Chapitre I : Fondements épistémologiques de la recherche Ce chapitre invite cha

Chapitre I : Fondements épistémologiques de la recherche Ce chapitre invite chaque chercheur qui souhaite asseoir la légitimité de ses énoncés à interroger sa démarche de recherche à travers trois questions : - Quelle est la nature de la connaissance produite ? (il s’agit alors de s’interroger sur la vision du monde social qu’a le chercheur sur la nature du lien objet/sujet et sur la nature de la réalité que le chercheure pense pouvoir appréhender ) - Comment la connaissance scientifique est-elle engendrée ? (il s’agit de s’interroger sur le chemin de la connaissance emprunté) - Quels sont la valeur et le statut de cette connaissance ?(il s’agit de s’interroger sur les critères qui permettront de valider la connaissance produite) Processus de recherche ACADEMIQUES commence par : 1) trouver et préciser un sujet_ identification du sujet - 2) définition du plan de recherche et du research design -3) mise en œuvre – 4) la rédaction. Un croyance au déterminisme et au principe de relativisme Les méthodes : Epistémologie (1) – méthodologie et approches (2-3) – méthode et techniques (2-3) Les techniques de travail : Lecture recherche2 et compréhension (2-3-1) – gestion plans et apprentissage (2-3) – présentation verbale et orale (1-2-4) ;  La recherche scientifique_ les méthodes de recherche_ le reseaech design_ technique de travail_ la mémoire (peut être descriptif qu’on peut confronter à la réalité comme il peut être normatif on ne peut pas vérifier les idées par la suite). Les recherches hors paradigmes risquent d’être incompréhensive et isolés et ne sont pas comparables ; Analyser un article de recherche ou de méthodes 1- Définition d’in sujet 2- problématique de recherche 3- Liste des objectifs théorique et pratiques de la recherche 4- description de l’approche retenus et précisions des angles d’attaque. EPISTEMOLOGIE : branche de la philosophie des sciences qui étudie la méthode scientifique et les principes et concepts fondamentaux et les théories et résultats a fin de déterminer leur origine logique. Notion de recherche scientifique : Doit avoir un équilibre subtil entre (la méthode qui doit être appropriée avec le sujet et légitime)_on doit déterminer exactement l’objet de recherche_ et le but de recherche son apport et son utilité en vue économique_ et utiliser les moyens à savoir l’argent le temps les données) Une problématique est une question de nature conceptuelle et théorique qui met en relation des concepts. Cette question est construite à l’aide des enquêtes exploratoires et des recherches documentaires). Un concept : un élément de base qui permet d’élaborer une théorie, il est abstrait et représente des phénomènes ou des caractéristiques individuelles. Une théorie : E de formulation connectées, non observables et testables empiriquement, à pour but d’accroitre la connaissance par des structures systématisées capable de décrire d’expliquer le PK d’un comportement et de prédire un phénomène. Trouve des réponses constantes et d’ordre logique aux influences les plus significatives ; en expliquant la manière dont ils agissent entre elle (les phénomènes observées et expliquées par les variables proposés) et déterminer quelles sont les conséquences qui sont indispensable à la compréhension exacte et utile du Monde d’affaire ; Pour répondre à ces questions le chercheur s’inspire de trois paradigmes épistémologiques qui constituent les repères épistémologiques en science de l’organisation (KUHN : 1983) Le paradigme positiviste L ’interprétativisme Le paradigme constructiviste Considère que seules l'analyse et la connaissance des faits vérifiés par l'expérience peuvent expliquer les phénomènes du monde. La certitude en est fournie exclusivement par l'expérience scientifique . Ce paradigme domine les sciences de l’organisation et revendique un positionnement Pour les chercheurs interprétativistes, la réalité est apprise à travers des interprétations que les acteurs en donnent, en fonction notamment des intentions, des motivations, des attentes et des croyances des Repose sur l'idée que notre image de la réalité est le produit de l'esprit humain en interaction avec cette réalité, et non le reflet exact de la réalité elle-même. il partage avec le courant interprétatif des hypothèses réaliste. _objectivité : aucune influence de l’observateur _neutralité de la logique : ce qui est découvert par la logique naturelle est vrai. _ action : pendre la théorie la plus simple acteurs. il s’oppose au positivisme relativistes _ vérité doit être issus des expériences modélisables _recherche permanente de possibilité _interaction Suj-obj : base de la construction de la connaissance _production des théories raisonnées par induction et abduction _élaboration d’un plan d’action prouvant la relation entre la situation observée et le projet conçu. Enbref, le positivisme explique la réalité, l’interprétativisme comprend la réalité et le constructivisme construit la réalité.  