Les modèles d’audit logistique : particularités, différences et points communs.

Les modèles d’audit logistique : particularités, différences et points communs. Des modèles de représentation des chaînes logistiques aux définitions des fonctions clés La notion de chaîne logistique peut être considérée comme un réseau d'entreprises qui participent, en amont et en aval, aux différents processus et activités qui créent de la valeur, sous forme de produits et de services, apportés au consommateur final. En d'autres termes, une chaîne logistique est composée de plusieurs entreprises, en amont (approvisionnement de matières et composants) et en aval (distribution) et du client final (produits finis). Tous les référentiels logistiques offrent une formalisation de cette organisation : le modèle SCOR, ASLOG et SC METER. Ces référentiels indiquent clairement qu’une chaîne logistique est composée de plusieurs fonctions inter-reliées. Le SCM peut être définie comme « la coordination des flux de matières et de produits traversant l’entreprise et avec ses partenaires, il inclut également la gestion des flux d’information, des flux financiers et des processus ». Au total, ces modèles listent les différentes fonctions qui interviennent tout au long de la chaîne logistique : l’approvisionnement, la production, la distribution, la planification globale, le marketing et la vente. Il existe également une fonction de direction de chacune des sociétés intervenant dans les chaînes logistiques. En termes de positionnement, ces fonctions intègrent La logique de flux (approvisionnement, production, distribution), la relation – directe ou indirecte – aux clients (vente et marketing) et le pilotage global de l’activité (planification et organisation). Nous en déduisons que notre référentiel doit intégrer un découpage par fonction des différentes questions et analyses à conduire. Les fonctions élémentaires à considérer sont l’approvisionnement, la production, la distribution, la vente, le marketing, la planification globale et l’organisation Nous distinguons les modèles généralistes qui peuvent être utilisés dans plusieurs secteurs et les référentiels métiers ou spécialisés En effet, nous trouvons le modèle SCOR (Supply Chain Operations Reference), qui est un modèle de référence initialisé depuis 1996 par le Supply Chain Council et ayant pour objectif de définir un guide standard pour les entreprises. Considéré comme un outil de modélisation, il définit une démarche, des processus, des indicateurs et des meilleures pratiques pour la chaîne logistique. Il repose sur une structure de référence et présume que toute chaîne logistique peut être subdivisée en 5 types de processus : planification, approvisionnement, fabrication, livraison et gestion des retours. Le modèle SCOR s'étend en amont, aux sorties des processus des sous-traitants "les fournisseurs des fournisseurs" et, en aval, aux points d'entrée des processus des "clients des clients". La mise en œuvre du modèle SCOR se décline en 4 étapes : - Stratégique : analyse du positionnement concurrentiel, niveau de performance requis par le marché, mesure de la performance actuelle, analyse des écarts et plan d'optimisation. - Opérationnel : analyse des flux physiques, - Systémique : représentation des flux d'informations et des processus existants, - Mise en œuvre : développer, tester et mettre en production la chaîne optimisée. Le modèle SCOR représente une base de réflexion pour faciliter la modélisation des processus logistiques et permet des démarches de benchmarking. Pour le référentiel logistique de l’Association Française pour la Logistique (ASLOG), il a été bâti en 1997 en se basant sur celui mis au point par VOLVO dans les années 1990. Il a pour vocation d’aider les entreprises à améliorer leurs performances logistiques en apportant une aide aux entreprises désireuses de bâtir une démarche d’amélioration continue, avec pour objectif prioritaire, celui d’atteindre le niveau d’excellence et de mettre en place les bonnes pratiques de la logistique. Ce modèle s’appuie sur dix chapitres : management (stratégie et planification), conception et projets, approvisionnement, production, livraison, stockage, ventes, retours et après-vente, indicateurs de pilotage de la performance et démarche de progrès permanent. Quant au référentiel logistique Global EVALOG, il est considéré comme un référentiel mondial standard pour l'évaluation logistique dans le domaine d'industrie d'automobiles validé par GALIA, Odette et l'AIAG . Contrairement à l'ASLOG, EVALOG permet l'autoévaluation et l'audit logistique des sites partenaires (usines, fournisseurs) sous la forme d'un questionnaire et le calcul d'un score. Ce document est divisé en six chapitres : Stratégie et amélioration, organisation du travail, capacité et planning de production, interface clients, maîtrise produit/process et interface fournisseurs. Un système de notation pondérée a été mis au point pour identifier les points auxquels il faut donner la plus grande priorité Référentiel Oliver wight metrics est l’un des cabinets les plus réputés dans son domaine. Ses collaborateurs, soigneusement sélectionnés, sont principalement spécialisés dans tout ce qui relève du PIC (Plan Industriel et Commercial), c’est-à-dire du S&OP (Sales and Operation Planning), ou également ce qui relève du SCM. Ce modèle distingue quatre niveaux de performance et de maîtrise. D’abord le niveau « faible », qui veut dire que le niveau minimum prescrit n’est pas atteint, et qu’en conséquence les résultats sont faibles, voire inexistants. Le niveau « correct », montre que la majeure partie des processus et des outils sont en place, mais n’utilisant pas complètement les technologies et/ou ne donnant pas encore les résultats escomptés. Le niveau « très bon », veut dire que l’activité en question est totalement opérationnelle et les objectifs initiaux sont atteints. Enfin, le niveau « excellent » veut dire que l’activité est parfaitement maîtrisée par l’entreprise. Ce type d’évaluation peut bien sûr évaluer le niveau de maîtrise de plusieurs types d’activités et de pratiques, notamment celles qui ont trait à l’intégration partielle ou globale de la SC. Enfin, le référentiel Supply Chain Meter (SCM) se présente sous la forme d’une librairie interactive où les indicateurs sont classés par niveau de maturité, levier d’action, maillon de la supply chain, fonction dans l'entreprise (achats, finance, production, R&D, qualité, supply chain, marketing, ventes...) et typologie (indicateurs de performance, de processus, d’activité). Le référentiel propose un outil unique regroupant les indicateurs clés de la performance logistique au service du développement durable. Chaque indicateur est défini de façon rigoureuse et structurée avec formule de calcul, données de calcul, unité et périodicité de mesure, facteurs influents, plan d’action, fichiers joints et liens Internet. Les leviers logistiques font le lien entre les objectifs stratégiques et la performance de la supply chain. Réciproquement, ils permettent d’inscrire la logistique dans la stratégie. Ils permettent aussi de lier les performances individuelles et collectives dans le but d’améliorer la performance globale de la chaîne logistique. Au nombre de 4, les leviers logistiques portent sur la fiabilité, l’efficience, la réactivité et le respect de l’environnement comme composantes clés de la logistique durable. Nom : Sallami Prénom : Salma Filière : Management logistique Numéro d’inscription : 6398 uploads/Management/ les-modeles-d-x27-audit-logistique.pdf

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  • Publié le Aoû 22, 2022
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