Une base de données (son abbréviation est BD, en anglais DB, database) est une
Une base de données (son abbréviation est BD, en anglais DB, database) est une entité dans laquelle il est possible de stocker des données de façon structurée et avec le moins de redondance possible. Ces données doivent pouvoir être utilisées par des programmes, par des utilisateurs différents. Ainsi, la notion de base de données est généralement couplée à celle de réseau, afin de pouvoir mettre en commun ces informations, d'où le nom de base. On parle généralement de système d'information pour désigner toute la structure regroupant les moyens mis en place pour pouvoir partager des données. Utilité d'une base de données? Une base de données permet de regrouper des données au sein d'un même enregistrement. Cela est d'autant plus utile que les données informatiques sont de plus en plus nombreuses. Une base de données peut être locale, c'est-à-dire utilisable sur une machine par un utilisateur, ou bien répartie, c'est-à-dire que les informations sont stockées sur des machines distantes et accessibles par réseau. QU'EST-CE QU'UNE BASE DE DONNEES? L'avantage majeur de l'utilisation de bases de données est la possibilité de pouvoir être accédées par plusieurs utilisateurs simultanément. La gestion des bases de données Afin de pouvoir contrôler les données ainsi que les utilisateurs, le besoin d'un système de gestion s'est vite fait ressentir. La gestion de la base de données se fait grâce à un système appelé SGBD (système de gestion de bases de données) ou en anglais DBMS (Database management system). Le SGBD est un ensemble de services (applications logicielles) permettant de gérer les bases de données, c'est-à-dire: • permettre l'accès aux données de façon simple • autoriser un accès aux informations à de multiples utilisateurs • manipuler les données présentes dans la base de donnés (insertion, suppression, modification) Le SGBD peut se décomposer en trois sous-systèmes: • le système de gestion de fichiers: il permet le stockage des informations sur un support physique • le SGBD interne: il gère l'ordonnancement des informations • le SGBD externe: il représente l'interface avec l'utilisateur Les principaux SGBD Les principaux systèmes de gestion de bases de données sont les suivants: • Borland Paradox • Claris Filemaker • IBM DB2 • Microsoft SQL server • Microsoft Access • Microsoft FoxPro • Oracle • Sybase • MySQL • PostgreSQL • mSQL • SQL Server 11 Les niveaux ANSI/SPARC L'architecture ANSI/SPARC, datant de 1975, définit des niveaux d'abstraction pour un système de gestion de bases de données: • Niveau interne (ou physique): Il définit la façon selon laquelle sont stockée les données et les méthodes pour y accéder • Niveau conceptuel: appelé aussi MCD (modèle conceptuel des données) ou MLD (modèle logique des données). Il définit l'arrangement des informations au sein de la base de données • Niveau externe: Il définit les vues des utilisateurs Les caractéristiques d'un SGBD L'architecture à trois niveaux définie par le standard ANSI/SPARC permet d'avoir une indépendance entre les données et les traitements. D'une manière générale un SGBD doit avoir les caractéristiques suivantes: • Indépendance physique: Le niveau physique peut être modifié indépendamment du niveau conceptuel. Cela signifie que tous les aspects matériels de la base de données n'apparaissent pas pour l'utilisateur, il s'agit simplement d'une structure transparente de représentation des informations • Indépendance logique: le niveau conceptuel doit pouvoir être modifié sans remettre en cause le niveau physique, c'est-à-dire que l'administrateur de la base doit pouvoir la faire évoluer sans que cela gêne les utilisateurs • Manipulabilité: des personnes ne connaissant pas la base de données doivent être capables de décrire leur requêtes sans faire référence à des éléments techniques de la base de données • Rapidité des accès: le système doit pouvoir fournir les réponses aux requêtes le plus rapidement possible, cela implique des algorithmes de recherche rapides • Administration centralisée: le SGBD doit permettre à l'administrateur de pouvoir manipuler les données, insérer des éléments, vérifier son intègrité de façon centralisée • Limitation de la redondance: le SGBD doit pouvoir éviter dans la mesure du possible des informations redondantes, afin d'éviter d'une part un gaspillage d'espace mémoire mais aussi des erreurs • Vérification de l'intégrité: les données doivent être cohérentes entre elles, de plus lorsque des éléments font références à d'autres, ces derniers doivent être présents • Partageabilité des données: le SGBD doit permettre l'accès simultané à la base de données par plusieurs utilisateurs • Sécurité des données: Le SGBD doit présenter des mécanismes permettant de gérer les droits d'accès aux données selon les utilisateurs Les différents modèles de bases de données Les bases de données sont apparues la fin des années 60, à une époque où la nécessité d'un système de