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Paramilitary Organizations. What is the IRA ? Origin, ideology, resources and a

Paramilitary Organizations. What is the IRA ? Origin, ideology, resources and actions. Introduction Je vais également parler du groupe paramilitaire IRA. Si après l’exposé de Hippolyte et Antoine vous n’avez toujours pas retenu ce qu’est l’IRA, leur origine et ce qu’ils ont fait, je vais vous faire un bref résumé. L’IRA est un groupe paramilitaire nationaliste irlandais qui défend l’indépendance de l’Ireland. Les prémisses de l’IRA commencent dès lors de la colonisation en 1603 par les britanniques de la dernière région autonome d’Ireland, l’Ulster, où une division profonde va commencer entre les catholiques et les protestants, soit les irlandais indépendantistes et les pro-britanniques. L’IRA se constitue comme groupe paramilitaire lors de la première guerre mondiale où débute leurs attaques contre les forces de l’ordre britannique. Ce sont d’abord 3 principaux groupes : Irish Republican Brotherwood (IRB), Irish volunteers, et l’Irish citizen army créés pour défendre l’indépendance totale de l’Irlande. Mais leur insurrection de Pacques en 1916 est un échec. Suite à cela, les groupes décident de s’unir et de devenir l’Irish Republican Army destiné à servir les intérêts du parti politique Sinn Féin. Au fil des années, cette nouvelle organisation multiplie les actions envers les britanniques. Le mot d’ordre est simple : l’IRA doit mener une guerilla au travers d’attaques efficaces, dans le but d’intimider Londres, et l’exhorter de donner à l’Irlande une République. L’IRA devient intimidante, et réussie partiellement sa mission : le gouvernement Londonien finit par voter un Traité accordant en 1948 à l’Irlande l’indépendance, mais en gardant l’Irlande du Nord. Alors, les divisions se font ressentir au sein du groupe, avec ceux qui veulent se contenter du traité, et ceux qui veulent se battre jusqu’au bout pour l’indépendance de l’Irlande dans son intégralité. De ce désaccord naît alors une Guerre Civile fratricide, dans laquelle l’IRA se scinde en 2 entités distinctes, aux idéologies diamétralement opposées. Mais lors de proclamation de la République libre d’Irlande en 1948, l’IRA provisoire reprend les armes et les attentats reprennent. Alors qu’en août 1968, un groupe pacifique de manifestants irlandais et catholiques protesta contre les discriminations religieuses auxquelles ils devaient faire face, un contingent composé à 90% de soldats protestants originaires du nord de l'Irlande va alors battre les manifestants qui n'avaient ni armes ni intentions violentes Les violences vont durer des décennies où les deux camps vont se montrer particulièrement violent jusqu’en 1994. A cette date, l’IRA décide de déposer les armes officiellement, comme essoufflée par sa lutte permanente. Cette décision est motivée par une prise de conscience pour l’IRA : Londres ne les écoute toujours pas, et l’Ireland du Nord reste encore et toujours sous leur tutelle, malgré les années de violences et de meurtres en chaîne. Ils décident une nouvelle fois d’adopter la voie politique, et leur parti, le Sinn Féin met en place un dispositif diplomatique de négociation avec la Grande-Bretagne. Les négociations ne sont guère aisées, et le climat est encore tendu. L’Armée républicaine irlandaise (IRA), hostile à la présence des troupes britanniques en Irlande du Nord, a été officiellement dissoute en 1998, après les Accords de paix du vendredi saint, qui ont mis fin à trente ans de guerre civile (3 500 morts). Donc voilà pour ce qui est du rappel sur les origines et évènements concernant l’IRA. En clair, l’IRA était un groupe considéré comme l’une des plus redoutables organisations de guérilla du monde par les services de sécurité britanniques, tant leur détermination à réunir l’Irlande du Nord avec l’Irlande du Sud était grande. La guerre est aujourd’hui terminée, mais l’IRA persiste toujours dans sa soif d’indépendance. Je voudrais par le biais de cette exposer rendre hommage à une catégorie de population qui a clairement été évincée de l’histoire. J’aimerais aujourd’hui rétablir l’histoire des femmes de l’IRA. Et donc mon exposé se tourne vers la problématique suivante : quelle a été et quel est, la place des femmes au sein de l’IRA ? Ma présentation sera donc coupée en deux parties, les femmes et l’IRA au cours de l’histoire, puis, les femmes et l’IRA aujourd’hui. I/ Les femmes et l’IRA dans l’histoire A/ Les femmes combattantes Les femmes ont clairement été présentes aux côtés de l’IRA, afin de défendre l’indépendance de leur pays. Le soulèvement de Pâques de 1916 les a réunis en tant que soldats de l’IRA. Après l'indépendance, elles ont été trahies par les hommes aux côtés desquels elles avaient