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cours par correspondance © AGEAC - Association Gnostique d’études anthropologique, culturelles et scientifiques. http:/ /www.ageac.org ÉTUDE PSYCHIQUE DE L’HOMME Etude psychique de l’homme -3- «Toute tentative de libération, aussi grandiose soit-elle, est condamnée à l’échec si elle ne tient pas compte de la nécessité de dissoudre l’Ego». Samael Aun Weor Les enseignements contenus dans cette brochure sont intégralement tirés de l’œuvre orale et écrite du Dr. Samael Aun Weor, anthropologue et philosophe contemporain qui a su réunir et dévoiler les plus précieux trésors de la Sagesse Universelle. L’OBSERVATION DE SOI-MÊME « Incontestablement, de même qu’il existe le Pays Extérieur dans lequel nous vivons, de même aussi, dans notre intimité, existe le Pays Psychologique ». « Les gens n’ignorent jamais la ville ou la région où ils vivent, malheureu- sement, il se trouve qu’ils ne connaissent pas le lieu psychologique où ils sont situés ». « À un instant donné, n’importe qui sait dans quel quartier ou quelle cité il se trouve mais il n’en va pas de même dans le domaine psychologique ; normalement, les gens ne soupçonnent pas le moins du monde le lieu psychologique où ils se sont mis à un moment donné ». « De même que dans le monde physique existent des quartiers habités par des gens décents et cultivés, de même il se trouve que dans la région psychologique de chacun de nous, existent, sans aucun doute, des quartiers très élégants et très beaux ». « De même que dans le monde physique il y a des cités ou des quartiers aux ruelles très dangereuses, pleines d’assaillants, ainsi en est-il également dans notre région psychologique intérieure ». Samael Aun Weor : « La Grande Rébellion » Observer et s’observer soi-même sont deux choses totalement différentes ; cependant, les deux exigent de l’attention. Dans l’observation, l’attention est orientée vers l’extérieur, vers le monde exté- rieur, à travers les fenêtres des sens. Dans l’auto-observation de soi-même, l’attention est orientée vers l’intérieur et, pour cela, les sens de perception externe ne servent pas ; et cette raison est plus que suffisante pour que l’observation de ses processus psychologiques intimes soit difficile pour le néophyte. Le point de départ de la science officielle, dans son côté pratique, est ce qui est observable. Le point de départ du travail sur soi-même est l’auto-observation, Samael Aun Weor -4- Etude psychique de l’homme -5- l’auto-observable. Indiscutablement, ces deux points de départ cités dans les paragraphes précé- dents, nous emmènent dans des directions complètement différentes. Quelqu’un pourrait vieillir embouteillé dans les dogmes intransigeants de la science officielle, étudiant des phénomènes externes, observant des cellules, des atomes, des molécules, des soleils, des étoiles, des comètes, etc., sans expérimenter en lui-même aucun changement radical. Le type de connaissance qui transforme intérieurement une personne ne pourra jamais être obtenu au moyen de l’observation externe. La véritable connaissance, qui peut réellement générer en nous un changement intérieur fondamental, a pour base l’auto-observation directe de soi-même. Il est urgent de dire à nos étudiants gnostiques qu’ils s’observent eux-mêmes, en quel sens ils doivent s’auto-observer, et quelles en sont les raisons. L’observation est un moyen de modifier les conditions mécaniques du monde. L’auto-observation intérieure est un moyen pour changer intimement. Par conséquent, et comme corrolaire de tout cela, nous pouvons et devons affir- mer qu’il existe deux sortes de connaissance, l’externe et l’interne, et à moins que nous ayons en nous-mêmes le centre magnétique qui puisse différencier les quali- tés de cette connaissance, ce mélange des deux plans ou ordres d’idées pourraient nous mener à la confusion. De sublimes doctrines pseudo-ésotériques avec un scientisme de fond marqué, appartiennent au terrain de l’observable ; cependant, de nombreux aspirants les acceptent comme une connaissance interne. Nous nous trouvons donc devant deux mondes, l’extérieur et l’intérieur. Le pre- mier des deux est perçu par les sens de perception externe ; le second ne peut être perçu qu’au moyen du sens de l’auto-observation interne. Les pensées, les idées, les émotions, les désirs, les espoirs, les déceptions, etc., sont intérieurs, invisibles pour les sens ordinaires, communs et courants, et, cepen- dant, ils sont pour nous plus réels que la table de la salle à manger ou les fauteuils du salon. Certainement, nous vivons plus dans notre monde intérieur que dans l’extérieur ; cela est irréfutable, indéniable. Dans nos « Mondes Internes », dans notre « Monde Secret », nous aimons, désirons, soupçonnons, bénissons, maudissons, souhaitons, souffrons, jouissons, nous sommes frustrés, récompensés, etc., etc., etc. Indiscutablement, les deux mondes, interne et externe, sont