La théorie de l’Œuf cosmique ▪ Richard Le Bon 1 La théorie de l'Œuf cosmique se

La théorie de l’Œuf cosmique ▪ Richard Le Bon 1 La théorie de l'Œuf cosmique selon Richard Le Bon Nouvelle conception cosmologique dite de l'Œuf cosmique ayant l'intérêt d'intégrer les principaux paramètres de l'énigme de l'Univers d'une façon simple, logique et concise (16 pages). Théorie ayant circulé dans les milieux universitaires et qui réclame depuis, soit la reconnaissance, soit des objections – d'où sa présence sur Internet. SOMMAIRE Introduction de la théorie 1. L'expansion incurvée et la spirale 2. Le temps, l'espace et la relativité : vitesse relative et absolue 3. Le Spin, les quatre dimensions et les quatre grandes forces cosmiques 4. La création de la matière et des galaxies 5. Le point de retour : la vitesse relative absolue et la fin du temps 6. Le retour, le camp antiparticulaire et l'Œuf cosmique 7. Résumé sommaire 8. Annexe 1. Relativité matière/espace et constante cosmologique 9. Annexe 2. Note de l’auteur et raison de la présence sur Internet Dossier de presse sur Richard Le Bon Pour en savoir plus : http://www.writingbox.net/oeufcosmique/intro.FR.html Introduction SPIN DE L’UNIVERS ET ŒUF COSMIQUE Théorie épistémologique de l’Univers : une symphonie de sens La plus vieille conception cosmologique de l’Histoire est sans conteste celle de l’œuf cosmique que l’on retrouve dans les mythologies chinoise, indienne et égyptienne, pour ne nommer que celles-là. Conception apparemment naïve puisqu’elle découlait du cadre de référence de ces penseurs qui, ayant noté que toutes les formes de vie semblaient provenir essentiellement de l’œuf, en déduisirent que l’Univers devait nécessairement ressembler à un œuf, d’où cette inclination de la nature à reproduire sa forme infiniment. Plus de quatre mille ans se sont écoulés depuis cette première conception de l’Univers jusqu’au " big bang " d’aujourd’hui et, de tous les arguments proposés pour justifier cette dernière théorie, les moins contestés demeurent le phénomène d’expansion de l’Univers témoigné, entre autres, par l’éloignement croissant des galaxies ainsi que la capacité de la dite théorie à résoudre les questions ayant trait à la nucléosynthèse. La théorie de l’Œuf cosmique ▪ Richard Le Bon 2 Malgré cela, force est de constater, à la lumière des multiples débats des astrophysiciens et cosmologues de notre siècle, que cette conception linéaire et excessivement violente de la naissance de l’Univers n’est pas satisfaisante pour saisir le " phénomène Univers ". À cet égard, il n’y a qu’à penser à la polémique récente concernant son âge et passant soudainement, selon les estimations, de vingt à dix milliards d’années. On peut penser aussi, et cela y est relié, au phénomène de l’accélération des galaxies en rapport avec leur éloignement qu’on résout grossièrement en introduisant une constante cosmologique inexpliquée. Mais il y a aussi et bien sûr cette question de la création de la matière difficilement résoluble dans le contexte d’une dédensification radicale de l’espace qu’est un big bang. Ce ne sont pas les questions qui manquent. De fait, si l’hypothèse du big bang a été à même de résoudre plusieurs énigmes, elle en a aussi posé beaucoup d’autres irréductibles qui contestent, par leur omniprésence, la véracité de la théorie du big bang dans ses termes actuels. Mais au-dessus de tout cela, et c’est là sans doute son échec le plus notable, cette conception cosmologique est demeurée incapable de nous donner ce à quoi on est en droit de s’attendre de toute théorie explicative satisfaisante, soit de la clarté et une vision globale du phénomène mettant en scène, et de façon concise, les principaux paramètres de son énigme. Admettant les lacunes inhérentes à une telle conception cosmologique, Stephen Hawking, physicien de renom, écrira dans les dernières lignes de son livre Une brève histoire du temps : « Si nous découvrons une théorie complète, elle devrait un jour être compréhensible dans ses grandes lignes par tout le monde, et non par une poignée de scientifiques. Ainsi, nous tous, philosophes, scientifiques et même gens de la rue, seront capables de prendre part à la discussion sur la question de savoir pourquoi l’Univers et nous existons. » Cela étant dit de cette précarité de la théorie du big bang, deux mots sur l’épistémologie et son approche distinctive dans le champ cosmologique : « Le scientifique procède depuis les phénomènes observables de la nature jusqu’à la recherche du sens qui les anime. L’épistémologie procède depuis le sens supposé de la nature vers la recherche de sa manifestation dans les phénomènes naturels. » Ce que cette définition comparative illustre, c’est une différence de direction d’appréhension du réel, direction qui permettra entre autres à l’épistémologue d’exclure, contrairement au scientifique, l’hypothèse d’un