servi. De Valera et l'Église catholique ont restreint leur rôle dans la société en les réduisant à de simples épouses et mères sans voix au chapitre comme l’explique Joseph McKenna dans « Women in the struggle Irish ». L’organisation des femmes nationaliste pour la défense irlandaise commence avec Inghinidhe na hEireann fondé et dirigé par Maud Gonne en 1900. Elles étaient surnommées les « filles de l’Ireland », en référence au mythe irlandais « Mother Ireland ». Dans l’imaginaire collectif irlandais, c’est construit doucement le mythe de Mother Ireland. En effet, la figure de la mère est utilisée pour définir l’Ireland. Mother Ireland constitue un élément significatif dans la culture irlandaise. Mother Ireland peut être une combattante militant pour la liberté, portant le drapeau tricolore de la République d’Irlande, ou la Femme d’Erin aux formes généreuses, accompagnée d’une harpe, d’un chien-loup et d’un trèfle, ou une merveilleuse déesse celte, ou une femme qui pleure, enchaînée ou s’appuyant sur une harpe, ou la Vierge qui veille sur son fils mourant, emprisonné. Inghinidhe na hEireann fusionne en 1914 avec d’autres rassemblement de femmes afin de former Cuman na mBan, le Conseil des femmes, soit la force auxiliaire féminine de L’IRA. Dès sa création, le Sinn Féin comportait des femmes dans son comité exécutif, Jenny Wyse Power en étant même élue vice-présidente en 1911. En 1917, le parti votait l’égalité des sexes au sein de l’organisation, ce qu’aucun mouvement nationaliste au monde n’avait fait avant lui. 1918 : Constance Markievicz, a été élu la première femme députée du Royaume Uni. Maud Gonne et Constance Markievicz sont deux grandes figures irlandaises, représentant bien l’implication des femmes dans le combat pour l’indépendance. Maud Gonne a été une des premières femmes à se battre et oser se battre pour le nationalisme irlandais aux côtés de L’IRA. Elle est comme l’allégorie de l’Irlande. Elle se lie d’amitié avec Arthur Griffith (fondateur du Sinn Fein en 1905) et crée The Daughters of Erin afin d’insuffler aux jeunes générations le sens de la patrie et du sacrifice. La comtesse Markievicz, aurait assassiné un policier irlandais non armé. Qu'elle l'ait fait ou non, elle était prête à tuer (et à mourir) pour ses convictions. Elle a en fait été condamnée à mort, mais a été libérée en raison de son sexe. Elle se rangeait du côté d'Eamon de Valera. Vous vous souvenez de qui est Eamon de Valera ? On peut citer d’autres femmes : Margaret Skinnider, combattu pendant le soulèvement de Pâques de 1916 à Dublin en tant que tireur d'élite et éclaireuse. Mairead Farrell, volontaire de l'IRA tuée en mission à Gibraltar en 1988 C’est la réaction loyaliste et britannique au mouvement pour les droits civiques et non une tradition républicaine de la famille qui ont motivée les femmes, contrairement au storytelling construit par l’histoire. Il est un fait qu’elles ont, à cette occasion, repris le flambeau classique de la victime révoltée qui, envers et contre tous, défend sa famille ou sa communauté contre les agressions impérialistes. Les femmes de l’IRA, c’est aussi cette femme anonyme en 1972, qui ramasse le fusil d'assaut de son fiancé qui a été blessé au combat contre l'armée britannique. L'homme a pu être évacué et soigné tandis que sa compagne a été tuée quelques instants après. B/ Les femmes au second plan Si, en effet, des femmes, et parmi elles des féministes, ont joué un rôle important dans le combat républicain des cent dernières années, leurs camarades hommes ont bien souvent eu tendance à minimiser, voire occulter leur contribution, préférant les cantonner dans des tâches de soutien qui les privaient de la vedette tout en exaltant l’idéal catholique d’une mère soumise et dévouée. L’IRA étant catholique, on retrouve les principes catholiques dans son fonctionnement, notamment ceux de l’idéal guerrier – l’homme est fort, la femme faible ; c’est le rôle de l’homme de défendre la communauté tandis que la femme qu’il protège reste à la maison en attendant de panser ses blessures, etc. – nous comprendrons aisément que les femmes de la communauté républicaine se soient, historiquement, illustrées surtout dans des tâches de soutien qui, pour être essentielles au bon fonctionnement du système, n’en ont pas moins eu pour effet de les tenir loin des feux des projecteurs, réservés à leurs glorieux compagnons, et loin du pouvoir. On peut également revenir sur l’image de Mother Ireland qui est paradoxale. Cette même image qui peut être celle de la femme combattante, est également une image genrée non pas sans conséquence sur la perception des femmes et qui peut être une des explications sur le fait que les femmes ont été écarté de l’indépendance irlandaise. En fait, uploads/Management/ expose-ira.pdf