HORS-SÉRIE 2 6 9 LeB.O. N°7 30 JUIL. 1998 GESTION LOGISTIQUE ET TRANSPORT SOMMA

HORS-SÉRIE 2 6 9 LeB.O. N°7 30 JUIL. 1998 GESTION LOGISTIQUE ET TRANSPORT SOMMAIRE I - PRÉAMBULE II - PROFIL DU TECHNICIEN SUPÉRIEUR “GESTION LOGISTIQUE ET TRANSPORT” II 1 - Communication et gestion II 2 - Organisation et exploitation de la chaîne logistique III - LES EMPLOYEURS IV - ORGANISATION DES ÉTUDES IV 1 - Unités d’enseignement IV 2 - Modules capitalisables IV 3 - Tableaux des horaires et des coefficients IV 4 - Modalités de contrôle des connaissances et des aptitudes IV 5 - Les projets tutorés IV 6 - Les stages IV 7 - Les enseignements : présentation détaillée IV 7.1 - Adaptation locale IV 7.2 - Participation des professionnels IV 7.3 - Syllabus des enseignements de première année IV 7.4 - Syllabus des enseignements de seconde année I - PRÉAMBULE L’intitulé “Gestion logistique et transport” se substitue à l’ancienne dénomination “Transport logistique”, devenue obsolète face aux mutations des métiers de la logistique et du transport. La logistique devient un des facteurs majeurs de la compétitivité des entreprises, tant pour la maÎtrise des coûts que pour celle des niveaux de service. L’ouverture des marchés, notamment européens, le développement des infrastructures et l’importance de nouvelles possibilités en matière d’échange de données conduisent un nombre croissant d’entreprises à définir leur activité en termes de flux matériels et informationnels. La logistique doit intégrer les flux d’approvisionnement, de production et de distribution dans un système global, cohérent et rentable. Elle doit, aussi, assurer le pilotage de ce système, son adaptation rapide et souple à l’évolution des marchés. Elle répond donc à un double besoin d’organisation/rationali- sation et de gestion/communication, dans le cadre d’un large éventail de techniques liées à l’exploitation de la chaî- ne logistique (entreposage, manutention, transitique, productique, transport...). II - PROFIL DU TECHNICIEN SUPÉRIEUR “GESTION LOGISTIQUE ET TRANSPORT” Ces diplômés devront favoriser l’adoption de solutions nouvelles en jouant le rôle d’interface, tant auprès des four- nisseurs et clients qu’auprès des équipes dont ils auront la responsabilité. Ils devront pouvoir comprendre les enjeux et la portée globale de leur activité, ils devront également maîtriser les savoir-faire techniques indispensables à leur futur métier. II.1 Communication et gestion Professionnel de l’interfaçage, le logisticien doit avoir des qualités particulières de communication. Il doit non seu- lement faciliter et coordonner l’échange entre les acteurs internes de l’entreprise mais aussi contribuer à résoudre ra- pidement tout problème avec un fournisseur ou un client. Le logisticien doit posséder une bonne aptitude aux relations humaines et au dialogue. À ses débuts il aura souvent la responsabilité de petites unités dans le cadre desquelles il lui faudra servir d’animateur. 2 7 0 LeB.O. N°7 30 JUIL. 1998 GESTION LOGISTIQUE ET TRANSPORT Plus généralement, il devra savoir gérer le changement et promouvoir des solutions obtenant l’adhésion des partenaires. Il doit avoir aussi le sens de la négociation, des relations commerciales et, plus particulièrement, de la vente. Compte tenu des consé- quences importantes que peuvent avoir les décisions logistiques sur la qualité des biens et des services proposés, le logisticien devra avoir une connaissance du marketing. Celle-ci lui servira à cerner les attentes des consommateurs et à concevoir le meilleur compro- mis entre efficacité et qualité dans un contexte concurrentiel. Plus généralement, la connaissance d’éléments de droit, d’économie et d’organisation, permettra au logisticien de concevoir des struc- tures adaptables, en interaction permanente avec les multiples composantes de l’environnement. La logistique étant un outil de rentabilité, le logisticien devra avoir des connaissances en contrôle de gestion (plus centrées sur des ou- tils de contrôle en temps réels que sur les méthodes comptables). Une bonne connaissance des langues, des principaux courants d’échanges internationaux et des pratiques du commerce international lui permettra d’intervenir directement auprès des clients ou de partenaires étrangers (fournisseurs, transitaires, administrations etc.). Enfin, le logisticien sera concerné par toutes les méthodes modernes de traitement et de transmission de l’information. II.2 Organisation et exploitation de la chaîne logistique Le logisticien doit pouvoir mettre en oeuvre des méthodes à la fois souples et rationnelles. Elles lui permettront de situer son action dans un cadre global et de réguler les flux de l’entreprise en développant un système logistique et des réseaux d’information performants. Il doit connaître les outils nécessaires à l’optimisation de la qualité et de la sécurité des flux physiques et informationnels. Il doit prévoir des alternatives performantes en cas de perturbations des flux en cours. Ceci suppose la simulation et la modélisation préa- lable des différents scénarios possibles, donc une connaissance de la décision en univers incertain (statistiques, probabilités, analyse multicritères, théorie de la décision). Il doit pouvoir employer des logiciels