CM- Introduction à la psychologie DUMET NATHALIE  nathalie.dumet@univ-lyon2.fr

CM- Introduction à la psychologie DUMET NATHALIE  nathalie.dumet@univ-lyon2.fr Psychologie clinique Psychologie clinique, sociale, cognitive Psychologie découpé en différentes approches/spécialité mais aucune approche n’est meilleure que l’autre Daniel Lagache un des premiers psychologues français et soutenaient le fait de croiser les regards en psychologie mais principalement psychologue clinique « Unité de la psychologie » (1947-49) Comment la psychologie clinique essaye de comprendre le rapport de certains sujets ? La psychopathologie de la vie quotidienne  selon Freud : actes manqués, lapsus, oubli contenu psychique inconscient Conduite alimentaire troublées. Comment vie psychique ordinaire d’un sujet peut s’installer dans l’alimentation ? Alimentation obligatoire puis aussi angoisse indicateur de la vie psychique et de l’inconscient Bibliographie à voir Psychologie clinique  une des grandes approches de la psychologie tire son nom/origine de la médecine très ancienne (Hippocrate)  emprunt du terme pour se définir comme approche spécifique singulière à la psychologie  clinique = au chevet d’une main/au plus près, juste de la réalité psychique du sujet ≠ réalité ordinaire Pour un psychologue clinique il faut essayer de comprendre ce que vie le patient dans sa psyché/vie psychique. Réalité psychique tasse l’individu singulier, est propre à chacun OUTIL DE DIAGNOSTIC DIFFERENT en psychologie grâce à la parole et au décryptage de la réalité psychique Réalité psychique se manifeste par tout ce que les pores de la peau manifeste certain n’arrivent pas à mettre de mot dessus  s’intéresse à son vécu, à l’individu comme un tout Béquille psychique peuvent être apportés par des objets et/ou des animaux suite à une histoire affective qui conditionne et explique ce qui fait cette homme singulier. Histoire affective débute dès la naissance du sujet et même avant dans le corps maternel mais même dans le désir affectif de ses géniteurs  dans la généalogie élément non connus mais qui vont agir sur le sujet et vont jouer sur son unicité/ sa singularité. Pour la psychologie psychique subjectivité de l’individu c’est ce qui le différencie de tous les autres. Réalité psychoaffective est représenté par 2 choses : - Représentation psychique images, pensée, idée - Affect adapté à son état d’âme Cela demande du travail, des éléments passent à la trappe car on ne s’en souviens pas  on a du mal à mettre en pensée et en affect ce qu’on a vécu. Le plan affectif est donc très possible. Psychologie clinique Intersubjectivité est ce qu’il se passe entre les sujets/d’un sujet à l’autre . La psycho clinique est la seule à prendre en compte la subjectivité des psychologues. Interrelation entre patient et psychologue. Car dispositif mis en place pour aider le patient permet d’orienter ses réponses sur le sujet. Bukoski (célèbre psychiatre) symptômes de la schizophrénie (hermétisme c’est-à-dire fermé à l’autre, dans son monde=>comment il a recueilli ces symptômes ? C’est l’attitude du psychiatre qui a, induit la situation de schizophrénie. Important, l’intersubjectivité n’est pas prise en compte dans d’autres aspect de la psychologie. Psychologie clinique s’intéresse autant au normal qu’au pathologique. La psychopathologie n’est que l’exacerbation/amplification à outrance de tendance psychique normale chez l’individu. Rêve permettent d’échapper à la réalité / aux contraintes Rêve comme délire sont similaire par les mêmes mécanismes psychiques. Le rêveur va revenir à la réalité à la différence du patient délirant qui va avoir une faculté de jugement aboli construction d’une néo réalité plus conforme à sa mégalomanie (ses idées de grandeur) La frontière aux bornes psychique est plutôt étroite du point de vue des mécanismes intrapsychiques. Distinction entre contenu manifeste de la personnalité (c’est ce qui se donne à voir, ce que le clinicien peut noter) et le contenu latent (signe clinique qui se cache sous les signes cliniques) en psychologie clinique. La méthode en clinique consiste en le recueil d’une part puis l’analyse des faits psychique/signes clinique « La clinique armée »(Daniel Lagache) méthode qui va utiliser des tests pour insister sur un aspect des tests qui peuvent être vu comme des armes pointées sur le sujet comme si il était mis sur la select « La clinique à main nues »(Juliette Boutonnier)  méthode qui n’utilise pas d’instrument sans le secours d’aucun appareil/aucun test. On va utiliser des outils du psychologue, des outils qui ne sont pas palpable (observation et l’entretien) L’approche clinique du comportement alimentaire Comportement alimentaire est un besoin qui obéit à un arc réflexe/ automatisme biologique. Le besoin affectif est essentiel à l’évolution d’un enfant Orthorexie : quête du bien manger Psychologie sociale 30% de mortalité en plus pour les personnes isolées. Certaines personnes ne se sentent pas seule même en l’étant. Les gens qui se sentent bien entourés ont une espérance de vie qui augmente de 50%. Hypothèse du soutien social, le monde est cruel et la vie est dure. Hypothèse de la socialisation différentielle  processus par lesquelles