Cahiers d’étude de la Kabbale Cahier n°5 – Le secret des lettres hébraïques A p

Cahiers d’étude de la Kabbale Cahier n°5 – Le secret des lettres hébraïques A propos de la collection Cahiers d’études de la Kabbale La collection Cahiers d’études de la Kabbale répond à un besoin exprimé par de nombreux étudiants de pouvoir disposer de cours formatés, facilement imprimables, et organisés par thème. Basés sur les conférences données par le Rav Michaël Laitman, chaque numéro est dédié à un sujet particulier et régulièrement réédité afin de donner accès au meilleur matériel d’étude disponible. Grâce à cette collection, nous espérons fournir à l’étudiant intéressé une possibilité d’étudier à son rythme, les sujets qui l’intéressent. Pour l’instant, disponible sous forme électronique uniquement, les publications de la collection Cahiers d’études de la Kabbale sont formatés pour être imprimés en recto- verso ou uniquement recto, en format A4. Tout droits réservés 2008 © Bnei Baruch http://www.kabbalah.info/fr Le secret des lettres hébraïques Rav Michaël Laitman Leçon 1 - Une lettre. Qu'est ce que c'est ? .......................................................................... 4 Leçon 2 : La forme des lettres – la relation entre Malkhout et la lumière .......................... 9 Leçon 3 : Celui qui change son nom change sa fortune ................................................... 13 Leçon 4 : construire le monde avec les lettres. ................................................................. 18 Leçon 1 - Une lettre. Qu'est ce que c'est ? Les impressions de l'homme en spiritualité. Ce n'est pas en vain qu'il a été dit que le monde fut créé avec des lettres. Il y a vingt sept formats et vingt sept lois par lesquels nous sommes actionnés, si nous savons les comprendre correctement. Quand ces vingt sept lettres seront en nous, alors, nous connaîtrons la sagesse de la Providence suprême et la direction et pourrons agir en conformité avec celle-ci. On ne lit pas ces lettres comme on lit un roman, mais il est nécessaire de savoir comment se servir de leur vingt sept attributs. Par la suite, lorsqu’une personne lit les mots, elle remplace les symboles extérieurs par la force intérieure des lettres et ne fait plus qu'un avec le texte. Elle ressent le monde supérieur, en s'unifiant et en ne faisant qu'un avec l'auteur qui composa chacune des lettres du livre. Une personne qui acquiert ces vingt sept modèles ou récipients spirituels, serait capable de lire le Livre du Zohar et de ressentir les mêmes sensations, les mêmes impressions que Rabbi Shimon éprouvât lorsqu'il écrivit son livre. Un point dans la lumière blanche Les kabbalistes utilisent des symboles qui sont tirés de notre réalité pour la décrire; la «réalité» elle même est la «lumière blanche» - une lumière supérieure qui n'a ni couleur, ni forme. Quand l'homme ressent la réalité supérieure, la lumière pénètre en lui un petit peu, juste assez pour qu'il puisse la ressentir. Il ressemble à un point dans la lumière et c'est la naissance du «récipient spirituel». Plus tard, l'homme continue son développement vers cette lumière supérieure, vers la loi générale de la réalité. Il connaît des changements en lui même – sur l'homme, la réalité, le monde. Un point, une ligne, droite, gauche, haut, bas Le kabbaliste ressent l'existence de force et il les décrit par les termes « droite » « gauche » - ce ne sont pas la droite et la gauche appartenant à notre monde mais c'est toutefois ce qu'il ressent et il traduit ce ressentit par des termes décrivant des mouvements de notre monde, « haut », « bas », etc. En plus du « point », il se forme des « lignes » en lui, ainsi que d'autres formes différentes. Le kabbaliste ressent des changements en lui, des états différents qu'il perçoit comme des mouvements. D'une façon ou d'une autre ces ressentis devront être écrits. C'est pour cela que les kabbalistes inventèrent un langage : le langage de la Kabbale. Chaque impression, chaque ressentit spirituel comprend « 27 lettres ». D'où viennent les lettres ? Nous apprenons que la lumière qui parvient à l’homme, se diffuse en lui et donne un but à son existence dans le monde. Cette finalité est appelée Taamin (goût). Cela signifie que la personne ressent un objectif, un goût dans le fait d'être dans le monde. אAlef 1 לLamed 30 בBet 2 מMeme 40 גGuimel 3 נNoun 50 דDalet 4 סSamech 60 הHe 5 ע ‘Ain 70 וVav 6 פPé 80 זZain 7 צTsadi 90 חHet 8 קKouf 100 טTet 9 רResh 200 יYoud 10 שShin 300 כKaf 20 תTaf 400 Plus tard, lorsque le plaisir, la lumière, le sens de