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Fautrier l x27 homme ouvert

musée des beaux-arts dijon lumière sur ? Jean Fautrier - L ? Homme ouvert L ? Autopsie vers - L ? oeuvre du peintre le plus révolutionnaire du siècle depuis Picasso ? cette appréciation de Francis Ponge date des années est d ? abord associée à la série des Otages et des oeuvres informelles ? postérieures Fautrier lui-même renia ses oeuvres des années Pourtant l ? expressionnisme visionnaire ? des Glaciers la matière tragiquement éloquente des Lacs le rapport à la mort des Peaux de lapins la fusion des corps et de la peinture des Nus noirs vers paraissent rétropectivement préparer les oeuvres ultérieures Chez l ? écrivain Jean Paulhan qui le possédait le tableau était période noire ? o? les zones exposé dans sa salle à manger vers On d? nait sous sombres jouaient - comme l ? oeil clos d ? un autopsié debout chez Derain - un rôle Etrange convive dont Eluard se montra émerveillé ? Braque classique de paroi Cette et Guillevic furent reçus avec félicitations ? à l ? examen que indécision est renforcée par leur ?t passer Paulhan devant le tableau Michaux en sera le contour blanc devenu bouleversé ? halo à droite indication évanescente qui lie la forme Entre vision et rêve et le fond et fait hésiter entre les limbes de la mort et la Dans l ? oeuvre de Fautrier est une année de paysages fumée d ? un embaumement de natures mortes mais aussi de nus et de Christ en croix Venant au terme d ? une période réaliste L ? Homme ouvert C e t t e a m b i g ü i t é e s t se place à la frontière indécise entre la vision et le rêve renforcée par la présence qu ? évoquent les yeux clos et l ? environnement noir dans lequel d ? une deuxième signature le corps semble immergé ou en apesanteur entre mort et proche de la première mais torpeur Sur le plan plastique cette absence de frontière est peu visible qui ouvre la sensible dans l ? ombre dont la tête est en partie recouverte et possibilité d ? une lecture qui se confond avec le fond à la di ?érence des oeuvres de la horizontale de la peinture CLa position verticale prime sans doute en raison du léger écartement des jambes et de l ? absence visible de bras qui a tendance à faire bomber le torse et ?t dire à Paulhan Ce cadavre à l ? autopsie qu ? on vient de défoncer on dirait aussi quelque condottiere en marche ? Cette indi ?érence à l ? espace traditionnel existait en dans certaines études ?g et L ? Homme ouvert précède de peu des nus dont on a souvent confondu le sens de lecture Même en lecture horizontale cette autopsie ne relève pas d ? une leçon d ? anatomie car il n ? y a pas de regard collectif qui donne à la scène une signi