spécifiques, choisir ceux qui conviennent à l’entreprise et favoriser leur implantation. L’action du logisticien concerne un large éventail de techniques d’exploitation et d’équipements souvent hautement spécialisés. Des connaissances seront donc nécessaires dans les différents domaines de la chaîne logistique, notamment : - la maintenance et le soutien logistique - l’organisation et la gestion des réseaux d’entrepôts et plates-formes - la manutention - les transports et techniques du commerce international - la gestion des stocks - l’organisation industrielle et l’automatisation de la production - les approvisionnements III - LES EMPLOYEURS Les métiers de la logistique, d’abord développés en moyens propres par les industriels à partir du début des années 70 (*) , se sont pro- gressivement diffusés dans l’ensemble de l’appareil productif. On les trouve maintenant : - Chez les chargeurs industriels de tous les secteurs d’activité : en distribution physique (marché intérieur et export), en transports (in- térieurs et internationaux), et, de plus en plus, en logistique d’approvisionnement de sites de production (avec des fournisseurs intérieurs et internationaux), et en logistique de soutien après-vente. La tendance est au renforcement des missions fonctionnelles et à l’externa- lisation progressive des missions opérationnelles confiées à des prestataires logistiques et/ou à des transporteurs. - Chez les distributeurs (détaillants et grossistes) et chez les négociants : en logistique d’approvisionnement de leurs points de vente et de leurs entrepôts (nationaux, régionaux, d’importation) et en logistique de soutien après-vente chez les distributeurs spécialisés. De nombreux distributeurs et négociants opèrent en moyens propres, d’autres s’engagent partiellement ou totalement dans une politique de sous-traitance auprès de prestataires. - Chez les transporteurs (tous modes) et/ou les prestataires logistiques : ces derniers ont largement bénéficié de mouvements d’exter- nalisation opérés par de très nombreux industriels et par certains distributeurs. Des emplois ont été transférés vers ce secteur de la pres- tation, d’autres se créent avec la montée en puissance des professionnels de la prestation logistique. De nouveaux métiers apparaissent, comme dans la gestion des déchets ou dans la logistique d’après vente. Au-delà de cette redistribution des métiers de la logistique, on assiste depuis la fin des années 80, à l’apparition, puis au renforcement, de solidarités dans la conception et la mise en oeuvre des organisations logistiques développées par les protagonistes de la chaîne lo- gistique que sont les distributeurs, les industriels, les prestataires et les transporteurs. Des situations de véritables partenariats se ma- nifestent; elles passent par des démarches “qualité”, qui deviennent caractéristiques de la complexité des organisations logistiques les plus avancées. Cette dynamique de la logistique se traduit également par le développement rapide du conseil en logistique, qui, dans ses formes les plus opérationnelles, peut maintenant offrir des emplois aux techniciens supérieurs “Gestion logistique et transport”. Enfin, compte tenu de la relative nouveauté de la démarche logistique, la majorité des offres d’emploi de techniciens supérieurs en “Gestion logistique et transport”, devrait, au cours des prochaines années, rester le fait d’entreprises en mutation, notamment des PME et PMI, découvrant ou développant considérablement l’approche logistique. Ces offres devraient donc s’orienter vers des diplômes ayant une formation de type DUT, plus générale que celle des BTS. IV - ORGANISATION DES ÉTUDES IV.1 Unités d’enseignement Les enseignements sont répartis en 2 ou 3 unités d’enseignement (UE) qui constituent autant de champs de connaissances à acquérir par les étudiants de la spécialité GLT, pour qu’ils puissent maîtriser les domaines de compétence de leur futur métier. Unités d’enseignement de 1è r eannée : C o m m u n i c a t i o n Gestion d’entreprise Chaîne transport et introduction à la logistique HORS-SÉRIE (*) La spécialité Transport Logistique des IUT a été créée en 1973, largement en avance sur les pratiques d’entreprise. 2 7 1 Le B.O. N°7 30 JUIL. 1998 GESTION LOGISTIQUE ET TRANSPORT Unités d’enseignement de 2è m e année : Communication et gestion Techniques d’exploitation et chaînes logistiques Projets tutorés et stages IV.2 Modules capitalisables La liste des modules capitalisables, prévue par l’arrêté du 20 avril 1994, sera fixée ultérieurement par arrêté ministériel. IV.3 Tableaux récapitulatifs des horaires et des coefficients - Les travaux dirigés sont organisés en groupes de 28 étudiants au maximum. La taille des groupes de travaux pratiques correspond à la moitié de celle des groupes de travaux dirigés. Toutefois, certains TD et TP peuvent, notamment pour des raisons d’installations particulières, comporter des effectifs plus restreints. HORS-SÉRIE UNITÉS D’ENSEIGNEMENT C TD TP TOTAL COEF. MATIÈRES HEURES UE1 : COMMUNICATION * Méthodologie et techniques d’expression - 5 6 - uploads/Management/ gestlogi.pdf

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  • Publié le Nov 22, 2022
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