Repères : exemple de la fiabilité des centrales nucléaires : Dans l’approche positiviste Dans l’approche rivale la fiabilité c’est la capacité de la technologie à s’auto réguler en l’absence de l’homme. Une fois l’accident arrivé, le chercheur pour connaitre ce qui s’est réellement passé il va se baser sur des comptes rendus d’experts et des entretiens avec les acteurs de l’accident ce qui va lui permettre de comparer les actions effectives des opérateurs avec des actions idéales qui auraient pu empêcher l’accident. la fiabilité réside dans les variables organisationnelles et humaines. Pour Weick la fiabilité est un non-événement car lorsque la situation est sous contrôle rien ne se passe c’est la capacité des équipes à maitriser les situations les plus complexes. Pour cette approche, maitriser une situation consiste d’abord à la comprendre. Section 1 : la nature de la connaissance produite : Pour les positivistes Pour les rivaux La réalité existe en soi. Le chercheur va naturellement chercher une réalité extérieure a lui ce qui va créer une indépendance entre l’objet et le sujet qui l’expérimente. Cette indépendance permet de ne pas modifier la nature de cet objet d’où le principe d’objectivité. La connaissance produite par les positivistes est objective dans la mesure où elle correspond à une réalité immuable, extérieur à l’individu et indépendante du contexte d’interactions des acteurs. la réalité est inconnaissable parce qu’on ne l’atteint pas directement. d’après ce paradigme le monde est fait d’interprétation et ce sont les interactions entre acteurs qui permettent une signification qui constituent la source de la construction sociale. Donc les interprétativistes créent leurs environnements par leurs pensées  La connaissance produite par les rivaux est subjective. La nature de la réalité connaissable et du monde social vont indiquer le chemin que le chercheur va devoir emprunter pour connaître :  Le positivisme : il faut découvrir les lois qui s’imposent au acteurs .  L ’interprétativisme : comprendre comment les acteurs construisent le sens qu’ils donnent à la réalité.  Le constructivisme : construire avec les acteurs la réalité sociale. Section 2 : chemin de la connaissance Les positivistes L ’interprétativisme Afin de trouver le chemin de la connaissance l’idéal serait d’atteindre la loi universelle expliquant la réalité objective. Dans l’exemple des centrales nucléaires, les positivistes, reconstitueront a postériori les causes de l’accident pour déterminer les lois qui ont régi la réalité organisationnelle et technique par exemple on va s’interroger sur les raisons économiques, politiques et techniques. il s’agit de comprendre la réalité en développant une démarche qui prend en compte les intentions, les motivations, les attentes, les raisons, les croyances des acteurs. Dans l’exemple précédent, les interprétativistes seront amené à privilégier une démarche de recherche contextualisée pour analyser le fonctionnement quotidien de l’organisation cela veut dire mettre en place des études terrains qui privilégient l’observation directe des entretiens en situation. Les réponses données par les paradigmes, positivistes, interprétativistes et constructivistes vont avoir des implications fortes sur la valeur de la connaissance que le chercheur va engendrer. Section 3 : Les critères de validité de la connaissance : 1. La démarcation science/ non science : Un chercheur va évaluer la connaissance qu’il produit grâce à un certain nombre de critères de validité. Cette question sera traitée dans chacune des épistémologies les positivistes les interpretativistes distinguent clairement entre les connaissances scientifiques et non scientifiques par l’application des critères de validité universels qui permettent de qualifier de scientifique les connaissances produites. L’établissement de tels critères correspond à une volonté d’uniformisation visant l’unicité de la science. Ce sont les caractères immuables et universels des critères de démarcation qui sont contestés selon FEYERABEND le fait que la science doit répondre à un nombre de règles utopiques car elle néglige la créativité de l’homme et elle est pernicieuse car elle ne développe pas notre humanité. Le contexte historique fournit des arguments en faveur d’une conception non unitaire des sciences.  Repères : particularité des contextes historiques : Les contextes historiques conditionnent la méthode expérimentale puisque leurs résultats sont indexés sur une période et un lieu. Pour les interpretativistes et les constructivistes il n’ya pas de critères explicites de distinction entre science et non science. Le constructivisme admet la possibilité d’une pluralité des critères de validité de connaissances et suggère une discussion entre différentes communautés scientifiques, culturelles … La connaissance est alors le produit d’une communauté d’interprétation. 2. Les critères de validité de la connaissance Les critères permettant de distinguer les connaissances scientifiques de celles qui ne le sont pas ont évolué avec le positivisme. On peut uploads/Philosophie/ chapitre-i-et-2.pdf

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