philistins qui utilisent le mensonge inintelligent et exhibent leur faiblesse devant la femme. Les maladresses s’accompagnent de promesses utopiques. C’est simplement le délire de dragueur acteur d’un spectacle qui n’est pas folichon. On connaît aussi la bande de vieux fossiles habitués à servir des arguments burlesques à la femme. De naïfs prétendants amusent la gent féminine avec des paroles mouillées dans l’immaturité, le non sens et des détails hilarants.Il y en a qui tremblotent d’une peur irraisonnée devant la femme. Mensonge et promesses insensées envahissent la femme dont le cœur est convoité. L’homme déborde d’imagination pour tuer l’être par le paraître et mener sans scrupule sa politique de séduction de l’être objet du désir. Malheureusement, la femme flemmarde mais ambitieuse mord souvent à l’hameçon des démagogues. Le piège du mensonge est permanent. C’est à la femme de ne pas être trop rêveuse pour éviter d’être la proie des semeurs d’hallucination. 4-09-2009, Sulpice O. Gbaguidi Chronique du jour Les Ecureuils en sursis Comme lors de son dernier passage, le Mali quitte Cotonou avec le point du match nul. Les retrouvailles à forte odeur de revanche entre Ecureuils et Aigles n’ont pas désigné un vainqueur. Les poulains de Michel Dussuyer accrochés à domicile (1-1) avortent le défi national à savoir battre enfin la bête noire. Mais au regard de l’enjeu, c’est le Mali encore en course pour la coupe du monde qui s’est fait piéger à Cotonou. Le Ghana, facile vainqueur du Soudan (2-0) exploite le faux pas des Aigles et valide, avec le carton plein de quatre victoires en quatre sorties, son ticket pour le premier mondial sur le continent noir. Ce match mal négocié par les Ecureuils a paradoxalement un goût de défaite pour les visiteurs maliens, contraints de gérer la dure réalité proposée dans l’enfer du stade de l’amitié. Les dieux maliens vont en vouloir au buteur de luxe béninois, le lutin aux pieds magiques Aoudou Mohamed qui a illuminé Kouhounou d’un missile ravageur en fin du match. Le talent d’Aoudou a sauvé tout un peuple et nous voici encore sur la route d’Angola 2010 pour notre troisième participation à la Can. Vive Aoudou et vive la jeunesse triomphante lors de ce Bénin Mali plein d’enseignements. Le choc de la quatrième journée des éliminatoires combinées Can/mondial 2010 dans le groupe D aura été celui des grandes révélations pour le Bénin. En défense, les jeunes Réda Johnson et Adou Mouftaou ont fait grosse impression et signé l’espoir pour une ligne vieillissante habituée à des étourderies du fait de sa sénilité. D’évidents soucis pour la génération Adjamonsi et Singbo en souffrance. Le retour de Khaled Adénon devrait offrir au sélectionneur français de l’équipe nationale de football un bouquet de jeunes en défense avec une combinaison Reda-Adénon-Adou. Le buteur Aoudou Mohamed dont l’éclat de la frappe salvatrice continue de nous égayer, honore le football et entretient l’immense générosité de cette jeunesse épanouissante face au Mali de Kanouté et de Kéïta. C’est à Michel Dussuyer de prendre note pour la suite de la compétition. Cette explication avec les Aigles aura été celle des occasions manquées. Le récupérateur Jocelyn Ahoueya n’a servi que la photocopie de ses regrettables maladresses de la manche aller. L’attaque n’est pas sortie de sa crispation à l’image de Razack Omotoyossi, flottant et muet. Les tares physiques semblent incurables. Le scénario est connu : Match démarré pieds au plancher puis baisse cruelle de régime et de volume de jeu et une prestation terne et sclérosée. Le règne de l’habitude a abîmé la qualité du jeu béninois contre le Mali, même si l’excellent Aoudou Mohammed et le sang juvénile injecté à l’équipe ont semé la foi en l’avenir. Les réformes annoncées au niveau du championnat national de football promettent un bel avenir pour le football béninois car, avec l’avènement d’une ligue professionnelle, nos clubs produiront de jeunes talents capables de défier les grandes nations de football. Parmi ceux qu’on appelle exagérément professionnels béninois et qui ont élu domicile à l’étranger, il y en a qui viennent affaiblir l’équipe par leur déficit et carence notoire. Les Ecureuils sont en sursis après ce nul arraché à Cotonou. Et on peut dire merci aux Black stars qui ont enfoncé le Soudan ce dimanche à Accra et rapproché le Bénin de la Can Angolaise. Ce Bénin a également vite ouvert la voie de la qualification au Ghana en imposant au Mali le partage des points. Et maintenant on attend le Bénin-Ghana et surtout un explosif Soudan Bénin qui pourrait avoir une allure de finale pour la dernière place qualificative à la Can dans le groupe D. 7-09-2009, Sulpice O. Gbaguidi Chronique du jour Osho en route pour 2011 L’écho de la dernière sortie médiatique de Pierre Osho résonne encore et on voit s’enrouler ses ambitions politiques à l’approche de la présidentielle de 2011. Le bilan de l’ancien ministre se résume à deux interventions radio télévisées et une interview fleuve accordée au quotidien la " Presse du jour ". Osho dont on connaît l’aptitude à habiller la pensée et la rendre éclatante, s’est particulièrement illustré dans une peinture du pouvoir du changement avec des pigments de couleur puisés dans des faits concrets livrés à l’opinion. L’homme apparaît de plus en plus comme une lame de fond qui ébranle un flux destiné à emporter les chantres du changement. Alors que depuis peu, la politique est devenue le fer de lance des forcenés, Pierre Osho a réussi à s’armer du rationnel pour décortiquer ce qu’il considère comme les failles du système du changement. Confiant et dopé par une longue expérience engrangée depuis des décennies, puisqu’il a été de tous les combats depuis 1972, Osho trace méticuleusement une ligne de combat politique pour rebondir et s’installer sur les cimes. Les rumeurs qui forgent les candidatures à la succession de Boni Yayi semblent ne pas lui réserver de place sur le starting block. On parle abondamment et logiquement du président Boni Yayi, de son challenger de 2006 Adrien Houngbédji, du président de la Banque ouest africaine de développement (Boad), Bio Tchané, du premier adjoint au maire de Cotonou, Lehady Soglo. L’excitation politique conforte ces rumeurs au moment où le vent indocile de la crise devient décoiffant. Voilà maintenant une autre figure de la politique qui vient se mettre dans la balance et soumettre aux rumeurs un projet dévoilé par ses déclarations dans les médias. Il ne fait l’ombre d’aucun doute, Pierre Osho sera candidat à la prochaine présidentielle. La conclusion peut paraître hâtive mais la nature des diatribes de l’ancien ministre de Kérékou et d’autres évidences sont des signes avant coureurs de sa candidature. Le présidentiable Osho, homme de terrain débordant de pragmatisme, endosse son uploads/Politique/ chronique-du-jour.pdf
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- Publié le Mar 29, 2022
- Catégorie Politics / Politiq...
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