un groupe social transmet ses normes à ses membres. Hypothèse de supériorité adaptative du groupe Les effets de l’intégration sociale Chez les adultes humains : Hypothèse du besoin d’appartenance (Berscheid, 1985 ; Maslow, 1943) Hypothèse du soutien social (Sarason & Sarason, 1985 ; Cohen, 2000) Hypothèse de la socialisation (Thoits, 1983 ; Cohen, 2000) Hypothèse de supériorité adaptative du groupe (Thoits, 1983 ; Cohen, 2000)  « L’enfer c’est les autres » (Sartre, 1947)  « L’homme est par nature un anima social » (Aristote, -328)  « L’individu est essentiellement social » (Wallon, 1946)  « Happiness only real when shared » (McCandless, 1992) « La psychologie sociale est le domaine d'étude scientifique qui analyse la façon par laquelle nos pensées, nos sentiments et comportements sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres, par leurs caractéristiques et par les divers stimuli sociaux qui nous entourent et qui, de plus, examine comment nos propres composantes psychologiques personnelles influent sur notre comportement social. » (Vallerand, 1994) « La psychologie sociale s'intéresse, quels que soient les stimuli ou les objets, à ces événements psychologiques fondamentaux que sont les comportements, les jugements, les affects et les performances des êtres humains en tant que ces êtres humains sont membres de collectifs sociaux ou occupent des positions sociales. » (Beauvois, 1998) Du dualisme au modèle ternaire : (Moscovici, 1984) Quatre niveaux d’explication interdépendants : Intra-individuel Situationnel Positionnel Idéologique (Doise, 1982) Les méthodes en psychologie sociale : Expérimentation Objet (physique, social, réel ou imaginaire) Ego Alter (réel ou imaginaire) Observation Entretiens (individuels et collectifs) Questionnaires Interventions (recherche-action) Processus intra-personnels : Identité, présentation de soi, formation d’impression, comparaison sociale, attribution causale, attitude, norme subjective, engagement… Processus intragroupes : Socialisation, rôles sociaux, leadership, conformisme, normalisation, polarisation, représentations sociales, rumeurs, émotions collectives… Processus interpersonnels : Facilitation et paresse sociales, attraction, altruisme, agression, obéissance, partage social, soutien social, persuasion, manipulation, prophéties auto-réalisatrices… Processus intergroupes : Catégorisation sociale, identité sociale, stéréotypes, préjugés, discriminations, mobilité sociale, changement social, idéologies légitimatrices… (Inspiré de Berjot & Delelis, 2014) Influences sociales Facilitation et paresse sociales Effet d’audience, quand observé on se sent plus performant que quand on est seul et coaction (Tripett, 1887) Effets de l’évaluation (Cottrell, 1972) Effets de l’évaluation (Cottrell, 1972) Rentabilité parue (Karau & Williams, 1993) Obéissance « Adolf Eichmann n’était qu’un homme ordinaire… comme vous et moi. Il n’y a rien de remarquablement démoniaque chez lui. Lors de son procès, il prétend qu’il n’a fait que suivre les ordres et qu’en réalité, il n’a rien contre les juifs. » (Arendt, 1961) Facteur dispositionnels ? Facteurs contextuels ! Explication : déresponsabilisation (Milgram, 1974) Ethique de la recherche ? Implications Conformisme et innovation Unanimité Dimension publique/privée de la réponse (Asch, 1956-1971) Dépendance informationnelle ou normative (Deutsch & Gerard, 1955) Complaisance, identification ou intériorisation (Kelman, 1958) Risky-shift (diffusion de responsabilité valorisation sociale du risque, +leadership, expertise, attractivité, implication personnelle –cf. minorités) Minorité consistante : conversion (Moscovici et al, 1969) Consistance minoritaire Crédibilité (flexibilité) Dimension publique/privée de la réponse Soumission librement consentie Difficultés pour l’éducation et la santé publique Effet de gel, sentiment de liberté et engagement (Lewin, 1947) Dissonance cognitive (Festinger, 1957 ; Zimbardo et al., 1965) Conditions favorables : *Acte peu coûteux, faibles conséquences, sans témoins, modifiable, unique *Pas de sentiment de liberté, bénéfices personnels, attributions externes Pourquoi aider autrui ? Hypothèse d’équité sociale (Kelley & Thibaut, 1978 ; Dovidio et al., 1991 ; Piliavin et al., 1981) Hypothèse de l’altruisme « pur » (empathique) (Batson, 1991 ; Toi & Batson, 1982) Effets contextuels ! Humeur du moment (Isen & Levin, 1972 ; North et al., 2004 ; Isen, 1999) Motifs ? (Carlson et al., 1988 ; Isen, 1987) Environnement urbain ou rural (Amato, 1983 ; Hedge & Youssif, 1992 ; Milgram, 1970) Contexte social (effet spectateur) (Latané & Darley, 1970 ; Bryan & Test, 1967) Normes sociales (Shotland & Straw, 1976) Ressources disponibles (Darley & Batson, 1973) Caractéristiques de la « victime » (Benson et al., 1976 ; West & Brown, 1975 ; Badr & Abdallah, 2001) Inconfort (Berkowitz, 1983; Griffitt & Veitch, 1971) Alcoolisation (Desmond, 1987; White, 1997; Greenfield & Henneberg, 2001; Bushman, 1993, 1997; MacDonald et al., 1996) Frustration (Dollard et al., 1939) Impact des stimuli évocateurs (Berkowitz & LePage, 1967) Effets de uploads/Philosophie/ cm-introduction-a-la-psychologie.pdf

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