vérifiables expéri- mentalement. Le monde extérieur est l’observable. Le monde intérieur est l’auto- observable en soi-même et à l’intérieur de soi-même, ici et maintenant. Celui qui veut véritablement connaître les « Mondes Internes » de la planète Terre, du Système Solaire ou de la Galaxie dans laquelle nous vivons, doit préa- lablement connaître son monde intime, sa vie intérieure, particulière, ses propres « Mondes Internes ». « Homme, connais-toi toi-même et tu connaîtras l’Univers et les Dieux ». Plus on explore ce “Monde Intérieur” appelé “Soi-Même”, plus on comprend qu’on vit simultanément dans deux mondes, dans deux réalités, dans deux sphères, l’extérieur et l’intérieur. De même qu’il nous est indispensable d’apprendre à cheminer dans le « monde extérieur », afin de ne pas tomber dans un précipice, pour ne pas s’égarer dans les rues de la ville, sélectionner ses amis, ne pas s’associer avec des gens pervers, ne pas manger de poison, etc., de même, au moyen du travail psychologique sur soi- même, nous apprenons à marcher dans le « Monde Intérieur », lequel peut être exploré au moyen de l’auto-observation de soi. Réellement, le sens de l’auto-observation de soi-même se trouve atrophié dans la race humaine décadente de cette époque ténébreuse dans laquelle nous vivons. À mesure que nous persévèrerons dans l’auto-observation de nous-mêmes, le sens de l’auto-observation intime se développera progressivement. C’est seulement ainsi que nous nous connaîtrons intégralement et réellement. C’est seulement ainsi que nous découvrirons les ressorts secrets de nos actions. C’est seulement ainsi que nous connaîtrons ce qui est appelé « Essence », « Ego » et « Personnalité »... Samael Aun Weor -6- Etude psychique de l’homme -7- L’ESSENCE OU CONSCIENCE « Il est nécessaire avant tout de connaître le Chemin qui nous amène à L’AUTO- RÉALISATION INTIME DE L’ÊTRE. Indubitablement, il est urgent de comprendre la nécessité de cristalliser en nous ce qu’on appelle l’ÂME »... « Jésus Christ a dit : « En patience vous posséderez vos Âmes ». Mais avant tout, il convient de comprendre qu’est ce qu’on appelle « l’Âme »... « Certainement, je dois vous dire que l’Âme est un ensemble de lois, de princi- pes, de vertus, de pouvoirs, etc. Les gens possèdent l’Essence, le matériel psychi- que pour fabriquer l’Âme ou pour mieux dire, pour cristalliser l’Âme, mais ils ne possèdent pas encore l’Âme »... Samael Aun Weor : conf. « Étude Gnostique sur l’Âme ». Avant tout, il est urgent de savoir qu’est ce qu’on appelle la Conscience, car nombreux sont les gens qui ne se sont jamais occupés de savoir quoi que ce soit sur elle... N’importe quelle personne commune et courante sait qu’un boxeur, en tombant K-O sur le ring, perd la Conscience. Il est clair qu’en revenant à lui, le malheureux boxeur reprend à nouveau conscience. Par conséquent, n’importe qui peut com- prendre qu’il existe une nette différence entre la personnalité et la Conscience. En venant au monde, nous avons tous, dans l’existence, trois pour cent de conscience et quatre-vingt dix-sept pour cent répartis entre le subconscient, l’infra- conscient et l’inconscient. Ce qui rend tout nouveau-né beau et adorable c’est son Essence (ces trois pour cent de conscience) ; c’est elle qui constitue, en elle-même, sa vraie réalité... Chez toute créature, la croissance normale de l’Essence est, certes, très rési- duelle, potentielle... Le corps humain croît et se développe en accord avec les lois biologiques de l’espèce ; toutefois, en ce qui concerne l’Essence, de telles possibilités s’avèrent en elles-mêmes très limitées. Incontestablement, par elle-même, sans aide, l’Essence ne peut croître qu’à un degré minime... Pour parler franchement et sans ambages, nous dirons que la croissance natu- relle et spontanée de l’Essence, n’est possible que durant les trois, quatre ou cinq premières années, c’est-à-dire durant la première étape de la vie... Les gens pensent que la croissance et le développement de l’Essence s’effectuent toujours de manière continue, en accord avec la mécanique de l’Évolution, mais le Gnosticisme Universel nous enseigne clairement qu’il n’en est pas ainsi. Pour que cette fraction d’Essence, ce trois pour cent de Conscience s’éveille, croisse davantage, quelque chose de très spécial doit se produire, quelque chose de nouveau doit être réalisé... Je veux faire allusion, avec insistance, au travail sur soi-même. Le développe- ment de l’Essence n’est possible que sur la base de travaux conscients et de souf- frances volontaires... Il est nécessaire de comprendre que ces travaux ne se rapportent pas à des questions d’ordre professionnel : banques, menuiserie, maçonnerie, règlements de chemins de fer, tâches de bureau... Ce travail uploads/Philosophie/ a3-etude-psychique-de-l-x27-homme.pdf
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- Publié le Mar 01, 2021
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