BAKKARI AYOUB SAIDI SOFYA REGRAGUI CHAYMAE HOUSSINI AYOUB BOUHMADI OUMAIMA ZOUA
BAKKARI AYOUB SAIDI SOFYA REGRAGUI CHAYMAE HOUSSINI AYOUB BOUHMADI OUMAIMA ZOUAK SAAD ETTALHAUI LOUBNA Encadrée par : Professeur EL AZZAOUI Aicha Z LA THÉOR IE DE L’ÉCOLE JAPONAISE À De l’école japonaise à la théorie Z 1 Table des matières Introduction Générale ---------------------------------------------------------------------------------------- 2 Chapitre 1 Modèle japonais, un modèle gagnant d’organisation ------------------------------ 3 section 1. L’apparition de l'école japonaise ------------------------------------------------------------------- 3 a - L ’évolution de l’entreprise japonaise ---------------------------------------------------------------------------------- 3 b - L’analyse chronologique de l’apparition de sa littérature ------------------------------------------------------- 4 c - L’évaluation historique de la pensée japonaise --------------------------------------------------------------------- 5 d - Les caractéristiques majeures de l’école japonaise ---------------------------------------------------------------- 8 section 2. Le modèle japonais au sein de l’organisation ------------------------------------------------ 11 a - Les principes d'organisation japonaise ------------------------------------------------------------------------------ 11 b - Comparaison entre en l'organisation japonaises et occidentales ------------------------------------------- 12 Chapitre 2 La Théorie Z mises en œuvre ------------------------------------------------------------- 14 section 1. L’entreprise Z-------------------------------------------------------------------------------------------- 15 a - Les instruments de l'entreprise Z -------------------------------------------------------------------------------------- 15 b - La culture de type Z -------------------------------------------------------------------------------------------------------- 15 section 2. Les 13 étapes de la théorie Z ----------------------------------------------------------------------- 16 section 3. Etude de cas --------------------------------------------------------------------------------------------- 21 a - Une usine du groupe GM ------------------------------------------------------------------------------------------------ 21 b - Coup d'envoi ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 22 c - Des habitudes à Oublier -------------------------------------------------------------------------------------------------- 23 d - Tout reprendre à zéro ----------------------------------------------------------------------------------------------------- 23 Conclusion ------------------------------------------------------------------------------------------------------ 25 Bibliographie--------------------------------------------------------------------------------------------------- 26 De l’école japonaise à la théorie Z 2 Introduction Générale Dans un contexte de mondialisation accentuant la concurrence sur les marchés internationaux, les entreprises s’intéressent de plus en plus aux « modèles gagnants » d’organisation et aux nouveaux avantages compétitifs qui pourraient détenir afin de devancer leurs concurrents. Cette thématique de conjoncture brulante a fait interpeller ainsi les chercheurs notamment en sciences sociales. L'exemple du japon semble remarquable par son succès économique relativement durable. Le mode de production japonais n’a commencé à retenir l’attention que lorsque les firmes japonaises ont posé un défi de compétitivité menaçant, en particulier pour l’industrie Nord- américaine de l’automobile, un secteur stratégique. Un sentiment d’urgence a donné lieu à plusieurs réactions défensives ou offensives selon que l’on percevait le modèle japonais comme imitable ou non. L’attraction du modèle japonais a déclenché une avalanche de recherches surtout qu’il semble s’agir ici d’un autre type de capitalisme remettant en question, le cas échéant, un ensemble de pratiques institutionnalisées. C’est justement sur ce modèle que repose la théorie Z. En effet, la réflexion des académiques marquée par celle de William G. Ouchi et axée sur les modèles ou stratégies gagnantes susceptibles d’aider à la compréhension des processus de création d’avantages compétitifs susceptibles d’influer sur la distribution de la richesse. Cet auteur a mené via son ouvrage "la théorie Z" une combinaison particulière en capitalisant les apports de la théorie Y et le management Japonais tout en introduisant une liberté et une confiance avec les parties prenantes (En particulier avec les salariés). De l’école japonaise à la théorie Z 3 Chapitre 1 Modèle japonais, un modèle gagnant d’organisation Dans cette configuration, il est injuste de parler de la théorie Z sans passer par l'école Japonaise. Et pour ne pas se dériver de notre sujet « La théorie Z » on va aborder l’école japonaise d’une manière générale section 1. L’apparition de l'école japonaise1 Parler « d’école japonaise » d’organisation, c’est proposer de fonder une référence au regard de modalités liées à un lieu (le Japon) et à une époque, c’est-à-dire essentiellement entre 1980 et 1990. C’est donc devoir distinguer l’existence d’une spécificité (perspective généraliste) qu’il soit possible de situer dans le temps et à une époque (du développement de la grande entreprise) en fonction de traits spécifiques enseignables et transférables à l’ensemble des organisations, quel que soit leur lieu d’activité et dans l’espace géographique - au Japon -. L’argumentation de ce texte reposera sur les éléments suivants : Après avoir rappelé le sens de l’évolution des structures entrepreneuriales au Japon, nous commencerons par l’analyse chronologique