l'objectif d'être dans la réalité de ce monde, quitte le ressentit du kabbaliste, c'est appelé Nekoudot – «les points». Les points grossissent, la satisfaction quitte la personne. Points noirs sur fond blanc. Les points sont les sensations du plaisir ressenti qui est parti, ce sont en fait les lettres. Le souvenir de recevoir quelque chose, un sentiment, le sentiment qui change, on appelle cela «Taguin». Les lettres sont donc les traces de mon existence en ce monde. Elles correspondent à un manque, au désir de mes futurs accomplissements. Selon cette règle, une personne ressent en premier la diffusion de la lumière, puis la naissance du plaisir causée par la sensation de lumière. Elle le remplit et plus tard elle le quitte. Ce processus créé un manque en l'homme, ou un besoin pour la lumière. De par ces actions et ces expériences, nous nous façonnons et nous nous construisons à plusieurs reprises par la diffusion et le retrait de la lumière. Voilà la manière selon laquelle les lettres sont créées. C'est de cette façon précise que les kabbalistes décrivent les lettres de notre alphabet, à travers les vingt sept lettres: vingt deux formes régulières et cinq finales. Où se trouvent ces formes ou ces lettres dans le monde spirituel que nous étudions ? Lorsque l'homme explore le monde spirituel il y trouve des endroits appelés Keter et Hokhma qu'il ne peut pas approcher du tout. Il peut en avoir l'intuition, mais il ne peut toujours pas les ressentir car ils se trouvent au dessus de lui. L'ensemble de ces deux parties est appelé – «Galgalta Ve Eynaim». Keter - Galgalta, et Hokhma - Eynaim. Il existe aussi un autre endroit où l'homme peut en découvrir les formes, ou les forces qui agissent sur lui. Cela concerne - Bina, Zeir Anpin, et Malkhout. Ensemble on les appelle AHP - (Ozen, Hotem, Peh) oreille, nez et bouche - AHP. Toutes les lettres sont nos impressions de Bina. Ce sont les formes des lettres de Aleph ( )אjusqu'à Tet ( .)טLes lettres de Zeir Anpin sont Youd ( )יjusqu'à Tsadi ( )צinclus et les lettres de Malkhout sont Kouf ( ,)קResh ( ,)רShin ( )שet Tav ( .)תVingt deux lettres, plus les cinq lettres de finales. Meme ( ,)םNoun ( ,)ןTzadi ( ,)ץPey ( ,)ףKaf ( ;)ךCe sont les lettres de Malkhout lui même et l'homme ne peut s'y relier pour ressentir le monde ou la lumière supérieure. Cependant, Keter, Hokhma, Bina, ZA, et Malkhout – qui se trouvent à l'intérieur de Malkhout elle même, le secondent ce qui de cette façon nous donne vingt sept lettres. MANTZEPA"KH – מנצפ ך '' ( Meme, Noun, Tzadi, Pey, Kaf) et vingt deux lettres de plus. Nous pouvons dire que les lettres équivalant à Malkhout qui est le «moi» de la personne, qui se connecte avec toutes les étapes qui le précèdent, sont les impressions de la lumière supérieure sur l'homme correspondant au niveau dans lequel il peut pénétrer la réalité qui est autour de lui. Nous saisissons normalement le monde avec nos cinq sens – c'est ce qui entre en nous. Ce qui entre en moi c'est mon «moi». Cette impression que j'appelle «mon monde» ou «ce monde». Mais si je ressens ce qui en dehors de moi, on appelle cela le «monde supérieur», voilà toute la différence. La mesure par laquelle un homme est capable de sortir de lui même et de ressentir le monde c'est-à-dire Malkhout, Z’’A et Bina lui fait ressentir et connaître Keter et Hokhma, mais étant donné qu’il n'y a aucune lettre ici, l'homme ne peut y accéder avec son récipient. C'est une restriction qui plus tard disparaît en étudiant la Kabbale. Par conséquent, toutes nos lettres, pour l'instant, sont MANTZEPA’’KH (Meme, Noun, Tzadi, Pey, Kaf) plus vingt deux lettres. Chaque lettre représente un attribut particulier du monde supérieur Chez une personne qui entre en spiritualité, même au niveau le plus bas, toute information qu'il acquiert englobe immédiatement les vingt sept lettres. Même la plus petite quantité de lumière qu'il saisit lui permet de ressentir des mouvements, de comprendre les connexions entre les lettres, de lire les livres correctement et de comprendre ce qu'est un mot. Chaque lettre correspond à un certain code, une règle ou un attribut que l'homme saisit dans le monde supérieur. Dans «le Talmud des dix Sefirot» qui est notre livre d'étude principal, nous apprenons, par exemple, que la lettre Alef est constituée sur sa partie haute d'un Youd - Galgalta Ve Eynaim – partie de Keter et Hokhma. La partie basse de la lettre est uploads/Philosophie/ cahiers-d-x27-etude-de-la-kabbale-n05-le-secret-des-lettres-hebraiques.pdf

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