univers en expansion infinie pour cette raison que l’épistémologie suppose a priori le sens, alors que l’infini, par définition indéfinissable, est en cela même " insignifiant ". L’épistémologie est donc une science du sens, et c’est de sens que réclame la science cosmologique, de ce sens qui saura orchestrer la pluralité des phénomènes que nous connaissons dans un tout homogène, harmonieux et La théorie de l’Œuf cosmique ▪ Richard Le Bon 3 compréhensible. C’est, une fois de plus, l’attente légitime de particules ou de ces sondes fabuleuses lancées aux confins de l’espace : elle proviendra d’une intelligence et d’une imagination humaines. « Je crois qu’une spéculation hardie est à même de nous faire progresser et non une accumulation d’expérience. Du matériau empirique incompréhensible, nous en avons plus qu’il n’en faut. » Albert Einstein était l’auteur de cette réflexion. C’était en 1952. Cela dit, voici donc une nouvelle théorie cosmologique qui aura le mérite de tenir compte de l’expansion de l’Univers, de son retour nécessaire, de la courbure de l’espace, de l’intrication spatio-temporelle (les lois de la relativité), de l’accélération des galaxies en rapport avec leur éloignement (la constante cosmologique), d’une vitesse absolue, des quatre grandes forces cosmiques, de la création de la matière, du camp antiparticulaire, et enfin du début du temps sans big bang et de sa fin sans big crunch. Nous retrouverons ainsi, et contre toute attente, un Œuf cosmique. Note. Le signe @ qu’on retrouvera à certains endroits du texte servira à identifier les passages ayant trait à des définitions, explications ou prédictions inédites. 1. L’expansion incurvée et la spirale Imaginons une expansion dont la trajectoire des particules serait incurvée conformément à la courbure de l’espace. Nous obtiendrons un dessin qui ressemblera à ceci : La théorie de l’Œuf cosmique ▪ Richard Le Bon 4 Isolant dans un second temps une de ces particules, nous retrouverons alors une forme progressive s’apparentant à la spirale. Sachant qu’on la retrouve dans la nature sous une multitude de formes (coquillage, fleurs, galaxies, phalanges des doigts) et qu’elle recèle des propriétés mathématiques fondamentales (la spirale logarithmique fait l’objet de multiples recherches et elle a notamment conduit aux découvertes récentes de la physique du chaos), cette configuration cosmique spiralée n’est pas dénuée d’intérêt : en témoigne la fascination qu’elle a (la spirale logarithmique) exercé sur nombre d’artistes et architectes de l’Histoire via les fameuses proportions du rectangle d’or qui lui sont intimement liées : des pyramides d’Égypte en passant par Léonard de Vinci jusqu’à nos jours. Mais au-delà de ces considérations et quoi qu’il en soit de l’intérêt qu’on ait pu porter à cette forme fondamentale (et fascinante parce que fondamentale), nous obtenons, et c’était le but de l’exercice, une " expansion incurvée ". Poussant un peu plus avant la démarche, il ne reste plus qu’à appliquer cette logique progressive de la spirale à un univers entier et en explorer les conséquences dialectiques et les significations d’ordre astrophysique qui en découleraient. 2. Le temps, l’espace et la relativité : vitesse relative et absolue Imaginons une spirale déployant l’espace (le champ énergétique) et qui le ferait en vertu du mouvement cosmique que l’on appellera son " Spin ". Mais d’abord, qu’est-ce que ce mouvement? @ Non pas quelque chose comme le témoin transcendantal d’un déséquilibre dont il serait le facteur compensatoire. Il faut en convenir, c’est abstrait. D’ailleurs la meilleure façon qu’on ait trouver pour apprivoiser le sens de ce mouvement cosmique est bêtement celle d’y prendre part en le mimant, c’est-à- dire en le rythmant à l’aide d’une mesure toute aussi abstraite que nous avons appelée le temps. Et parce que le mouvement est indissociable de l’espace (il ne saurait y avoir de mouvement sans espace), @ le temps se révèle aussi être, conséquemment, une mesure de l’espace. Pour faire court quant à ces définitions et illustrer ce principe, nous dirons plus simplement qu’à chaque rotation complète de la spirale nous aurons complété " un temps ". La théorie de l’Œuf cosmique ▪ Richard Le Bon 5 Dès lors, et considérant cette spirale, nous pourrions affirmer légitimement deux choses distinctes. À mesure qu’on s’éloigne du centre : A) Il y a augmentation de la distance par temps (par rotation), et donc augmentation de la vitesse OU B) Il y a dédensification et expansion du temps traduite par une augmentation de la distance, et donc aucune fluctuation de la vitesse. Ces conclusions paradoxales le demeurent dans la mesure où l’on ne reconnaît pas le positionnement des points de vue descriptifs; le uploads/Philosophie/ la-theorie-de-l-x27-oeuf-cosmique-selon-richard-le-bon.pdf

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