de l’apparition de la littérature constitutive de cette « école », puis nous aborderons les différentes pensées japonaises avant de spécifier les caractéristiques de cette « école », et nous terminerons cette section par l’évaluation de ces caractéristiques a - L ’évolution de l’entreprise japonaise La grande entreprise apparaît au Japon avec l’ère Meiji, et son développement est corrélatif de celui de la grande entreprise en Europe et aux Etats-Unis, avec la spécificité des Zaibatsus. On rappellera qu’un Zaibatsu est, au sens littéral, un clan financier. C’est une forme organisationnelle qui domine l’économie nippone jusqu’au lendemain de la seconde guerre mondiale. Un Zaibatsu est, sous certains aspects, comparable aux trusts (américains) et aux Konzerns (allemands). Il se caractérise par une direction essentiellement personnelle ou familiale. À la différence du Konzern, le Zaibatsu comporte des activités économiques très différenciées. On y retrouve une sorte de filiation féodale, les Zaibatsus ayant joué un rôle moteur dans le développement économique à partir de l’ère Meiji (1868). Les PME sont contrôlées par les Zaibatsus, du fait de l’importance majeure de leurs achats. Le traumatisme de la seconde guerre mondiale est important au Japon avec l’explosion des bombes atomiques à Hiroshima et à Nagasaki. L’occupation américaine qui s’ensuivit s’est traduite par un démantèlement relatif des Zaibatsus par les troupes américaines. Mais ils ne disparaissent réellement que sur une période relativement courte car, du fait de la guerre 1 Yvon Pesqueux, Jean-Pierre Tyberghein, « l’école japonaise d’organisation », Editions AFNOR, Paris, 2009. De l’école japonaise à la théorie Z 4 froide qui commença par la guerre de Corée, le Japon devint la base arrière des troupes américaines. Ils réapparaissent sous la forme du Keiretsu dès les années 1950, leur direction étant cette fois confiée à des managers professionnels. Tout comme les Zaibatsus, ils s’appuient sur une multitude de PME sous-traitantes qui leur sont en fait étroitement subordonnées. Parmi ces Keiretsus, on retrouve Mitsui, Mitsubishi, Sumitomo, mais aussi Fuji Bank, Dai- Ichi Kangyo Bank et Sanwa Bank. Le Keiretsu se différencie des groupes de type occidental, tout autant par des participations croisées que par des relations commerciales où le principe « féodal » des obligations réciproques subsiste. Les Keiretsus possèdent leurs propres Sogo shosha (maisons de commerce) qui servent d’intermédiaires dans les échanges commerciaux. Elles combinent transport, entreposage, distribution, publicité, recrutement et formation de la main- d’œuvre, la création de filiales et la gestion des risques d’exportation. C’est cet ensemble qui constitue le cœur de ce que l’on qualifie ici de « modèle » japonais d’organisation. « L’école japonaise » est donc redevable de ces composantes historiques. Il est important de souligner qu’une « école » se caractérise aussi et surtout par l’existence d’un « corpus » marqué par des publications. b - L’analyse chronologique de l’apparition de sa littérature Il est intéressant de recenser les publications les plus significatives et de remarquer qu’elles sont éditées autour des années 1980 Schéma 1 – Principales publications entre 1968 et 2000 Le schéma 1 permet de mettre en évidence une période de forte intensité de publications relativement courte et des contributeurs en nombre limité. À ce titre, l’année 1980 peut apparaître comme référence du lancement de l’internationalisation du mouvement de « l’école japonaise » d’organisation. De l’école japonaise à la théorie Z 5 Cela correspond également à plusieurs mouvements adjacents, tels que les voyages d’étude vers le Japon et les missions de certains gourous japonais en Europe2. La première vague de livres est pour l’essentiel constituée d’essais d’explication des progrès de la nation japonaise à partir de deux axes : • Celui des modes de management et des stratégies d’entreprise. • Et celui de la théorisation de typologies d’entreprises et de la description d’un nouveau paradigme organisationnel. La seconde vague est celle qui a amené tout un ensemble de « méthodologies nouvelles » ou reformulées. Elle est particulièrement intense entre 1985 et 1995. Nous avons tenté de repérer les auteurs « précurseurs », c’est-à-dire ceux qui ont anticipé l’arrivée du mouvement par référence à M. Yoshimori3 qui, dès 1968, nous conduit à une réflexion sur les entreprises japonaises. Les premières références occidentales datent de 1971 à l’université d’Harvard4, mais l’essentiel se situe au début des années 1980. Si nous mettons de côté T. Ohno que l’on peut considérer comme le « père spirituel » de « l’école japonaise », en raison de son passé de dirigeant chez Toyota, nous ne citerons que trois auteurs pouvant être reconnus comme des piliers de « l’ école japonaise » d’organisation : K. Ishikawa, qui met l’opérateur au centre des organisations, S. Shingo qui a proposé de nouvelles méthodes opérationnelles pour l’organisation des flux, ces méthodes ayant « révolutionné » la flexibilité et la réactivité industrielles des entreprises et W. Ouchi qui a formulé une « nouvelle théorie » des organisations, qui fera référence par la suite, dans le 2éme chapitre. c - L’évaluation historique de la pensée japonaise Il y a souvent évolution des sciences des organisations quand le contexte macro- économique change. Après la seconde guerre mondiale, nous pouvons identifier plusieurs centres d’intérêts importants qui vont se cumuler approximativement sur trois décennies (« QCD ») avec uploads/Management/la-theorie-z.pdf
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- Publié le Dec 05, 2022
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