gestion de l'information souple se faisait ressentir. Il existe cinq modèles de SGBD, différenciés selon la représentation des données qu'elle contient : • le modèle hiérarchique: les données sont classées hiérarchiquement, selon une arborescence descendante. Ce modèle utilise des pointeurs entre les différents enregistrements. Il s'agit du premier modèle de SGBD • le modèle réseau: Comme le modèle hiérarchique ce modèle utilise des pointeurs vers des enregistrements. Toutefois la structure n'est plus forcément arborescente dans le sens descendant • le modèle relationnel (SGBDR, Système de gestion de bases de données relationnelles): les données sont enregistrées dans des tableaux à deux dimensions (lignes et colonnes). La manipulation de ces données se fait selon la théorie mathématique des relations • le modèle déductif: les données sont représentées sous forme de table, mais leur manipulation se fait par calcul de prédicats • le modèle objet (SGBDO, Système de gestion de bases de données objet): les données sont stockées sous forme d'objets, c'est-à-dire de structures appelées classes présentant des données membres. Les champs sont des instances de ces classes De nos jour (1999) les bases relationnelles sont les bases de données les plus répandues (environ trois quarts des bases de données). Utilisation de formulaires Afin d'exploiter les bases de données, il faut fournir une interface à l'utilisateur lui permettant de visualiser des données en fonction de certains critères. Pour cela il existe un outil: les formulaires. Un formulaire est une interface présentant des composants permettant d'afficher, de saisir ou sélectionner des données De nombreux outils permettent la création de formulaires, c'est notamment le cas du HTML. De nombreux environnements pour créer des formulaires existent aussi pour chaque SGBD (Access, Windev, ...). Les composants d'un formulaire Les composants permettant de créer des formulaires sont les suivants: • les labels: • les zones de texte (Text area): • les boutons radio: Exemple de bouton radio • les cases à cocher (checkbox): Exemple de case à cocher • les listes d'option: • les listes d'option à choix multiples: • etc... INITIALISATION A LA METHODE MERISE Le besoin de méthodes La conception d'un système d'information n'est pas évidente car il faut réfléchir à l'ensemble de l'organisation que l'on doit mettre en place. La phase de conception nécessite des méthodes permettant de mettre en place un modèle sur lequel on va s'appuyer. La modélisation consiste à créer une représentation virtuelle d'une réalité de telle façon à faire ressortir les points auxquels on s'intéresse. Ce type de méthode est appelée analyse. Il existe plusieurs méthodes d'analyse, la méthode la plus utilisée en France étant la méthode MERISE. Présentation de la méthode MERISE MERISE est une méthode de conception, de développement et de réalisation de projets informatiques. Le but de cette méthode est d'arriver à concevoir un système d'information. La méthode MERISE est basé sur la séparation des données et des traitements à effectuer en plusieurs modèles conceptuels et physiques. La séparation des données et des traitements assure une longévité au modèle. En effet, l'agencement des données n'a pas à être souvent remanié, tandis que les traitements le sont plus fréquemment. La méthode MERISE date de 1978-1979, et fait suite à une consultation nationale lancée en 1977 par le ministère de l'Industrie dans le but de choisir des sociétés de conseil en informatique afin de définir une méthode de conception de systèmes d'information. Les deux principales sociétés ayant mis au point cette méthode sont le CTI (Centre Technique d'Informatique) chargé de gérer le projet, et le CETE (Centre d'Etudes Techniques de l'Equipement) implanté à Aix-en- provence. Cycle d'abstrac tion de conception des systèmes d'information La conception du système d'information se fait par étapes, afin d'aboutir à un système d'information fonctionnel reflétant une réalité physique. Il s'agit donc de valider une à une chacune des étapes en prenant en compte les résultats de la phase précédente. D'autre part, les données étant séparées des traitements, il faut vérifier la concordance entre données et traitement afin de vérifier que toutes les données nécessaires aux traitements sont présentes et qu'il n'y a pas de données superflues. Cette succession d'étapes est appelée cycle d'abstraction pour la conception des systèmes d'information: L'expression des besoins est une étape consistant à définir ce que l'on attend du système d'information automatisé, il faut pour cela: • faire l'inventaire des éléments nécessaires au système d'information • délimiter le système en s'informant auprès des futurs utilisateurs Cela va permettre de créer le MCC (Modèle conceptuel de la communication) qui uploads/Management/base-de-donnees-merise.pdf
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- Publié le Dec 12, 2021
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